Voici l'avant première de :
PS : Excusez les fautes d'orthographes, je ne suis pas très bonne dans cette matière.
Oublie-moi, aime-moi.
Leurs parents étaient en pleine dispute. Comme souvent ces 3 dernières années. Mais là, c'était de loin la plus violente de toutes leurs disputes. Dans la pièce voisine, deux jeunes enfants, à peu près âgés de 3 ans. L'une, une bambine toute joyeuse, avec ses cheveux blonds soleil et ses yeux bleus azur souriait en brandissant une peluche jaune et noir en forme d'ourson. Le second, qui ressemblait trait pour trait a la première, affichait une expression d'étonnement, considérant étranger l'oreiller qu'il tenait dans ses mains.
-Len, rega'de ! S'exclama la fillette en brandissant l'ours en peluche sous le nez dudit Len.
-Ah ? Un n'ours ? S'étonna Len, en riant.
La mère des jumeaux entra brusquement dans la pièce. Ses cheveux bruns étaient court, ss yeux marrons étaient brillants de larmes fraiches. Elle embrassa la joue de la fillette, avec tristesse.
-Ma chérie, tu vas rester avec Papa, d'accord ? Murmura-t-elle, en serrant sa fille dans ses bras.
-Maman ? Tu t'en vas ? Len, il reste avec moi !
-Non, Rin, Len il va venir avec Maman. Toi, tu vas rester avec Papa, et tu seras sage, d'accord ?
-Mais Maman… Pleurnicha Rin. Tu vas revenir, hein ?
-Je… Je ne sais pas, ma puce. Viens, Len on s'en va.
A contre-cœur, elle lâcha sa fille, prit son fils dans ses bras et sortit de la chambre sous les appels déchirant de la petite Rin qui appelait sa mère et son frère. Le père de Rin entra dans la chambre, en silence et s'accroupit devant la jeune enfant.
-Rin, Maman a dit que tu devais être sage. Mais tu ne dois pas écouter Maman. Tu as vu ? Elle t'a enlevé ton frère. Tu ne le reverras pas. Plus jamais tu ne reverras ton frère, tu comprends ? Maman est partie, et Len aussi. Murmura-t-il, en prenant sa fille dans ses bras.
Rin se mise a pleurée, serrant les cheveux violets de son frère dans ses mains. Les yeux également violets de l'homme exprimait une rage profonde, né d'un amour trop grand, et trop vite trahi. C'était le début de leurs histoire.
Celle de Rin et Len Kagamine, dont l'avenir heureux, fut séparé…
Nous nous retrouvons 6 années après la séparation des jumeaux.
-Rin, tu descends ! On part.
-Oui !
Rin dévala les marches. Ses cheveux avait poussé, elle les avait au épaules. Elle était vêtu d'une banal robe noir et jaune, accompagné de légère ballerines jaunes. A sa ceinture, pendait un étui de poignard, dont la garde scintillé d'ambre.
-Parfait, ma puce. On y va.
-Papa, un jour tu crois que je pourrais retrouver Len ? Demanda timidement Rin.
-Rin, je te l'ai déjà expliqué ! Tu as 9 ans, tu es grande, il faut que tu comprennes que Len ne reviendra pas, et que tu ne pourras pas le revoir. Allez, dépêche toi de monter, notre proie nous attends.
Et oui ! Le père de Rin était un tueur a gage. Et sa fille, son apprenti, doué dans l'art de tuer, malgré son jeune âge.
-M'man ? Murmura une petite voix.
Un jeune garçon de 9 ans marchait dans un couloir, s'arrêtant devant une porte.
-Mmh, Len… Il est 8 heures, qu'est-ce que tu veux ?
-Rin me manque… Quand est-ce que je vais la revoir ?
La jeune femme s'assit dans son lit, et alluma la lumière. Des tâches noirs virevoltèrent rapidement devant ses yeux, puis elle tapota la place a sa gauche.
-Viens, Len…
Sans se faire prié d'avantage, Len rejoignit sa mère, qui le serra dans ses bras, lui caressant les cheveux.
-Un jour, je te promets que tu la reverras, mon ange. Mais pour le moment, c'est Papa qui s'en occupe. Je t'assure qu'ils vont bien, d'accord ?
-Mais… Pourquoi vous êtes plus ensembles… On était bien, non ?
-Len, je te l'ai déjà dit. Papa et moi ont étaient trop différent. Nous sommes allés trop vite, on aurait du attendre un peu…
-Oui…
Len ferma les yeux. Dans son esprit, l'image de sa sœur devenait de plus en plus floue. Sa voix, il s'en souvenait a grande peine. Ils avaient trois ans, c'était normal…
Le sang éclaboussa les jambes de Rin, qui regardait le poignard dans sa main, un rictus satisfait sur les lèvres. 5 ans ont passés. Rin est donc âgée de 14 ans, à présent. Elle ne va pas au collège. Elle passe ses journées chez elle, avec son père qui la regarde grandir avec satisfaction.
