«Quand un personnage vient de naître, il acquiert aussitôt une telle indépendance, vis-à-vis même de son auteur, que tout le monde peut l'imaginer dans une foule de situations où jamais l'auteur n'a songé à le mettre; il peut même parfois acquérir une signification que l'auteur n'a jamais pensé à lui donner !»

Six personnages en quête d'auteur, PIRANDELLO.

Cet article contient le mot «fanfiction» complet pas moins de 36 fois et un ton sarcastique, je plaide coupable.

Définition de la Fan-fiction : Histoire utilisant des personnages déjà présents dans une œuvre, écrite par des fans et publiée généralement dans des fanzines ou sur internet. (orthographes, fan fiction, fan-fiction, fanfiction, fanfic, FF...)


INTRODUCTION: Vous l'aurez très certainement remarqué et compris, je suis pour la création de fanfictions et je ne pense pas que quiconque pourra me faire changer d'avis. Est-ce être fermé d'esprit que cela ?

Sachez que je me suis renseignée sur les raisons qui font que la fanfiction est un genre à proscrire, à bannir, à haïr. Car on ne sait jamais, peut-être que j'allais aveuglement dans la Fanfiction, que la raison m'aurait quittée...

Je n'ai en aucun cas été convaincue.

Ici, je vous donne les liens vous amenant aux arguments que les anti-fanfictions donnent. De grands auteurs, connus ! Eh oui, qui ne connaît pas l'illustre George R.R. Martin ? (Le trône de Fer pour les moins au courant)

Ce qu'il dit du genre.*

Bien sûr, vous pouvez être d'accord avec, on est en démocratie. Cet article est d'ailleurs posté ici pour vous faire réagir que ce soit positif ou négatif (ce qui n'exclut pas la bienséance et la politesse !) Donnez-moi des arguments, je vous en prie et autres que ceux donnés, par pitié, je vous écouterai/lirai et me ferai une joie de vous répondre.

Il y a aussi Diana Gabaldon**. Je crois que c'est une de celles qui m'ont faite le plus rire. Ou pleurer, ça dépend. Robin Hobb (c'est presque burlesque), Rick Riordan, Orson Scott Card sont à citer, mais vous trouverez tout cela ici ***.

Transition en béton.

Moi-même, j'écris. Certes de la fanfiction, mais pas que. J'ai d'assez gros projets personnels qui ne sont basés sur aucun des univers déjà conçus, du moins consciemment (c'est difficile de créer alors que tout existe déjà).

Alors, je me mets à la place de ces auteurs qui se sentent horriblement bafoués, salis par leurs fans. Décidément, je ne les comprends pas.

Certes, ils ont raison, parmi les fanfictionneurs, il y a de vrais cons. Mais, très chers, n'appliquez pas cela qu'à eux. Il y a des auteurs très cons, des journalistes très cons, des hommes politiques très cons, des gens très cons partout. Des humains. Je ne défends pas cela, au contraire. Un fan qui vient insulter son auteur « favori » parce qu'il n'autorise pas la fanfiction n'est pas très intelligent et lui manque de respect, c'est clair. C'est même ridicule.

Alors, je vais répéter ce que tout le monde a déjà dit : La fanfiction n'a pas pour but de salir l'auteur mais d'en continuer l'œuvre, de l'améliorer (c'est peut-être ce qu'il y a de plus dur à entendre), de lui faire un hommage. Ce n'est pas un vol.

S'il y a apport matériel avec une fanfiction, un quelconque profit de cet ordre, ce n'est plus une fanfiction mais bien du plagiat, on est d'accord ! Si le fan se met à croire qu'il possède les personnages, l'univers ou l'histoire qu'il a créé avec, c'est du plagiat (bien que le cas des UA soit controversé selon moi). Alors, sur ces points, je conçois que l'auteur original se sente offensé et se défende.

Transition monstrueuse.

