Bonjour !

Cette idée de fic me trotte dans la tête depuis un petit moment, et je me suis enfin décidée à commencer de l'écrire. Voici déjà le prologue, essentiel comme introduction pour la suite de l'histoire.

DISCLAIMER : Aucun personnage ne m'appartient, tout est à J. R. R. Tolkien, sauf Hélène, Steve et cie.


Chapitre 1 :

Prologue

« Au commencement, Eru, l'Unique, fit une requête aux esprits appelés Ainur : créer une grande musique. De cette musique sortit une vision qui était comme un globe de lumière dans le vide. Eru Illúvatar donna vie à cette vision, qui devint Eä, le « monde qui est ».

Les Ainur le contemplèrent, surpris, et nombre d'entre eux, par amour pour ce lieu nouveau, y pénétrèrent. Ils devinrent les Valar et Maiar, les puissances de ce monde.

Après la naissance d'Arda, certains Ainur choisirent de se conformer à la volonté d'Illúvatar, mais d'autres cherchèrent à atteindre leurs propres objectifs. Mais sur Ardra, leur choix d'évoluer dans les limites du temps et de l'espace réduisit leur puissance. Et ils durent se choisir des formes distinctes. Les hommes les considérèrent plus tard comme des dieux.

Ils façonnèrent le monde, que l'on appela Arda. Les Valar et les Maiar y créèrent des merveilles, mais la zizanie finit par semer le trouble dans ce monde magnifique. L'un des plus puissants Valar, Melkor, se rebella contre Illúvatar et ses frères.

Melkor n'était pas mauvais au départ, mais il avait un goût prononcé pour l'indépendance. Il finit par céder au désir de dominer Eru, ce qui lui valut le surnom de Morgoth, ce qui, en sindarin, signifie le « Noir Ennemi », « l'Ennemi Ténébreux ».

Mais les Valar parvinrent à le vaincre. Ne pouvant détruire un esprit qui fut autrefois l'un des leurs, ils le jetèrent dans le Vide au-delà des Cercles du Monde. Un Maiar corrompu choisit de reprendre son flambeau : Sauron. Il jura de finir l'œuvre de son maître et de dominer la Terre du Milieu. Mais est-ce vraiment son seul objectif ?

Il est écrit qu'à la fin du monde, Valar et Maiar y rejoindront leurs frères, et avec eux les Eruhíni, les enfants d'Illúvatar, apparus sur Arda.

Alors, une nouvelle grande musique retentira : plus puissante que la première, elle sera sans défaut, pleine de sagesse et de tristesse, et d'une splendeur incomparable. »

Hélène referma le livre d'un coup sec. Elle détestait lire ce passage. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle relise ça, chaque année, le jour de son anniversaire ? C'était une tradition dans sa famille, que chaque membre suivait depuis des millénaires, sur Terre.

La jeune femme fut tirée de ses pensées par un cri. Avec un léger sourire, elle sortit du bureau et traversa le couloir jusqu'à une chambre d'enfants. Elle alla jusqu'à un berceau et se pencha pour prendre un bébé dans ses bras.

« Tout va bien, Ellora ! Ne pleure plus, ma chérie », dit la jeune femme.

L'enfant fixa la femme de ses grands yeux bleu sombre. Hélène sourit. C'était tout de même curieux, la façon dont son bébé réagissait face à ce qu'on lui disait ou ce qu'elle entendait. À croire que la petite comprenait déjà tout, alors qu'elle n'avait que six semaines !

La porte s'ouvrit, un homme entra dans la pièce. Hélène lui offrit un sourire auquel il répondit.

« J'allais justement la consoler, mais je vois que tu as pris la relève », dit l'homme.

« J'ai fini mon… travail, je pense que je peux m'accorder un peu de temps libre avec notre fille. »

Le visage de l'homme se fit plus grave.

« Tu sais qu'en temps normal, il faudra lui apprendre toute l'histoire à son anniversaire, l'année prochaine ? »

Hélène fronça des sourcils.

« Steve, elle n'aura qu'un an, voyons ! Elle n'y comprendra rien. »

À ces mots, le bébé se mit à vagir. Avec un soupir, Hélène la berça dans ses bras. Steve attendit qu'elle se soit endormie et remise dans son berceau par Hélène pour entraîner cette dernière hors de la chambre.

« Chérie, je te comprends, tu sais ? C'est très dur pour moi aussi. »

« Ça l'est pour chacun de nous », dit Hélène.

Elle porta la main à son cou, où se trouvait une chaîne dorée au bout de laquelle pendaient deux magnifiques perles de cristal en forme de goutte d'eau.

« Tout ira bien. Nous sommes là pour elle. Et notre fille aura une vie semblable à celle de tous nos ancêtres. Il ne lui arrivera rien », dit Steve.

Hélène regarda son mari avec gravité.

« J'espère que tu as raison », dit-elle, en se blottissant dans ses bras.

Ils restèrent ainsi un moment, comme si cette étreinte pouvait les protéger du destin.

Soudain, un bruit retentit en bas. Le téléphone !

« Et zut ! C'est sans doute un client. Excuse-moi », dit Steve.

Hélène le laissa descendre. Son mari était agent immobilier. La jeune femme était jardinière, mais elle était en congé maternité pour le moment.

Cependant, personne ne savait qu'elle avait un don, et ce depuis sa naissance : elle avait une étonnante main verte. Elle tenait ce don de ses ancêtres. Tous protégeaient un secret, un très lourd secret lié à ce texte qu'ils avaient pour coutume de lire chaque année, le jour de leur anniversaire, pour ne pas oublier d'où ils venaient, ni ce que signifiaient les pouvoirs qu'ils avaient reçus.

Steve, lui, avait le pouvoir de changer en pierre tout ce qu'il touchait. Tous deux descendaient de deux branches différentes de la même famille, séparées par plusieurs millénaires.

Et leur enfant avait sans nul doute hérité de pouvoirs, elle aussi. Mais lesquels ? Hélène l'ignorait, mais elle priait intérieurement pour qu'ils ne soient pas trop grands ni durs à gérer.

Elle était loin de se douter que son vœu ne serait jamais exaucé. Elle et son mari l'apprendraient à leurs dépens, quinze ans plus tard.


Et voilà ! Qu'en pensez-vous ? Je continue, ça vous intéresse ou pas ? Dites-le-moi par review, siouplaît !