Bonjour! Voici la traduction française de la fiction de peaceful village, qui est fantastique. J'adore cette histoire, du coup je me suis dit que ce serait une bonne idée de la traduire pour ceux qui ont une difficulté avec le texte original (qui est toujours 100x mieux que la traduction) que j'encourage tout le monde à lire. Ainsi que toutes ses histoires.

Bien sur, l'histoire ne m'appartient pas (de peaceful village) et les personnages non plus.

J'espère que cela vous plaira. Bonne lecture :)

Caroline se frotta les yeux alors qu'elle se réveillait doucement. L'espace près d'elle sur le lit était vide, ce qui n'était pas surprenant. Il avait pris l'habitude d'être toujours partis quand elle se réveillait, les vampires vieux de 1000 ans n'étaient pas du genre câlin. Caroline regarda l'heure qu'il était et se redressa. Elle était supposée être chez Elena, disons à ce moment précis. Elle sauta du lit et se mit à la recherche de ses vêtements. Son short était en bon état, mais son t-shirt était déchiré en plein milieu. Il faisait toujours ça. Caroline n'aurait plus rien eu à se mettre s'il ne remplaçait pas ce qu'il détruisait. Caroline ne savait pas comment il faisait pour mettre la main sur les copies exactes de ses vêtements, même ceux achetés des années auparavant. Elle ouvrit son armoire et prit l'un de ses t-shirts et s'en vêtit. Après s'être rhabillée, Caroline attrapa son sac et sortit. Elle avait vraiment besoin d'arrêter de faire ça.

Caroline ignora les regards que lui lançaient Bonnie et Elena. Il était évident que le t-shirt qu'elle portait ne lui appartenait pas. Aucune d'elles n'approuvaient sa relation avec le vampire qui avait causé tant de problèmes, mais après tout, Caroline était seulement humaine.

« Vraiment Caroline ? » Bonnie lui dit de ce ton que Damon disait réprobateur.

« Quoi ? » dit Caroline, essayant de passer outre. « Ca ne veut rien dire. »

« Tu es avec lui 5 jours par semaine » lui rappela Elena.

« Il ne se nourrit pas de moi » se défendit Caroline « Il a promis qu'il ne le ferait pas. Je ne serais pas une marionnette à nouveau, plus jamais. » Caroline regarda Elena. Damon avait fait bien d'horribles choses, et cela ne les empêchait pas de rester amis. Quand Caroline l'avait découvert, elle avait été furieuse, mais Damon s'était excusé, à sa manière et elle était passée à autre chose. Il était très perturbé quand il était arrivé en ville, mais sa relation avec Stefan et Elena l'avaient rendu meilleur.

« Je m'inquiète pour toi, voilà tout » dit Elena et Caroline sourit avec douceur.

« Je sais que je devrais rester aussi loin que possible de lui » lui accorda Caroline « Je le sais, mais il y a plus, chez lui, qu'un hybride meurtrier. Et c'est cette partie de lui qui continue de m'attirer. »

« Caroline... » Commença Elena.

« Ne t'inquiète pas pour moi Elena », dit Caroline « Je vais bien. Éventuellement, il passera à autre chose et je serais assez forte pour résister à la tentation. Mais peux-tu me blâmer pour ça ? Il a 1000 ans. Je veux dire waouh. » Elena et Bonnie éclatèrent de rire, rejointent aussitôt par Caroline. « Vous savez ce qui m'intrigue ? »

« Quoi ? » demanda Bonnie.

« Comment il était quand il était humain. » répondit Caroline. « J'aimerais savoir si les quelques moments lors desquels il relâche légèrement sa garde sont sincères ou font seulement parti d'un plan pour que je reste. » Le portable de Caroline sonna avant que Bonnie ou Elena ne puissent faire un commentaire. Caroline jeta un coup d'œil à l'écran du téléphone et grogna. Sachant qu'il n'arrêterait pas tant qu'elle n'aurait pas répondu, elle appuya sur le bouton de réception d'appel. « Je suis occupée...C'est que tu as déchiré mon t-shirt ou préférais tu que je me promène comme ça dans la maison et me donne en spectacle devant Kol ?...Je suis avec Elena et Bonnie... » Le visage de Caroline s'adoucit, informant Elena et Bonnie qu'il venait de lui dire une de ces choses indiquant qu'il lui restait une once d'humanité. « Je dois y aller. » Caroline raccrocha le téléphone et leur fit face de nouveau.

« Tu ne vas pas nous laisser, n'est-ce pas ? » lui demanda Elena supposant que cela était pour cela qu'il avait appelé Caroline, et ce qu'il lui avait demandé de faire. Se débarrasser d'elles pour passer du temps avec lui.

« Non. » lui dit Caroline, « J'ai besoin d'une soirée avec mes amies. D'essayer de me raisonner pour que je ne me rende pas là-bas demain. J'aurais seulement aimé savoir… »

« Savoir quoi ? » dit Elena.