Certains pensent que dans la fanfiction, il n'est pas louable d'écrire avec des contraintes, avec les règles que leur imposent un monde. Let me laugh.

Cela se fait et pas que de nos jours. Déjà, rien que l'idée de créer un monde nous impose des contraintes. Exemple, si on veut faire un univers purement Steampunk, on évitera l'écueil d'y placer une Clio si elle ne marche pas à vapeur. Avoir des contraintes, pour un poète, sera de dire ce qu'il souhaite dans un sonnet avec des vers en alexandrins ! Est-ce que cela n'est pas louable ? Allez donc titiller Hugo et Baudelaire, qu'on en rigole -argument d'autorité placé.

Alors oui, on nous dira toujours « il faut s'affranchir des règles et des contraintes » mais le fait de vouloir s'affranchir de ces règles n'est-il pas déjà une règle que l'on s'impose ? Ahaha. Dans ce cas, on retrouve des pièces de théâtre romantiques qui font des pieds-de-nez aux classiques, Hernani, par exemple. On a le contemporain, aussi. Tout cela n'est-il pas régi par des règles ? Bref.

Vous vouliez dire, je suppose, écrire sur un monde qui a été inventé par un autre, puisqu'on parle de la fanfic. Ce n'est pas louable, dites-vous ?

Vous connaissez la littérature du XVIIe siècle ? Les idées de l'Humanisme ? L'originalité était à l'époque considérée comme une démonstration d'égo misérable alors que reprendre des œuvres illustres vous amenait la gloire, la reconnaissance et l'excellence !

Mais je vous vois venir. Il n'y a pas (tout est relatif) de travail de recherche aussi conséquent que celui de l'auteur original, il est vrai que ceux qui font de la fanfiction sur le Seigneur des Anneaux n'ont pas inventé le langage des Elfes, ni étudié des comportements ethniques pour les réinvestir dans leur histoire, ils ne font rien que les utiliser dans d'autres circonstances.

Cependant...

L'auteur de ff se doit de connaître l'univers dans lequel il évolue par cœur afin d'y être le plus fidèle et crédible possible. Le but premier d'une fanfiction étant celui-ci. (C'est ce point que je vais défendre tout au long de cet article d'ailleurs. Je suis une plus grande connaisseuse du monde d'Harry Potter, veuillez me pardonner -ou non- mes éventuels non sens concernant les fanfictions s'appliquant à d'autres mondes.)

Quelqu'un qui écrit un livre réaliste, disons Balzac pour rire, devra être le plus fidèle à l'univers qu'il décrit c'est à dire celui dans lequel nous vivons (enfin, à l'époque au XIXe). Autrement dit, le réel. Un fan vit plus ou moins dans l'univers créé par son auteur et instaure donc son propre Réalisme. Voire Naturalisme pour les plus masochistes d'entre-eux. Devons nous cracher sur Balzac parce qu'il a écrit sur une société qui existait déjà, sur l'œuvre de Dieu/Allah/Yahvé (...) pour les plus croyants d'entre-nous, sur celle de la Terre pour les plus sceptiques ? Ce que ne conçoivent pas les auteurs qui sont contre la fanfiction, c'est que l'on vive dans LEURS univers, que notre imagination se les approprie et que c'est POUR CELA que nous les aimons/adulons tant.

« Oui mais vous êtes pas obligés d'écrire sur nous, nananananère. »

Pourquoi pensez-vous que l'on écrive des fanfictions ? Pour ne pas me répéter : Vous rendre hommage. Mais si cela ne vous importe peu, dites-vous simplement que c'est le même désir que vous : Écrire, y prendre du plaisir et partager. Sauf que nous, on a l'argent en moins et on s'en bat la plume. A vous de voir si c'est un mérite ou pas...

