Voilà un nouvel OS en attendant les suites dans mes différentes fictions.
Donc voilà : L'odeur de la mort.
Encore un Dramione (eh oui je sais mais j'y peux rien si ce couple est magnifique), mais assez diffèrent, je veux dire que l'on ne parlera pas des sentiments amoureux ou autre, ce sera un pov Externe.
Bon allez je vous laisse savourer !
L'odeur de la mort.
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Pov Externe.
Il y avait cette jolie petite maison blanche, à l'orée de la forêt. Elle était éloignée de tout, petit endroit paisible dans ce monde détruit par la guerre qui s'était finie voilà cinq ans maintenant.
C'était un lieu si beau et si mystérieux à la fois, la maison était en totale harmonie avec la nature, se fondant complètement dans un paysage rappelant les contes de fées.
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Mais il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ce tableau.
Cette odeur si présente qui prenait possession de la jolie petite maison blanche.
Cette odeur qui, de par sa présence, montrait qu'une horrible tragédie s'était déroulée en ces lieux.
C'était l'odeur de la mort.
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La petite maison blanche semblait bercée par un silence si lourd de sens, la nature semblait s'être tue comme pour témoigner de ce qui s'était passé.
Plus un bruit. Ni le bruissement des feuilles au vent, ni les oiseaux chantants le printemps…
La vie semblait s'être arrêtée…
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Dans la petite maison blanche, l'air était saturé par cette indescriptible odeur. C'était au premier étage, on pouvait le ressentir, tout s'était joué au premier étage, dans cette jolie chambre bleu précisément.
Tout était calme, comme si rien n'était arrivé. Malheureusement, ce calme était traitre et ne parvenait juste qu'a masqué l'horrible vérité.
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C'était l'odeur de la mort qui réveilla ce petit ange blond, petite créature encore si innocente.
Il s'appelait Adriel. Joli petit garçon d'à peine cinq ans, encore bercé par ses illusions d'enfant.
Petit ange blond à qui l'on allait détruire son monde.
Adriel était très intelligent pour son âge, tous ceux qui le connaissaient ainsi que ses parents disaient qu'il tenait ça de sa mère, de sa jolie petite maman. Et toujours d'après ces personnes, il tenait sa beauté de son père.
Oui, Adriel était un savant mélange de ses deux parents. Ces deux héros de la guerre qui s'étaient trouvé et qui s'étaient aimé alors que les batailles faisaient rage.
Adriel était arrivé dans ce carde là ; la guerre, la mort, le sang, la peur… Mais ses parents l'avaient toujours protégé de tous dangers.
Son père s'était toujours arrangé pour qu'il n'arrive rien à sa mère et lui. Son père, c'était son héros, son modèle.
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Il avait entendu comme un cri dans son sommeil. Un cri qui lui avait fait si peur. Un cri comme celui de sa maman.
Le petit garçon, encore pas très réveillé ressentit cette soudaine tension dans l'air, et comme il le faisait toujours quand quelque chose n'allait pas, il partit dans la chambre de ses parents chercher un peu de réconfort dans les bras de sa douce petite maman.
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Mais aujourd'hui était très diffèrent. Parce que lorsqu'il arriva dans la chambre bleue, il sentit l'odeur. Comme à son réveil.
Il couru vers le lit, deux corps qu'il identifia comme ses parents dessus. Apparemment ils dormaient encore. Bizarre, son père se réveillait toujours au moindre bruit.
Adriel savait. Mais il ne voulait pas l'admettre. Il s'approcha encore plus de ses parents, ne se rendant pas compte que d'énormes larmes coulaient le long de son visage d'enfant. Il s'installa entre les deux, secoua son père, le priant de se réveiller, puis il fit pareil avec sa mère, se logeant ensuite tout contre son sein, comme quand il était bébé.
Les pleurs de sa petites sœurs le sortit de son espèce de transe, il partit la cherché, parce que c'était son rôle de grand frère de la protéger, de la consoler. Il la prit dans ses bras, la berçant comme il le pouvait, lui chuchotant des petits mots doux, il l'amena avec lui dans la chambre bleue, et s'installa comme il y a quelques minutes. Toujours en pleurant, mais cette fois ci silencieusement.
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Il savait ce qu'il s'était passé, ses parents étaient partis rejoindre mamy Narcissa et tonton Ron dans le ciel. Mais il trouvait ça si injuste, parce qu'il avait encore besoin d'eux, sa petite sœur avait encore besoin d'eux. Il était encore si petit pour affronter la vie et ses obstacles, mais maintenant il n'avait plus le choix, il allait survivre sans eux puisque les étoiles les avaient demandés dans le ciel, et il allait s'occuper d'Eliane.
Il se promit qu'elle serait heureuse. Elle était si petite, tout juste quelques mois.
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Tout en pleurant la mort de ses parents, le petit Adriel s'endormit, blottit contre sa mère et son père, sa petite sœur dans les bras.
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La mort les avait pris, cette odeur ne trompe pas.
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Et puis il y avait cet homme dans les bois bordant la petite maison blanche, la baguette encore dans la main, aussi blond que l'étaient le petit garçon et son père.
Et toujours cette odeur, cette odeur qui le suivait à la trace, qui s'appropriait le corps de cet homme comme pour montrer la noirceur de son âme.
Il avait ce sourire, un sourire si méchant. Il semblait fier de lui, content de ce qu'il avait fait.
Il avait enfin pus avoir sa vengeance. Tuer son traitre de fils et sa sale Sang-de-bourbe de femme. Elle avait crié, et c'était tellement bon de voir la peur s'afficher sur son visage. Il avait du tué son fils le premier, attendant que sa femme comprenne ce qui allait lui arriver ensuite.
Il aimait cela. Semer la désolation, la mort autour de lui.
Il s'enfonça dans les bois, tel un fantôme. Il disparu.
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Et comme pour briser le silence qui régnait autour de la petite maison, un groupe de personne arriva devant elle.
L'homme à la cicatrice bizarre sur le front, reconnaissant dès qu'il fût ici l'odeur qui flottait, sortit sa baguette, prêt à combattre.
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Mais l'odeur de la mort ne trompe pas. Elle est une amie si meurtrière, emportant avec elle nos proches, nos amis, notre famille…
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Ils pénétrèrent dans la maison, parcourant les lieux de fond en comble pour enfin s'arrêter devant la chambre bleue. Ils étaient tous conscients que c'était ici. Ici que tout était arrivé.
Mais même si ils savaient cela, ils n'avaient pas été préparé au spectacle qu'ils allaient voir.
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Draco et Hermione Malfoy, inertes, morts, avec leurs deux enfants dans le lit. Le petit Adriel avait les yeux ouverts, il serrait sa petite sœur. Les larmes s'étaient taries d'elles mêmes.
Il semblait résigné, acceptant le sort que la vie lui avait joué.
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Le petit garçon se tourna vers la porte, regardant les personnes présentes, il les fixait tellement fort, toute sorte de questions traversant ses yeux bleues océans.
Il parla enfin, s'adressant à l'homme à la cicatrice.
« Pourquoi eux tonton Harry !? »
***
The End
Alors votre avis ?
Al'
