Bonjour! J'me ramène avec une toute première histoire! J'sais pas si elle vous plaira, en tout cas moi j'l'adore. Bonne lecture!


- PROLOGUE -

C'était il y a longtemps, on était jeune et con. Si t'm'avais pas dragué comme un beauf c'jour là, j'crois qu'serais en prison à l'heure qu'il est. Avec tout c'que j'avais fais ça n'aurais pas été étonnant. Et si tu m'faisais pas fais chier comme ça, j'serais p't'être morte aussi. Bah ouais, c'est toi qui m'as sauvé. T'm'as fais remonter la pente. En m'emmerdant, mais t'm'as foutrement aidé. J'te dois une putain de chandelle. Sans toi j'aurais jamais ris comme j'l'ai fais. J'te l'dirais jamais, mais en faite, ton humour est pas si chiant. Au fil du temps, j'ai commencée à aimer tes blagues douteuses. L'seul problème, c'est qu'j'ai perdue ma politesse à cause d'toi. Bref, c'pas l'plus important. T'm'as appris à rire, t'm'as présenté tout tes amis. T'es la personne qui compte le plus au monde, mais tu l'sauras jamais, ça. Parce qu'j'ai trop de fierté pour. Mais entre nous, j'ai pas besoin d'le dire, tu le sais déjà. Avant même qu'je dise un mot, tu sais à quoi je pense. On s'comprend. Et t'en profite. J'sais qu'tu sais que j'pense tout l'temps à toi. Pas étonnant, à chaque fois qu'tu tourne ta tête vers moi, tu croises mon regard. J'vois qu'toi. Pour moi, toutes les autres personnes elles sont fades. Tu es l'seul qui éclaire autant mon cœur. J'sais sérieusement pas comment t'as fais, mais putain avec toi j'me sens trop bien. Dire qu'on était censés être ennemis. Et en plus, j'haïssais tout de toi. Ta manie de toujours chercher la merde, tes manies provocatrices, tes blagues louches… Et plein d'choses encore. Maintenant j'me retrouve à t'aimer. C'est étrange, non ? On s'est rencontré pendant une bagarre. J'faisais parti d'un gang, toi d'un autre. On f'sait un concours pour savoir c'était qui qui encourageait l'plus fort. C'qu'on a pu gueuler c'jour la. C'tait ton gang qu'à gagné. T'nous as lancé un sourire d'vainqueur, et pour ça j'ai voulu t'péter la gueule. On s'baffait, s'insultait se frappait… Mais au final, j'ai perdue. Le lend'main, c'était la rentrée. Comme par hasard on était dans la même classe, côte à côte. C'que j'ai pu péter comme plomb à c't'époque. Après t'm'as dragué, t'as essayé d'flirter avec moi, parce que, soit disant « Qu'j'étais bonne ». Technique de gros beauf, en gros. J'te trouvais carrément casse couille. Mais c'grâce à ça qu'tu m'as sauvé, alors j't'en veux pas. Un soir t'm'avais vue à mon job d'nuit. Alors t'as vu le cagoulé essayer d'me tirer dessus. T'es venue et l'a mis à terre. J'avais appelée les keufs. Ils étaient arrivés, et on est restés une nuit au commissariat. C'soir là, j'ai aussi appris qu't'étais orphelin. Comme moi, sauf qu'moi j'avais connue mes parents. Pas toi. Touts les jours, suivants on était ensemble. J'ai appris beaucoup de choses sur toi. Et toi, beaucoup sur moi. Une chose qu'avais pas changé, on s'bagarait toujours. Mais les bonnes habitudes ne changent pas ! Au fonds, ça m'dérangeais pas. Je pouvais toucher ta peau, voir tes petits sourires, en gros j'pouvais être en contact avec toi. Très vite, on avait commencés à flirter. J'commençais à me faire belle pour toi. J'arrêtais les bagarres, et toi t'essayais aussi. On essayait d'mener une p'tite vie tranquille. Au final, on avait fini l'lycée. On avait prévu d'arrêter les études. C'est aussi à c't'époque qu'tu m'avais présentée à ton meilleur ami : Killer. Un gars sympa mais un peu trop mystérieux. Sa p'tite copine était complètement conne. Une rousse demandant de l'argent en permanence. Et d'après Kidd, Killer en était complét'ment fou. Il f'sait exploiter. Et il l'savait. On lui a dit plein d'fois d'la quitter, il nous a pas écouter. Si c'qu'il veut c'est souffrir, c'est son problème après tout. Toi et moi on le sait. Il veut que la rendre heureuse, mais elle… Rien qu'en pensant à cette pouffe de Nami, j'm'énerve. C'est étrange, mais j'l'envie. C'faire chouchouter en permanence ça doit être cool. J'dis pas qu'c'est bien c'qu'elle fait à Killer, hein. Le lendemain d'ma présentation avec Killer et sa connasse, on se donnait rendez-vous chez moi. Tout s'passais bien jusqu'à ce qu'j vois la salope en train d'essayer de me voler des bijoux. J'pétais un câble en lui hurlant ses quatre vérités. Killer m'avait expliqué les problèmes d'argent de sa copine. J'comprenais que ce soit dur, et j'lui souhaitais que sa situation s'arrange. Mais elle avait pas à toucher à mes affaires sans demander. Je le lui aurais donné, il ne m'allait plus ce bijou ! J'me stoppais en pensant à Killer. Le pauvre. Je m'excusais de m'être emportée. Et elle, en larme, me sauta au cou pour s'excuser. Pour une raison inconnue, j'lui pardonnais. Quelques temps après j'avais appris à la connaître, elle était pas vraiment méchante. Killer paraissait heureux qu'elle et moi ayons appris à nous connaitre. T'sais, si tu n'avais pas été là j's'rais encore dans ces histoires de bagarres. J'taime, Kidd.