Dimanche 7 Octobre 2012

Cher journal,

D'après Finch et Carter, je garde trop d'émotions en moi. Ils m'ont conseillé
tous deux de me confier à quelqu'un, c' est pourquoi j'ai décidé de suivre leurs
avis en écrivant un journal.
Je m'appelle John Reese, je suis un ancien commando et un ex-agent de la
C.I.A présumé mort. Normal, puisque c'est la C.I.A elle même qui a voulu me
descendre.
Grâce à mon employeur Harold Finch, je lave ma conscience en aidant les
gens, soit en les protégeant, soit en les mettant en prison. Mais attention, pas
question d'avoir recours aux forces de l'ordre, excepté pour l'intervention des
lieutenants Hélène Carter et Lionel Fusco.
Carter est une femme de caractère, droite dans ses bottes, pas comme moi, et
en plus c'est la seule à avoir réussi à me sortir d'une mise à mort orchestrée
par la C.I.A avec l'aide de Harold. On peut dire que ce jour là, j'ai eu chaud
aux fesses et je l'admire beaucoup pour ce qu'elle est. Lionel est un ancien flic
corrompu à qui j'ai laissé la vie sauve et depuis il m'aide pour mes affaires.
Finch est mon patron, un génie de l'informatique, un peu paranoïaque sur les
bords mais il est aussi mon ami. En fait il est mon seul ami.
Bon je dois te laisser, Finch m'a appelé, encore une sale affaire à régler.
A plus tard journal.

Lundi, 8 Octobre 2012
Cher journal,

Aujourd'hui fut une journée plutôt normale, du moins pour moi, Finch m'a
chargé de surveiller Anna Rodrigues, une brillante jeune avocate. J'ai
commencé par la suivre à distance, c'est plutôt ennuyant comme démarche
mais elle est nécessaire pour repérer ses amis, ses collègues et ses ennemis
potentiels. Autant dire pour une avocate juridique, la liste de ses ennemis est
six fois plus grande que la liste des nom de mon répertoire. Bon je m'égare là,
donc je la suivais quand j'ai eu un appel de Lionel m'avertissant que la police
avait retrouvé un ancien client de maître Rodrigues qui a été victime d'une
intoxication aux plomb. D'après Lionel, la victime, Armendo Suares, n'avait
pas moins de vingt-six balles de calibre neuf millimètres dans le corps.
Durant l'après-midi, je suis allé déjeuner au Soleil levant pas loin du quartier
chinois, à New York avec Carter pour lui demander le casier de Suares, je
voulais découvrir si il n'y aurait pas un lien avec mon affaire et, comme
toujours, il ne m'aura fallu que dix minutes pour la convaincre de me le
remettre. Mais à part ça, j'ai adoré passer du temps avec elle. Je crois que je
suis en train de faire la plus grosse erreur de toute ma vie: celle de tomber
amoureux d'elle et ça,c'est vraiment pas bon pour sa santé. Si la C.I.A apprend
par je ne sais quel moyen que Carter m'aide, ils la tueront sans hésiter et si ils
savent que j'en suis fou alors ils la tortureront puis l' exécuteront et tout ça
par ma faute.
A bientôt, je suis claqué mais ça fait quand même du bien de se confier même
si c'est à un vulgaire cahier.

Mardi, 9 Octobre 2012

Cher journal,
Aujourd'hui fut une journée plutôt difficile, j'ai réussi à me faire passer pour
un ouvrier qui a des ennuis avec son patron aux yeux de maître Rodrigues. Elle
croit que je veux poursuivre mon employeur pour harcèlement moral, quoi que
en quelque sorte, c'est un peu vrai, Harold sait où je me trouve et m'appelle à
n'importe quelle heure du jour comme de la nuit. Bon, je sortais du bureau de
maître Rodrigues quand je l'ai entendu hurler. Je me suis dépêché à rentrer
dans son bureau et là je suis tombé sur un homme chauve, qui mesurait au
moins deux mètres dix. A ce moment là, je me suis senti petit et pourtant je
mesure un mètre quatre-vingt-huit donc c'est pour dire. Il était en plus d'être
grand, très costaud, il pesait dans les cent cinquante kilos minimum. Il avait
sur sa nuque le tatouage de la mafia cubaine. Bref, il était en train de la
braquer quand je suis arrivé.
On a commencé à se battre. Résultat, j'ai eu deux côtes froissées mais lui il a
fait un saut de l'ange du troisième étage mais il n'est pas mort, il a juste
quelques os brisés. Demain, j'irai l'interroger pour savoir ce qu'il voulait à
Rodrigues.
Ps : A cause de cet idiot ma couverture est foutue, j'ai dû lui dire qu'elle était
en danger, et qu'elle risquait de mourir avant l'heure.
Après cet accident avec cet imbécile, Carter est venue au début pour me
sermonner sur le fait de balancer les gens du troisième étage d'un immeuble
mais quand elle a vu que j'étais blessé, elle m' a ramené à mon hôtel pour me
reposer.
Sur ce, je te laisse, j'ai des antidouleurs à prendre et puis dodo.

