Bonjour bonjour ! °^°
Je vous annonce enfin la publication de ma première fanfiction -première que j'écris, sûrement pas, mais première que j'ose publier, oui !- !
Voici donc le chapitre 1 !
J'espère très fort qu'il vous plaira héhé.
Disclamer : Les personnalités de Mathieu Sommet lui appartiennent. Mathieu Sommet s'appartient.
- Tu n'étais qu'un prototype, gamin.
- Tu finiras bientôt comme moi si tu continues tes réflexions malsaines dans l'émission.
Un rire rauque, machiavélique et carnassier éclata de la part du premier interlocuteur, résonnant dans la pièce froide et lugubre. Les recoins sombres de celle-ci se mirent en mouvement, et on pu apercevoir une dizaine de silhouettes se relever. Un fragment de faible luminosité permit d'illuminer leur visage. Tous identiques. Tous ayant sensiblement le même âge. Un petit bouc médiocre, des cheveux châtains rebelles, deux sourcils en forme de gouttes et de magnifiques yeux bleus. L'une de ces silhouettes s'avança entre les deux individus se parlant sauvagement, l'un habillé d'une chemise et d'une veste de costume sombres, l'autre vêtu d'une simple cravate. Les poils de jais et de neige et les boutons de couture noirs de la personnalité pacifiste brillaient à la lumière diffusée par une unique ampoule pendant du plafond. Elle leva les bras en signe de paix et s'interposa dans l'altercation, ne redoutant pas de se mettre légèrement en danger, au vu de la situation bancale.
- Calmez-vous les mecs. Personne n'était un essai, et personne ne sera enfermé.
- Et qu'est-ce que tu crois qu'il se passe en ce moment, l'animal ? Ferme ta gueule de panda !
Le dit-animal poussa un profond soupir exaspéré. Las, il décida de retourner vers le groupe et de laisser les deux semblables continuer de régler leurs comptes. Un jeune d'une douzaine d'années qui était resté dans un coin, les genoux remontés contre son torse, se leva précipitamment pour se jeter dans les bras de l'homme en kigurumi.
- Que se passe-t-il, Panda ? Où est Ma-Mathieu ? Et pou-...
- Je ne sais pas, Geek, l'interrompit Maître Panda. Je ne sais pas.
Une seconde dispute éclata à l'opposé. Un homme vêtu d'un costume de moine bénédictin et un autre coiffé d'un haut-de-forme, le visage blanchâtre, s'accrochaient brutalement. Cette querelle en engendra d'autres. On aurait pu comparer ce phénomène à celui des vagues révolutionnaires qui provenaient du pays de Tonton Lénine lors de certaines heures sombres de la Great War. Tous les individus hurlaient plus ou moins fort, pour des raisons toutes plus futiles les unes que les autres. Leur excuse principale pour semer la panique était la jalousie. Les oubliés remplacés par les nouveaux, les secondaires moins mis en avant que les principaux. Seuls le Panda et le Geek restaient à l'écart, observant leur famille se briser bruyamment, tel un puzzle qu'on diviserait sans pitié aucune, massacrant les pièces à coup de poignard. Leurs liens fragiles mais néanmoins inébranlables venaient de connaître un terrible déclin. Le chanteur en était là dans ses réflexions lorsque soudainement, le sol se mit à trembler. La lumière dorée et tamisée se transforma en un rouge sang inquiétant. Les personnalités se turent immédiatement, y compris le seul camé du groupe qui pourtant répétait inlassablement son dicton favori depuis le début de l'étrange situation.
- Alors là je n'y crois pas ! s'indigna une voix fluette et féminine au beau milieu du silence insoutenable. Mathieu m'oublie une seconde fois !
Mais le schizophrène n'y était pour rien en ce qui concernait la boîte de verre aux dimensions démesurées qui se rapprochait et menaçait de séparer les entités une bonne fois pour toute de leur créateur.
La silhouette de ce dernier se dessinait d'ailleurs faiblement derrière l'écran translucide. L'homme aux soyeux cheveux châtains était agenouillé, son regard bleu sans expression aucune fixant le sol sombre de son cerveau envenimé par la maladie. La boîte fondit sur les personnalités multiples du schizophrène qui, trop choquées pour dire quoi que ce soit, se rendirent à la Raison. Elle les enferma violemment pour ainsi guérir son patient, devenant pour toujours leur éternel cachot.
Voilà, un peu court certes, mais c'est aussi une sorte de prologue.
J'espère qu'il vous a plu !
N'hésitez surtout pas à me laisser des reviews pour tous commentaires positifs et négatifs, tant que cela est constructif, et surtout, correcteurs d'orthographe.
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Et je vous dis donc à dans deux semaines pour le chapitre 2 !
Keur, amour et paix. 3
