Encore un récit au présent. Ulquiorra est un peu OOC je le crains.

Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un commentaire!


Peluche

Le Hueco Mundo se reconstruit lentement, et avec lui, Las Noches. Le bruit des combats a fait place à celui des outils. Les anciens Espadas reconstruisent le palais de leur ancien maître. Tous au complet, travaillent ensemble.

Ce calme irréel est très reposant pour Ulquiorra. Il soupire mentalement devant le couloir coloré de mille taches de couleurs. La petite furie rose était certainement passée par là et, ne supportant plus le blanc impersonnel, avait coloré certains couloirs avec beaucoup de fantaisie. Il laisse un petit (minuscule, riquiqui, lilliputien) sourire pointer sur ses lèvres. Finalement, il se dirige vers le réfectoire. Il passe par le couloir de chambres de l'Espada. La n°6 est ouverte. Il y jette un coup d'œil. Un gros chaton y dort, toute trace de folie, de colère et de hargne effacées de son visage.

Attiré par la respiration lente et apaisante de Grimmjow, Ulquiorra s'approche du lit et mût par un réflexe débile, il lui remet une mèche folle bleue derrière l'oreille.

Il retire vivement la main, surpris. Grimmjow ronronnait. Il a une moue attendrie et repart.

Il n'a pas fait trois pas que son bras est agrippé. Il se sent tiré en arrière et se retrouve dans les bras de la panthère endormie. Celle-ci enfouit sa tête dans le cou d'Ulquiorra et ronronne de plus belle. Il rougit (Imaginez une goutte minuscule, riquiqui, liliputienne, de rouge dans un océan de lait) et n'a pas la force (ni l'envie) de repousser le chaton ronronnant. Il s'endort lui aussi.

Grimmjow émerge avec force de grognements. Ouvrant les yeux, il fait face à un visage laiteux. Il contemple ahuri le visage endormi et détendu d'Ulquiorra qui se réveille et le regarde.

Tu fais quoi dans mon lit ?

Je te sers de peluche !

Hein ?

Tu m'as attrapé dans ton sommeil et voilà 2 heures que je te sers de doudou. Si tu veux bien me lâcher maintenant…

Dit Ulquiorra en essayant de se dégager de l'étreinte de Grimmjow qui le regarde narquoisement et resserre ses bras autour d'Ulquiorra.

Nan ! J'ai trouvé une peluche enfin à mon gout. Je l'ai, je la garde.

Ulquiorra le regarde, interloqué jusqu'à ce que Grimmjow pose violement et avec passion ses lèvres sur les siennes. Il se reprend et, posant une main sur la nuque de son « assaillant », approfondi le baiser. Ils se séparent, se sourient et Ulquiorra se blottit dans les bras protecteurs de sa panthère.

Fin.


Si les commentaires entre parenthèse vous gènent, dites le ! ça écitera que j'en mette la prochaine fois.