Moi, Fou ? D'elle oui !
Elle était là, la divine tentatrice !
Je la regardais de mes yeux avides. Elle qui était si belle, si parfaite. J'aimais tout en elle. Ses magnifiques rondeurs, sa peau douce et lisse, son odeur si particulière. Tout en elle était une tentation, un divin pêcher, elle était encore plus parfaite que moi si ce n'est pour dire. J'aurais tout abandonné pour elle, pour simplement la toucher, humer son parfum, encore une fois. Elle me torturait à se mouvoir ainsi sous mes yeux meurtris. Il me l'a fallait, peu importe la manière dont je l'aurais, mais elle était l'encre de ma plume, la lune de mes nuits, ma tartine dans le pain de mie de l'amour. J'avais besoin d'elle, je l'aimais comme j'avais personne ne l'aimera. Je la regardais avec délice, tel un poufsouffle subissant sa première amourette, mais c'était plus fort, un véritable amour passionnel. C'était ma Juliette, ma seule et unique amante ! Quoiqu'en dise Blaise en comparant sa couleur à celle des yeux vert de vase de Potter, bien trop impure et fade pour être comparé à ma muse.
Malheureusement je savais que notre amour était impossible, seulement, il fallait que je tente quelque chose. Mais avant que je ne puisse faire quoique ce soit, je l'a vis s'éloigner, loin de moi, il fallait absolument que je l'attrape avant qu'il ne soit trop tard!
Faisant fit de ma fierté Malfoyenne, Je sautais par-dessus le banc, renversant les mets placés sur la table, mettant les pieds dans la purée de pomme de terre, envoyant paître Pansy qui me rabâchait les oreilles avec encore une de ses assommantes conversations, je sautais par-dessus les tables, bousculant les élèves de Serdaigles trop passionnés par les études pour comprendre mon amour envers cette déesse.
Enfin, j'atteignais mon but suprême, je la voyais, comme tendu vers moi, me tentant une dernière fois. J'essayais, dans un ultime essaie de la saisir et ainsi de la sauver des griffes de Potter-notre-sauver-qui-n'a-jamais-sû-mourir-avec-panache. Je pris mon envole, profitant par la même occasion d'écraser la belette d'un coup de pied bien placé. Je tendais la main et Alléluia, ma tendre main parfaite se refermais sur son corps sublime à la peau si parfumée. Je la tin alors fermement contre moi, ne laissant personne, surtout pas Saint-Potter me la reprendre ! Ma douce, mon amour, ma chère et tendre amante, nous voilà enfin réunis après tant d'efforts !
Regardant la scène, Blaise et Pansy se regardaient, ne sachant quoi faire pour que leur ami puisse garder un semblant de dignité après ça. Le reste de la grande salle était effarée et ne savait quoi faire, surtout Harry Potter qui regardait Draco comme s'il était devenu un gnome à pois vert.
-Je savais que Draco aimait les pommes …. Mais à ce point là, c'est effrayant ! Déclara Pansy, les yeux toujours fixés sur la scène improbable qui venait d'avoir lieu.
-N'en dis pas plus, je crois qu'il a touché le fond ! Rajoute Blaise en voyant Draco caresser la pomme en murmurant : « mon précieux … Prééééciiiiiieux, tu seras à moi pour toujours ! »