-Voilà. C'est réglé.
L'image vague d'un jeune homme blond qui l'appelle lui vint à l'esprit. Elle le connaissait, mais impossible de situer un nom sur son visage. Avec un soupir, elle traîna le corps mort d'une jeune femme aux cheveux violets et le laissa comme sa, au milieu de la ruelle. Son père s'approcha d'elle, et lui embrassa le crâne.
-Tu as finie, ma puce. Viens, on rentre à la maison.
-Oui. Dit Papa, je peux te poser une question ?
Son père se raidit légèrement.
-Oui ?
-Est-ce qu'on a toujours était tout les deux ? Elle est où ma mère ? Est-ce que j'ai un frère ? Une sœur ?
-Ta mère est partie quand tu étais petite, tu ne t'en souviens pas. Du coup, oui on a toujours était ensemble, que tout les deux. Et oui, tu as un frère. Mais tu ne t'en souviens pas…
Gakupo était loyal. Il ne mentait pas à sa fille. Jamais. Il lui arrivait parfois de penser à Meiko, de songer que si elle n'avait pas découvert ses activités ils seraient encore ensemble, tous les 4… Peut-être devrait-il stopper sa fille avant qu'il ne soit trop tard ?
-Rin ?
-Oui ?
-Je vais être franc avec toi.
Il s'accroupit devant sa fille.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Murmura Rin, craintive.
-Tu ferais peut-être mieux d'arrêter de tuer, pour le moment. Ca n'apporte rien de bon. Tu vas faire ta dernière mission. Mais une petite, d'accord ?
-Mais…
-Rin, il n'y a pas de mais. Ca détruit des familles, ce que nous faisons. Et un jour, quand tu seras plus grande, si tu continues, sa détruira ta famille. Et sa te rendra malheureuse. Très malheureuse.
Silencieusement, Rin hocha la tête. Elle avait un frère. C'est tout ce qu'elle avait retenu. Le jeune homme qui l'appelait, son image se planta de nouveau dans son esprit. Elle entendit des cries, -ses cries ? – et des pleurs. Une promesse enfouit bien loin dans ses souvenirs…
Len éclata de rire, passant une main dans ses magnifiques cheveux blonds soleil. Ses yeux bleus azur étaient emplis de malice. Il claqua gentiment la tête d'une jeune fille aux cheveux bleus/vert, qui rit de plus belle.
-Hé, Len, ce n'est pas drôle ! Fit la jeune fille, entre deux éclats de rire
-Si ! Et si ce n'est pas drôle, pourquoi tu rigoles ? Pouffa Len, tentant de reprendre son souffle.
Un jeune homme aux cheveux blancs s'affala nonchalamment sur le banc ou se trouvait la jeune fille et Len.
-Pfiou, ce prof' ! Marmonna-t-il.
-Utatane Piko ! Que nous vaut cet honneur ? Pouffa Len.
-Roh, c'est bon Len, hein ! L'autre ma retenue juste parce que j'avais oublié mon cahier ! Miku, tu as encore des chewing-gums ?
Miku en envoya au jeune Piko, qui l'attrapa, enlevant le papier. Il fourra la gourmandise dans sa bouche, et se mit a mastiquer. Une grimaçe de dégout lui tordit le visage et il cracha le bonbon.
-Beurk ! C'est au poireau !
Miku et Len partirent dans un nouvel éclat de rire, se tordant sur leurs bancs comme des malades.
-Evidement, c'est Miku, qu'est-ce que tu crois ? Ironisa Len, en se reprenant légèrement.
Miku encore morte de rire, se tenait les côtes se roulant par terre, sous le regard surpris et moqueur des autres élèves. Mais bon, ils avaient l'habitude. C'était Miku Hatsune après tout !
-Len … Murmura une voix dans son esprit.
Len se raidit. Il reconnaissait cette voix ! Mais … Il n'arrivait pas à le remettre. Il voyait l'image de la jeune fille qui lui « parlait » mais impossible de...
-Rin. Lâcha-t-il soudainement.
-Hein ? Fit Piko, en se tournant vers son ami. De quoi, Rin ?
-C'est Rin ! Répondit Len, plongeant la tête dans ses mains.
Sa sœur. Son cœur se mit à danser dans sa poitrine. Il en était fou. Il rêvait de la revoir. Sa mère lui répétait sans cesse, qu'un jour ils se reverraient. Mais ce n'était jamais arrivé. Du moins, jusqu'à cette journée.