La fanfiction ouvre également de nouvelles perspectives et perceptions de l'univers original. C'est, comme je le disais plus haut, peut-être quelque-chose de difficile à concevoir pour l'auteur qui pense son œuvre achevée (mais quelle œuvre l'est vraiment?) et qui la voit démantelée, reconstruite, terminée autrement etc, par quelqu'un d'autre qu'il ne connaît ni d'Ève ni d'Adam. C'est que ça colle un coup à l'égo, tout cela. Ce que la fanfiction reflète c'est l'opinion de vos lecteurs sur votre écrit. Une forme de critique dissimulée. La plupart des auteurs en désaccord avec la fanfiction ne l'acceptent pas et se braquent en pensant qu'ils ont toujours eu le monopole de leur œuvre et de leurs personnages, qu'il n'y a qu'eux, les Maîtres Incontestés, qui ne puissent voir toutes les failles qu'ils ont tenté de gommer du mieux qu'ils pouvaient. Il n'y en a pas d'insoupçonnées, bien sûr. Ils ne veulent pas que quelqu'un qui ait aimé leur histoire la reconsidère autrement. Parce qu'il ne peut pas y avoir mieux, n'est-ce-pas ? Ou est-ce simplement la peur qu'on leur vole la vedette... ? Dans tous les cas, je ne vois que la démonstration d'un narcissisme surdimensionné. C'est bien connu, chez les auteurs, de toute façon. Veuillez m'éclairer, sinon.

La réécriture a, de tous temps, été présente depuis le début de l'humanité. C'est grâce à cela, la reprise d'une chose déjà existante, que l'on a pu apprendre de nos erreurs et é-vo-lu-er. Vous savez, à l'époque de la préhistoire, on narrait des histoires sur les murs, on y dessinait des bisons et des mammouths, des scènes de chasse... Il y a beaucoup de récits similaires dans pas mal de grottes différentes ! Et on trouve ça merveilleux, n'est-ce-pas ? De génération en génération, ils se transmettaient les histoires, la manière de les dessiner, ils apprenaient à chasser grâce à elles, etc... De même pour les contes qui au fur et à mesure du temps se sont enrichis, amplifiés, jusqu'à atteindre la forme que nous connaissons maintenant (et qui évolue encore). J'ai encore l'exemple des mythes, maintes fois repris dans la grande littérature. Dom Juan, la passante, Salomé, Sherlock Holmes... Tant de personnages qui, au départ, peuvent nous sembler peu importants puis deviennent puissants et inspirants tant ils restent ancrés dans nos esprits. Ils traversent le temps, ils sont vivants dans nos têtes, ils défient les écrivains. Tout comme vos personnages à vous, auteurs que l'on admire, nous défient d'écrire sur eux. Ces personnages, pour nous, auteurs de fanfictions, deviennent des mythes que l'on souhaite perpétrer. Et si vous trouvez ça moche, eh bien, franchement, je crois que je ne peux rien pour vous.

On dit aussi que les auteurs de FF écrivent sur des univers déjà préexistants pour s'attirer plus de lecteurs, voguer sur le succès déjà mis en place. En gros, c'est la comparaison à peine dissimulée à un parasite. Merci pour eux, déjà. Ensuite, je pense que oui, il y a certainement des gens qui font ça. Mais cela ne s'applique pas seulement à la fanfiction, il y a des musiciens qui composent dans des styles en vogues, des films qui utilisent les mêmes scénarii pour avoir du succès, des auteurs, pareillement, qui écrivent des histoires de vampire pour... Enfin, nous ne nous étendrons pas sur le sujet. ;) Je ne crois pas que cela soit une majorité, malgré tout dans la FF. Oh, bien sûr, cela est pertinent si l'on pense aux Univers Alternatifs, que l'auteur crée de toutes pièces et où il y utilise les personnages d'HP, par exemple. Mais sincèrement, cela vole-t-il réellement le succès de l'auteur original ? Car les lecteurs sont avant tout des lecteurs d'Harry Potter qui recherchent la diversité de ses personnages. Et souvent, les personnages qui ne ressemblent que peu aux vrais sont vite lynchés et abandonnés à leur triste sort. Alors le succès d'un auteur de fanfiction va accroître le succès de la fiction originale, car il aura nourri les imaginations, continué de faire vivre les persos, de les faire apprécier du public. C'est un coup de pub toujours intéressant. Grâce à la fanfiction, le souvenir de l'original reste présent et souvent fortement enthousiaste.