Mercredi,10 Octobre 2012

Cher journal,

Je suis allé interroger mon nouvel ami. Il s'appelle Luiciano Navares, et c'est lui
qui a, en plus de menacer Rodrigues, tué Suares. Il m' a dit que c'est Antonio
Conchigni, dit El diablo pasado, qui lui avait ordonné de les flinguer tous les
deux.
J'ai déjà entendu parler de El diablo pasado, ce gars à plus de meurtres sur la
conscience qu'un marines en Afghanistan, d'après certains de mes ex-collègues
de la C.I.A, il aurait immolé plusieurs chefs des mafias russe, mexicaine et
cubaine devant leurs propres hommes pour avoir une domination total sur la
ville. Bref, Navares m'a aussi révélé que Conchigni voulait la tête de Rodrigues
et de Suares parce que Suares avait des informations compromettantes et les
avaient remises à Rodrigues pour constituer un dossier. C'est fou comme les
criminels sont de vraies balances quand on les jette du troisième étage d'un
immeuble juridique.
Midi-trente, un des hommes de Conchigni a descendu Navares à l'hôpital et
d'après les caméras de surveillances que j'ai visionnées, Navares m'a non
seulement vendu moi mais aussi le lieutenant Carter et quand je suis arrivé à
elle, son appartement montrait des signes de lutte et des traces de sang. J'ai
décidé d'aller chez Harold, à qui j'ai confié la protection de Rodrigues pour
l'interroger sur le dossier qu'elle constituait avec Suares. Je jure que si il lui
arrive quelque chose, je tuerais tous ceux qu'ils lui auront fait du mal et en plus
je me le pardonnerais jamais.
A plus tard, j'ai beaucoup de boulot.

Jeudi, 11 Octobre 2012
Cher journal,

Aujourd'hui fut une journée pleine de déceptions, je suis allé questionner
Rodrigues, elle m'a dit qu'elle avait tous les éléments prouvant l'implication de
Conchigni dans trois meurtres, trafic de drogue, d'armes et d'êtres humains.
Je suis en train de perdre pied. Si ce salaud détient Carter, j' ai peur de la
retrouver dans le fin fond de l' Hudson, les pieds plongés dans un bloc de
béton.
j'ai passé toute mon après-midi à rendre visite aux petits dealers et
maquereaux qui travaillaient pour Conchigni et au moment où j'avais perdu le
peu d'espoir qui me restait, un certain Estéban Salvatores, un proxénète de
Hill Street, m'a dit qu'il utilisait régulièrement un entrepôt à Harlem, au nord
de New York entre la quatrième avenue et Degraw street. Il faut avouer qu'il
était persuadé d'être en train de le brûler dans le dos à coup de fer à souder
mais en fait j'ai juste utilisé le bon vieux truc du steak cuit derrière lui et tout
lui barbouillant le dos de crème glacée, quel dommage de gâcher ainsi de la
glace.
Sur ce, je te laisse, j'ai trois AK47, deux Magnum 44 semi-automatique et
quatre 9mm baréta à nettoyer. Sans compter les couteaux de combats à
aiguiser. Demain sera une vrai boucherie, je ne laisserai aucun de ses types s'en
sortir s'ils font du mal à Carter.

Vendredi, 12 Octobre 2012

Cher journal,
j'ai enfin retrouvé Carter, Salvatores avait raison, elle se trouvait bel est bien
dans cet entrepôt. Malheureusement, il y avait une demi douzaine de malabars
qui surveillaient les alentours. Cependant, à la C.I.A, on vous apprend à entrer
dans un bâtiment en un clin d'oeil. J'ai fait le tour du bâtiment. Là, la sécurité
était beaucoup moins importante, il n'y avait seulement que deux gars qui
étaient armés de kalachnikovs. Je m'en suis débarrassé avec une certaine
facilité, après leur avoir démoli les rotules à coup de 9mm. Puis, je me suis
introduit dans le bâtiment où je suis tombé sur Conchigni et là, mon sang n'a
fait qu'un tour. Cet enfoiré était en train de la battre avec une crosse de
magnum 357. C'est à ce moment là que je me suis approché de lui par
derrière et, d'un seul geste, lui ai brisé la nuque. Les autres malabars ont suivi,
je les ai tous tués avec l'AK47.
je l'ai prise dans mes bras aussi tendrement que possible, elle était inconsciente
et couverte de coups, de bleus et de contusions sur le visage, les bras et quant
au reste n'en parlons pas. je l'ai conduite chez Harold qui avait appelé une de
ses connaissances qui était chirurgien.
Pendant que le docteur auscultait Carter, je suis allé parler à Rodrigues pour
lui dire qu'elle ne risquait plus rien et qu'elle n'aurait pas à poursuivre
Conchigni pour ses crimes. Naturellement, je ne lui ai rien dit sur le fait que
lui et ses gars étaient en plein milieu de bear mountain, à state park, six pieds
sous terre.
je te laisse, je vais me coucher.

Samedi, 13 Octobre 2012

Cher journal,
Je suis resté toute la nuit avec Carter, d'après le médecin elle va s'en sortir
mais risque d'avoir un sacré mal de tête quand elle se réveillera. Peu après,
Harold est venu me parler, il m'a dit de dire à Carter ce que je ressentais.
Bien entendu, je lui ai dit clairement que c'est de ma faute si elle est sonnée
pour on ne sait combien de temps et que je pouvais pas la mettre plus en
danger qu'elle ne l'es déjà. Ensuite, vers treize heure, Carter a commencé à
émerger et peu de temps après, Harold m'a dit qu'on avait une nouvelle
affaire à régler.
A plus tard, je vais à ma réunion avec Harold.