Auteur : Sakura-okasan.
Disclaimer : Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété exclusive de JK Rowling.
Titre : Ahh les joies de l'alcool
Couple : Harry / Ginny ,puis Harry / ?
Rating :T pour l'instant
Genre : Romance.
Bêta : Marjo76.
Ah les joies de l'alcool !
Chapitre 1 :
Pourquoi s'était-il levé ce matin ? Avec la gueule de bois qu'il tenait, il sentait que sa journée allait être pourrie ! Et bien sûr, elle fut... L'accro au citron l'avait fait appeler après le déjeuner. Il le sentait mal, très mal ! Qu'est-ce qu'il allait encore lui sortir ? Le brun souffla, son mal de crâne s'intensifiant. Il se rendit chez le Directeur.
-Bonjour, Harry, ça n'a pas l'air d'aller... Un bonbon au citron ?
-Non, merci ! Pourquoi m'avez-vous appelé, Professeur ?
-Harry, je crois savoir que toi et Miss Weasley vous entendez bien ?
-Oui... On va dire ça, où voulez-vous en venir ?
-Tu vas te marier, Harry !
Oh bordel, je n'aurais vraiment pas dû me lever, ce matin ! Pensa Harry.
-Je vois que cette nouvelle te laisse sans voix ! Vois-tu, Harry, ce matin, j'ai reçu un contrat de mariage. Sachant quel lien vous lie, tous les deux, je me suis empressé d'accepter la demande. C'est une bonne nouvelle, tu ne trouves pas ?
Le brun, toujours dans les brumes de sa gueule de bois, n'avait pas tout bien saisi, à part « mariage », « bonne nouvelle » et « félicitations ». Il ne savait pas qui allait se marier, ni quand. Mais grand bien leur face ! Ce n'était pas lui qui irait se marier, alors qu'il était encore à l'école ! Et il n'avait personne en vue...
Il écouta le vieux citronné encore quelques minutes, avant d'être libéré. La tête en vrac, il se dirigea vers l'infirmerie, pour demander une potion. Mais, quand il arriva, il se fit mettre à la porte, car tout le stock avait été vidé par une bande d'ados alcooliques. C'était bien sa veine ! Il le répétait encore : pourquoi s'était-il levé ce matin ?! La journée continua sur ces entrefaites et ce fut de pire en pire ! Les gens prenaient un malin plaisir à crier, plutôt que de parler. Il en avait ras-le-cul ! Tout ce qu'il voulait, c'était son lit !
C'est donc à la fin de la journée, quand son corps et sa tête criaient pitié, qu'il put finalement s'étaler comme une crêpe dans son merveilleux paradis, qu'était son lit. Ce ne fut que le lendemain matin, qu'il repensa à la conversation qu'il avait eue avec Dumby. Il avait beau se creuser la tête, il n'arrivait pas à mettre le doigt sur la personne qui allait se marier. Tant et si bien, qu'il finit par demander à ses amis :
-Dites, Dumbledore m'a fait demander, hier. Il m'a parlé d'un mariage, mais pas moyen de me rappeler de qui il parlait... Vous sauriez, vous ?
-Moi, ce que je sais, dit Dean, c'est que dimanche, tu en tenais une bonne couche ! Et tu étais chaud comme la braise.
-Ah bon ? 'Faut avouer que je ne me souviens plus de la fin de la soirée... ni même de comment je suis rentré à la Tour...
-Mec, je peux te dire, que je t'ai entendu rentrer tôt lundi et que tu semblais t'être bien amusé !
-Oh... répondit Harry. Personne n'a vu avec qui j'étais ?
-Si tu as vraiment profité avec quelqu'un, cette personne a sûrement passé une très bonne nuit, s'exclama Hermione.
-Comment ça « il » ? Demanda Ron.
-Non, ne me dis pas que tu as oublié la conversation qu'on a eue, Ron ?! Dit le brun.
-Quelle... Ahh ! Oh, je vois ! Dit-il en éclatant de rire.
-Qu'est-ce qui te fait tant rire, Ronald ? Demanda sa sœur, en arrivant.
-Harry, c'est Harry ! Il a eu sa première fois et il ne s'en souvient même pas !
-Hein ?! Mais, le contrat a été accepté, Harry ! Tu n'as pas le droit d'aller courir les jupons ! S'écria-t-elle, en colère.
-Mais, de quoi tu parles, Gin' ?
-Dumbledore ne te l'a pas dit, Harry ? Ma mère a transmis un contrat de mariage à ton tuteur magique, qu'il a accepté. On va se marier !
-Oh, misère ! Qu'est-ce que j'ai fait au monde !
-Tu n'es pas content, Harry ? On va être une famille ! Répondit-elle, d'une voix aiguë, telle une fangirl en délire.
-Je suis désolé, Ginny, mais je ne te considère que comme ma petite sœur ! Et tout le monde sait, ici, que je suis gay ! Hermione, dis-moi que c'est une mauvaise blague !
-Si tout ce que je viens d'entendre est vrai, alors malheureusement, tu vas devoir te plier aux lois sorcières. Si ton tuteur a accepté le contrat, tu vas devoir te marier...
Le brun se frappa la tête contre la table. Il était maudit ! Il ne voyait que ça ! Autrement, la semaine se passa difficilement. Bien sûr, Ginny avait fait courir la nouvelle dans tout Poudlard, comme quoi elle était désormais fiancée à Harry. Le brun n'avait plus de répit. Où qu'il aille, ses fans le suivaient partout, pour savoir si les nouvelles rumeurs étaient fondées. S'il allait vraiment épouser la fille Weasley. Mais, d'un autre côté, il riait. L'information était à double tranchant. Certains fans étaient devenus agressifs envers la rouquine. Depuis le début de la semaine, il ne comptait plus le nombre de blagues et autres pièges à son encontre. Pas plus tard que le matin même, alors qu'elle était en potions, ses « ennemis » s'étaient ligués contre elle, pour lui faire rater sa potion. Ce qui avait réussi, vu qu'elle avait reçu le contenu du chaudron en pleine figure, ce qui avait coloré tous les poils de son corps en vert Serpentard.
En la voyant ainsi colorée, il n'avait pas pu se retenir et avait éclaté de rire, en plein milieu de la Grande Salle. Mais, comme tout avait une fin, ils avaient reçu tous les deux une note de Dumbledore, leur disant de se rendre dans son bureau le lendemain, vendredi, à dix-neuf heures. Rien que ce bout de papier avait suffi à balayer tout sa joie de vivre. Le pire n'était pas ça. Il avait beau se creuser les méninges, il n'arrivait toujours pas à se souvenir de la soirée de dimanche. Avait-il réellement réussi à avoir une relation sexuelle avec quelqu'un ?
Et cette histoire de contrat avec Ginny, Hermione avait eu beau chercher des failles, rien... Elle n'avait rien trouvé pour le sauver d'un mariage arrangé. Le tuteur magique avait tous les droits sur lui, les lois sorcières étaient ainsi faites. Une fois accepté, rien ne pouvait y mettre un terme. C'est l'âme en peine, qu'il se rendit au rendez-vous avec Ginny.