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LE PLAISIR DE L'INSTANT

Le vent soufflait des rafales vraiment fortes. Les arbres pliaient devant sa ténacité. Les cheveux de Deidara volaient dans tous les sens, Sasori n'en fut que plus admiratif devant ce grand blond. Il était… tout simplement… magnifique ! Il le regardait avec un air tendre. Il avait envie de le prendre dans ses bras et de ne plus jamais le lâcher. Mais jamais il n'osait prendre l'initiative, c'était toujours Deidara qui l'enlaçait le premier, qui l'embrassait et qui le…

Hey ! danna ! Qu'est-ce que tu fais, tu traines là !

Sa voix l'avait sortie de ses pensées… Sa voix de petit jeunot arrogant… Cette voix qu'il aimait tant…

Euh… Oui j'arrive, excuse-moi, Deidara.

Sasori ce hâta donc de retrouver Deidara. Lorsqu'il fut arrivé à son côté, ils continuèrent leur chemin jusqu'au repère. Mais le grand blond stoppa net. Sasori en faisait de même et le regardait.

Eh bien, Deidara, qu'est-ce que tu fais ? Tu rêves ?

Sans prévenir, le blond avait fondu sur Sasori en le prenant dans ses bras. Sasori, surpris – comme toujours – écarquillait les yeux, puis les fermait aussitôt. Il sentait sa chaleur… Son odeur… Son corps tout contre lui. Comment avait-il fait pour deviner ses envies ? Sasori sentait alors une main caresser ses cheveux.

Deidara le dépassait d'une tête. Il avait l'impression que Sasori était fragile dans ses bras… Tellement fragile même qu'il n'osait même pas le serrer trop fort contre lui de peur de le briser. Sasori tremblait, il le sentait.

Désolé, danna… avait chuchoté Deidara à son oreille, mais j'en ai vraiment envie…

Sasori se sentait basculé en arrière jusqu'à toucher le sol. Deidara sur lui, la tête au creux de son coup. Son souffle court lui chatouillait la peau. Il ressentait des tas de petits frissons. Un petit gémissement voulait sortir de sa bouche mais il l'étouffa dans sa gorge…

Son touché était à la fois doux et fort… Il avait l'impression d'être tout à lui. Sasori lui caressait les hanches qu'il sentait bouger au-dessus de lui. La tête de Deidara avait changé de place, elle était à présent de l'autre côté de son coup. Il allait encore avoir des suçons de partout. Mais cela lui était égale, car la passion et le plaisir qu'il ressentait à cette instant était magique.

Ils étaient tous les deux, seuls au monde… Dans leur bulle protectrice rien qu'à eux… Ils se fichaient éperdument de l'hypothèse que quelqu'un pouvait les surprendre à tout moment.