Oui mais...

« Mes personnages se retrouvent maltraités, sortent entre eux, deviennent niais/mauvais... »

Il est clair que les fanfictions, tout comme les œuvres originales, comportent des failles sans nom. Je ne me voile pas la face, je sais très bien que ça regorge de fantasmes sexuels, d'OOC, de bêtises en tous genres, qui plaisent plus ou moins aux lecteurs. Tout le monde se met à écrire et c'est bien ça le problème. Il y a autant d'écrits, d'histoires inventées que de fans divers et variés. Ce qui crée forcément des choses, des trucs et des machins qui n'ont sans doute rien à voir avec l'œuvre véritable. C'est malheureux, mais cela arrive aussi dans tous les domaines. Combien de suites de films n'auraient pas dû voir le jour ? Doit-on, pour cela, blâmer toutes les suites de films ? Par extension au « tout le monde fait quelque-chose », prenez des Podcasts sur Youtube. Il y a plus de mauvais ou très moyens podcasteurs que de très bons et nous n'allons pourtant pas enterrer le Podcast parce que certains ne sont pas doués. Mais là, nous nous éloignons du domaine de la « propriété » qui intéresse les anti-ff, c'est pourquoi il vaut mieux garder l'exemple du film. Bien sûr, pour faire un film, on a acheté des droits, tout cela est « légal » (enfin, de ce qu'on en sait). Mais encore une fois, pour un film on se fait de l'argent contrairement à une fanfic.

D'ailleurs, saviez-vous que des fanfilms ont été créés ? The Hunt for Gollum, est un exemple. Et les fanarts, en parle-t-on ? C'est plus flatteur, à vos yeux, de voir vos personnages illustrés sur un tableau plutôt que dans une histoire ? Il est plus difficile de filmer ou dessiner un château que de le décrire, à votre avis ? Je m'en remets aux auteurs pour me répondre, mais à mes yeux c'est équivalent, du moment que le talent et l'imagination sont là. On ne parle jamais de ces deux formes-là, c'est toujours la fanfic qui prend. Et pourtant, il y a de très mauvais fanfilms et d'horribles fanarts. Tout comme il y a de très mauvais films et d'horribles œuvres d'art.

Les goûts et les couleurs...

Vous savez, la fanfiction est aussi un perpétuel renouvellement de l'œuvre principale. Sur un groupe, au lieu de ressasser sans arrêt une scène du bouquin qui aurait pu et aurait dû, qui est et restera immuable, on la vit. Elle permet aussi de rendre l'attente d'une suite moins insupportable. Elle n'est pas là pour supprimer l'auteur-créateur, lui voler ses petits sous et son boulot. A force de le dire, j'espère que ça s'intègre. x)

Passons maintenant au fameux argument-choc utilisé par les contestataires, regardons-le d'un peu plus près. Feu Marion Zimmer Bradley.

MZB encourageait vivement la fanfiction à ses débuts, elle disait, d'après cette source° : « Si d'autres souhaitent jouer dans mon monde de fantasy, qui suis-je pour claquer la porte et demander d'une voix revêche qu'ils construisent leur propre monde ? »

Ce que vous offrent ceux qui s'appuient sur son existence pour leur argumentaire anti-ff c'est l'image de la victime qui s'est vue déposséder d'un livre à cause d'une fan... Admettons.

Sauf que quand on lit les faits, ô surprise, elle a voulu de son plein gré reprendre l'idée de la fan en question afin de l'utiliser dans son œuvre et, re-surprise, ça n'était pas la première fois. La fan n'a pas accepté l'offre, apparemment, et cela a tout fait flancher.

