Ce sera un récit sur les Kagamine, en particulier Len qui hmm...crossdress himself ? Bref, pour les français pures souches, si vous connaissez Len, vous comprendrez ce mot ! Si certaines personnes aiment aussi ces jumeaux Vocaloid et arrivent à apprécier mes histoires, qu'ils se signalent dans les reviews !

(P1.E1) Len Kagamine ou comment se tromper en donnant la bonne réponse.

Demain, sa sœur allait passer son après-midi en ville avec Miku. Peut-être qu'il aurait le temps... Car les après-midi

shopping de sa jumelle avaient l'étrange habitude, bonne ou mauvaise, de toujours durer plus longtemps que prévu. Lui ? Il n'avait jamais aimé traîner dans les boutiques de vêtements pour mecs: il entrait, prenait le vêtement, l'essayait, l'achetais, repartait. Après tout, lui, ...

- Len, pourriez-vous prêter un peu plus d'attention à mon cours ?

Interrompu dans ses pensées, Len Kagamine, petit blondinet de seize ans, avec son air encore rêveur, regarda la prof, regarda le tableau situé derrière elle.

- Excusez-moi. Euh... le logarithme népérien de l'exponentielle de x est égale à zéro pour x est égale à zéro ?

A la table d'à coté, Rin soupira, l'informant qu'il avait mal répondu... pourtant, c'était la bonne réponse à la question posée au tableau, non ?

- Len Kagamine, fit une professeur de mathématiques exaspérée, je vous demandais juste si vous auriez l'amabilité d'ouvrir la fenêtre.

Bien qu'ils ne furent pas méchants, les rires de la classe firent rougir le jeune homme qui se dépécha d'ouvrir la fenêtre à un vent frais, annonciateur d'un nouvel été ensoleillé.

(P1.E2) La maison.

Comme à leur habitude, main dans la main, les jumeaux Vocaloid rentraient chez eux après cette longue journée de cours. L'une sirotant un jus de fruit aux orange, l'autre son jus de bananes.

- Onee-chan, tu n'avais pas ton club de danse après les cours ? s'enquit le garçon qui d'habitude rentrait seul le jeudi après-midi.

- Si, mais c'est les répétitions pour le gala en ce moment et moi, c'est la semaine prochaine que je devrais y aller : là, c'est celles qui font la première partie qui ont la salle.

La jeune fille soupira avant de reprendre d'un ton morne:

- Et quand je pense que pour demain nous devons rendre un devoir d'histoire...

Le trajet jusqu'à la maison n'était pas bien long. Les jumeaux déposèrent leurs sacs dans leur chambre et, allongé à même le sol ou sur le bureau, ils se mirent au travail, tout en écoutant de la musique.

Les deux Kagamine vivaient dans la même chambre depuis...depuis toujours vous répondront-ils ! Ensemble, mais seuls : leur père était un homme d'affaires tellement occupé qu'il ne rentrait qu'une fois par mois à la résidence familiale, et encore ! Leur mère, poursuivant ses multiples passions aussi originales qu'éphéméres, s'absentait souvent pour des stages plus ou moins courts à l'étranger.

Cela ne dérangeait pas les deux enfants qui, s'entendant plutôt bien, se soutenaient mutuellement en toute circonstances.

Rin fut la première à craquer. Elle se leva et s'étira en grognant.

- J'en ai marre ! Ça ne rime à rien ce travail ! Je ne comprends pas comment tu fais pour comprendre toi.

Comme chaque jours, Rin lui posait cette question et Len, allongé sur le tapis, le stylo grattant les feuilles de papiers sans discontinuité, lui répondit sans même relever la tête la même réponse qu'à chaque fois :

- Rin-chan, si tu veux faire une pause, tu peux.

Un rapide coup d'oeil autour d'elle...et la jeune fille se plaignit encore :

- Mais il n'y a rien à faire ici... et il est déjà bientôt l'heure de préparer le dîner.

L'adolescent la regarda sans comprendre.

- Mais...il n'est que dix-huit heure dix.

En un miraculeux éclair d'intelligence, Rin se souvint qu'à dix-huit heure...

- Oh non ! Je devais passer chez Miku pour qu'elle me donne le costume pour le gala ! Tu peux t'occuper du repas ? Je reviens le plus vite possible.

- Vas-y, soupira le garçon en se replongeant dans son devoir.

- Merci beaucoup oni-chan, déclara Rin en ébouriffant au passage les cheveux de son frère avant de dévaler les escaliers, je t'adore !

Ce ne fut que lorsque la porte d'entrée eut claquée que Len, regardant vers la fenêtre, murmura dans un sourire:

- Moi aussi Rin-chan.