« Savoir si c'est réel » réplica Caroline, « Je veux savoir si l'humanité que je vois en lui est le vrai lui. » Leur relation n'était pas juste physique. Parfois ils passaient du temps ensemble, regardaient un film, des choses normales. Caroline s'était retrouvée chez lui plusieurs fois pour étudier un test, assise sur le canapé, l'écoutant peindre. Le son que faisaient les pinceaux sur la toile était bizarrement apaisant et réconfortant. « Je ne vivrais pas pour toujours comme lui, je ne veux pas que l'on se joue de moi. »Il lui avait offert de la transformer plusieurs fois, mais Caroline n'avait aucune envie de devenir un vampire.

« Alors mets-y un terme. » dit Bonnie faisant grogner Caroline.

« Je ne peux pas, » dit-elle en se laissant tomber en arrière et regardant le plafond. « J'ai essayé, mais je n'arrive pas à rester éloignée, et il ne s'en va pas. »

« Alors qu'est-ce que tu veux ? » demanda Elena.

« Savoir comment il était quand il était humain. » répondit Caroline en continuant à regarder le plafond. « Ce qui est impossible parce qu'il est âgé de 1000 ans et qu'il refuse de me dire quoi que ce soit à propos de la vie qu'il menait à cette époque. »

« Je suis peut-être capable de t'aider pour ça, » dit Bonnie, et Caroline se redressa brusquement.

« Quoi ? » demanda Caroline.

« Tu sais que je peux avoir des visions ? » dit Bonnie, Caroline hocha la tête, « Et bien il se pourrait que je puisse en avoir une de lui. »

« Vraiment ? » dit Caroline, « De quand il était encore humain ? »

« Peut-être », dit Bonnie, ne voulant pas lui donner de faux espoirs. « J'ai juste besoin de quelque chose lui appartenant et d'une autre de l'année qui t'intéresse. »

« Comment suis-je supposée me procurer quelque chose datant d'il y a 1000 ans ? demanda Caroline avant d'être frappée pas une idée « Les cendres ».

« Des cendres ? » demanda Elena.

« Oui, comme celles du chêne blanc, » leur dit Caroline. « Est-ce qu'une pincée suffirait Bonnie ? »

« Yep, » dit Bonnie, « Mais comment on met la main dessus ? »

« Et bien, cela tombe bien que notre meilleur ami sorte avec un des Originaux, » dit Caroline en sortant son téléphone. « Juste besoin de lui demander un coup de main. »

« Vous êtes sures que vous voulez mêler Matt à tout ça ? » demanda Elena.

« On a seulement besoin d'une pincée, » dit Bonnie. Elle n'aimait pas plus l'idée, mais c'était le seul moyen de mettre la main sur les cendres. Caroline mit le téléphone à son oreille.

« Salut Matt, » dit Caroline au téléphone. « J'aimerai que tu fasses quelque chose pour moi. »

K&C

« Vraiment ? » dit Rebekah se tenant dans l'embrasure de la porte aux cotés de Matt. « Tu veux utiliser un sort pour voir à quoi ressemblait mon frère quand il était humain ? »

« Oui, » dit Caroline, ne voulant pas se disputer avec elle, « Peux-tu m'y aider s'il te plait ? »

« Bien, » dit Rebekah après réflexion. « Tiens. » Rebekah tendit à Caroline un sac plastique contenant une petite quantité de cendres. « C'est tout ce que j'ai pu me procurer. »

« Ca devrait suffire, » dit Bonnie en prenant le sac. Caroline fit de nouveau face à Rebekah.

« Je ne veux pas être menée en bateau Rebekah, » dit Caroline, « Tu es bien placée pour le comprendre. »

« Oui je le suis, » dit Rebekah, « Bonne chance. » Ils partirent vers le camion de Matt en se tenant la main. Caroline fut frappée par une soudaine jalousie. Rebekah avait beau avoir 1000 ans, Caroline pouvait voir des qualités humaines chez elles, surtout quand elle était en présence de Matt. Elle soupira et ferma la porte.

K&C

« Prête ? » demanda Bonnie et Caroline et Elena acquiescèrent. Il y avait des bougies tout autour d'elles, et elles étaient bien contentes que Jeremy et Ric soient sortis. »

« Il ne va pas être heureux pour le T-shirt, » remarqua Caroline. Bonnie allait sûrement le brûler ou quelque chose du genre.

« Non, c'est mieux que tu le porte, cela renforcera la connexion, » dit Bonnie, « A présent, donne-moi ta main. » Caroline prit la main de Bonnie et ferma les yeux. Entre elles se trouvaient un pot remplit des cendres et de nombreux autres ingrédients qui permettraient à Caroline d'avoir une vision. Bonnie commença à murmurer quelques mots pendant qu'Elena se contentait d'observer. Tout d'un coup, les flammes s'intensifièrent et la fenêtre s'ouvrit.

« Caroline ! » cria Elena et Bonnie ouvrit ses yeux. Elle ne tenait plus la main de Caroline dans la sienne et l'espace en face d'elle était vide. « Que s'est-il passé ? Caroline a disparu ! » Quelque chose attira les yeux de Bonnie vers la fenêtre ouverte. La pleine lune, a son zénith les baignait de sa lueur.

« Oh non, » dit Bonnie et regarda Elena catastrophée.