Le problème, je suppose, ce n'est pas uniquement la fanfiction. MZB a fait des erreurs en travaillant de près avec des auteurs de fanfiction. Elle publiait, visiblement, elle-même dans son propre fanzine. Alors la frontière entre l'œuvre de départ et la fanfiction est devenue quasi-inexistante, c'était, à force, une co-écriture plus qu'une œuvre à part entière. Surtout que Ténébreuse était en cours, elle n'était pas aboutie comme la plupart des œuvres présentes dans la Ff. Je ne dis pas qu'elle n'a aucun mérite, en effet, c'est bien elle qui a créé l'univers. Mais je pense qu'elle s'est un peu laissée emporter par ce courant au point de se mêler à ses fans ce qui a créé ce conflit regrettable. Il faut savoir faire une distinction.

La fanfiction peut donc représenter un danger pour les droits de l'auteur ?

Oui, si elle prend le dessus vis-à-vis de l'œuvre réelle. Tant qu'elle reste par des fans pour des fans (et non pas pour l'auteur), considérons la comme un loisir, un beau loisir.

Le mot de la fin ? (enfin !)

Il faut respecter lorsqu'un auteur ne veut pas que l'on fasse de fanfictions sur son ouvrage. Il est normal qu'il estime que son labeur est sien, c'est humain, on n'y peut rien, même si c'est horriblement frustrant. Vous trouverez la liste de ceux qui ne l'autorisent pas facilement sur internet. Leurs arguments sont certes en papier mâché, mais respectez, malgré tout, leur volonté. Vous les aimez quand même, hein ? Ne les faites pas enrager inutilement (ne risquez pas non plus d'attiser leur haine viscérale envers vous, ce serait dommage).

Quant à moi, j'ai de la chance d'écrire des fanfictions sur HP dont l'auteure, la merveilleuse et fantastique (oui on a compris) J.-K. Rowling, accepte l'écriture de fanfictions sur son monde prodigieux (des fleurs, des fleurs). Grâce à elle, mon style a beaucoup changé, ma plume est plus acérée, j'ai pu prendre un peu plus confiance en moi et peux me lancer dans mes propres projets avec moins d'appréhension.

CONCLUSION : Je suis pour à la vie, à la mort. Si vous êtes d'accord, vous pouvez m'acclamer.

PS : Je vous autorise à faire des fanfictions avec cet article, huhu. Mais n'oubliez pas le disclaimer !


A copier coller dans la barre d'adresse sans les espaces comme d'habitude.

* etude. fanfiction. free. fr / grrmartin. php

** etude. fanfiction. free. fr / gabaldon. php

*** etude. fanfiction. free. fr / auteurspro. php # non

° etude. fanfiction. free. fr / affaire_mzb. php

Le squelette apparent est fait exprès (introduction, transition). J'ai publié dans la catégorie Harry Potter car je lis et écris dans ce fandom principalement.

Alors, alors ! Avant que vous ne me lanciez des pierres, j'ai publié cet article ici car j'ai eu envie que la communauté fanfictionnaire réagisse un peu vis-à-vis de cela. Réfléchisse, surtout, comme moi j'y ai réfléchi ! Et j'ai envie de savoir ce que vous pensez de tout cela.

Maintenant, oui, ce texte comporte des défauts majeurs : il est subjectif, a un argumentaire basé sur une seule source, ne défend que la thèse de la bonne fanfiction et n'est pas forcément super organisé. Je n'ai pas l'habitude de faire des textes de ce genre, veuillez m'en excuser. Mais justement, vous pouvez vous appuyer sur ses failles pour critiquer mes arguments et remettre en question mon point de vue.

Gardez une chose à l'esprit ! Il a pour seul but d'être partagé, de discuter (calmement & toujours poliment) et d'observer.

Kisses,

Onirybrius.