Titre.Ce que femme veut

Ecrit pour la communauté dieuxdustade

Equipe/Joueur: Morgan, Gwendolyn Capitaine de l'équipe de Quidditch des Harpies de Holyhead lors de leur victoire sur les Busards de Heidelberg en 1953 ; quand le capitaine adverse (Rudolf Brand) la demanda en mariage à la fin du match, elle l'assomma avec son balai! Glynnis Griffiths jouait Attrapeuse sur le même match. (c'est dingue ce qu'on apprend dans l'encyclopédie, non ?)

Rating: K

Nombre de mots : 417 mots


Ce que femme veut…

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Gwendolyn était d'une humeur orageuse et, dans le staff, tout le monde rentrait la tête dans les épaules, espérant que sa colère se déverserait sur une autre victime. Le coach lui-même, deux mètres sous la toise, une barbe où on aurait pu s'abriter toute une famille de Botrucs et une voix à se faire entendre à l'autre bout du stade sans forcer, bref, le terrible bourreau des recrues filait doux.

La Capitaine pouvait être une crème de douceur et de dévouement quand l'envie l'en prenait. Lorsque Glynnis s'était blessée grièvement à la hanche, Gwendolyn l'avait recueillie chez elle à sa sortie de Sainte Mangouste et soignée avec dévouement. Cela n'empêchait pas qu'elle pouvait être la reine des garces et qu'elle donnait une toute autre définition à l'expression sexe faible.

« Non mais !! Pour qui il me prend, l'autre ahuri ! Une groupie écervelée qui va fondre à ses pieds comme une motte de beurre ! Et faire sa demande ainsi devant tout le monde !

—Moi j'ai trouvé cela très romantique.

—Tais-toi, Florisse.

—Oui, Capitaine.

—Tu ferais mieux de t'occuper de tes anneaux.

— Oui, Capitaine.

— Ne crois pas que je n'ai pas vu le coup où le Souaffle est passé parce que tu étais trop occupée à admirer l'arbitre. Et on en reparlera.

— Oui, Capitaine.

—Et ce n'était pas romantique. C'était d'une outrecuidance folle. Parce que j'ai accepté deux ou trois danses à la soirée de Gala de l'autre jour, il s'imagine quoi, lui ?

—Qu'il te plaît, ce qui vrai ?

—Tais-toi, Florisse.

—Oui, Capitaine.

—J'espère qu'il est en train de soigner sa bosse et son ego en regrettant son arrogance.

—Si je peux me permettre Capitaine ?

Quoi encore ?

— J'ai vu Gwenaëlle Skeeter l'aider à se relever. A mon avis, elle est tout à fait d'accord pour l'aider à soigner son ego. Et les femmes enceintes émeuvent les hommes, c'est bien connu.

— Cette petite peste ! Comme si ça ne lui suffisait pas d'avoir tellement cassé les pieds à son époux qu'il a préféré se barrer avec une harpie ! Elle cherche un remplaçant ! Mais ça ne va pas se passer comme cela. Rudolf est à moi ! »

Dans une envolée de robes de Quidditch, Gwendolyn quitta les vestiaires des Harpies telle une Amazone sur le sentier de la guerre. Les autres joueuses se détendirent visiblement et se sourirent les unes aux autres quand elles perçurent l'algarade qui commençait à s'élever de l'autre vestiaire.

Le pauvre Rudolf n'avait aucune chance !

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FIN.