K&C

« C'est la pleine lune, » dit Bonnie en faisant les cents pas, « Cela ne peut être que ça. Nous avons accidentellement puisé dans cette énergie. Au lieu d'en avoir une vision, Caroline a dû y être envoyée. »

« Du coup Caroline se trouve 1000 ans dans le passé ? dit Elena et Bonnie acquiesça incertaine.

« Je pense que oui, » dit Bonnie.

« Tu pourrais la faire revenir ? » demanda Elena.

« Non, » dit Bonnie d'un air désespéré. « La Lune n'est plus à son apogée. Je ne serais pas capable d'inverser le sort avant un mois. »

« Un mois ? » dit Elena les yeux écarquillés. « Donc Caroline est coincée…où qu'elle soit…un mois ? »

« Elle va se retrouver à Mistic Fall, juste 1000 ans plus tôt. » lui dit Bonnie. « J'espère juste que… »

« Que quoi ? » demanda Elena.

« Que le Klaus de cette époque fera en sorte que rien ne lui arrive. » répondit Bonnie. « C'est une chose que j'espère que tous deux, l'ancien comme l'actuel Klaus ont en commun, qu'ils ne laisseraient rien de mal arriver à Caroline. »

Il y a longtemps…

« Outch. » dit Caroline en se frottant la tête. Elle ouvrit ses yeux doucement et vit qu'elle se trouvait étendue sur le sol dans les bois. Elle se leva et essaya de se débarrasser de la poussière, elle détestait être sale. « Bonnie ? Elena ? » Caroline ne reçut aucune réponse. Elles devaient probablement lui jouer un tour, ou quelque chose du même genre. Caroline ne se rappelait cependant pas avoir été soule. D'ailleurs, quand elle était ivre, elle finissait d'habitude chez Klaus. Elle faisait des choses stupides quand elle était sous influence de l'alcool. Caroline regarda autour d'elle. Elle n'avait jamais fait de scoutisme du coup elle n'avait pas la moindre idée de comment rentrer chez elle. Heureusement qu'elle avait son téléphone dans sa poche. Pas de signal. Quoi ? Caroline commença à se balader, le téléphone en l'air pour essayer de capter le réseau. « Allez ! Je ne suis pas faite pour les bois ! »

« Il y a quelqu'un ? » dit une voix.

« Hey ! » répondit Caroline. « Avez-vous un téléphone que je puisse vous emprunter ? Le mien ne marche pas. »

« Un téléphone ? » demanda la voix qui se rapprochait. Oh non. Quel genre de personne ne savait pas ce qu'était un téléphone ?

Ok, c'était à cet instant du film que la pompom girl blonde se faisait tuer dans les bois par le serial killer. Caroline laissa tomber son téléphone et se mit à courir. Après quelques minutes de course, elle se cacha derrière un arbre. Elle se rendit compte qu'elle aurait du se trouver quelque part à présent. Près d'un lotissement, le Grill, n'importe où, mais elle n'avait ni croisé des habitations, ni des personnes pour l'instant.

« Merde, où est-ce que je suis ? »

« Mademoiselle ? » dit quelqu'un.

« N'approchez pas » cria Caroline.

« Tout va bien, » dit la personne d'une voix apaisante, « Je n'ai pas l'intention de vous faire du mal.» D'accord, à présent que la personne était plus proche, Caroline avait reconnu sa voix. Dieux merci.

« Désolée, je me suis juste perdue, » dit Caroline en sortant de derrière l'arbre. Ses yeux s'agrandirent. Ses cheveux étaient beaucoup trop longs, et depuis que Caroline le connaissait, il n'était jamais sorti sans porter un costume. « Qu'est-ce qu'il se passe ? »

« Elijah ! » appela quelqu'un d'autre.

« Ici ! » répondit en criant Elijah. Kol apparut un moment plus tard, debout près de son frère. Ses cheveux n'étaient pas aussi long que ceux d'Elijah, mais cela ne l'empêchait pas d'être très diffèrent. Caroline commença à sentir sa tête tourner et posa une main contre l'arbre pour s'appuyer.

« C'est impossible. » pensa Caroline à haute voix.

« Que se passe-t-il ? » dit une autre voix, plus aigüe, avant qu'un jeune homme n'apparaisse. Henrick. Cela devait être Henrick. Henrick était mort depuis plus de 1000 ans. Oh non. S'il vous plait, non. « Qu'est-ce qu'elle porte ? » demanda Henrick. Caroline regarda ses vêtements et s'aperçue qu'elle était toujours vêtue de son short et du T-shirt de Klaus. Montrer autant de peau devait être scandaleux si Caroline se trouvait là où elle pensait être.

« Elijah ? Kol ? Où êtes-vous ? » Caroline connaissait très bien cette voix. Quand il apparut, Caroline fit ce qu'elle avait réussi à éviter jusque-là, elle s'évanouit.

Alors? Qu'en pensez vous? Laissez le moi savoir (review)

J'ai commencé à traduire le chapitre 2 qui devrait du coup être publié la semaine prochaine ou dans quelques jours selon la motivation.

A bientôt.