Chapitre 1 - Baume à lèvre

Auteur original: ninjakat405

Couple: RussAme/AmeRuss

Rating: T

Avertissements: Yaoi, UA

Disclaimer: Le manga et ses personnages appartiennent à Hidekaz Himaruya, le scénario et la fic appartiennent à ninjakat405.

Yo~ Et oui, encore une nouvelle traduction! Et cette fois sur du RussAme parce que y en a pas assez! Et je la commence maintenant parce qu'elle est courte. Enfin...courte...tout est relatif...y a 100 chapitres! Mais ils sont court donc...Je posterait vite je pense, à moins d'avoir vraiment un GROS blocage, je ne posterai cependant pas comme l'auteur un chapitre par jour, c'est trop pour moi!

J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture!


Alfred rebondit sur la pointe de ses pieds, son doigt tapotant sa cuisse avec impatience. Son autre main s'enroulait autour de la manche de son sweat-shirt. Faisant la queue, écraser entre deux personnes, entouré d'une centaine d'autres personnes il commençait vraiment à étouffer.

Les yeux azurés passèrent rapidement sur l'horloge sur le mur au-dessus des enregistreurs. Les enregistreurs qui étaient encore très loin.

Il détourna son regard de l'horloge, un éclat de lumière sur ses verres masquant le souci dans ses yeux. L'école allait bientôt commencer –dans environs dix minutes. Il ne pouvait pas être à nouveau en retard. Il perdrait son crédit de classe et il voulait son diplôme le mois suivant.

Mais il avait l'impression que la queue n'avançait pas d'un pouce, les aiguilles tictaquant trop vite dans le cercle.

Alfred lança un regard furieux au petit tube dans sa main. L'étiquette indiquait baume pour les lèvres, mais lui voyait l'instrument du démon.

Tout était de la faute de cette chose stupide. La raison pour laquelle il était coincé là, son enfer personnel, debout ainsi trop près de la personne devant lui dont il pouvait pratiquement sentir l'odeur de déodorant et perdre sa santé mentale comme il pouvait perdre ses crédits de classe.

Si seulement son petit frère ne lui avait pas demandé un stupide tube de baume pour lèvres.

Pourquoi bon dieu Mattie en voulait-il de toute façon? Le baume pour lèvre était, genre, pour les filles. Vous n'avez pas vus des hommes se mettre n'importe laquelle de ces substances sur les lèvres. A part Francis. Alfred frissonna. Mais il était affreux et féminin de toute façon, donc il ne comptait pas.

Qu'est-ce que les caissiers croiraient quand ils verraient l'article? Si c'était une femme, elle aurait un petit sourire satisfait, ou rirait en voix basse –par politesse-, ou croirait qu'il était gay. Si c'était un homme qui travaillait à la caisse où il avait le malheur d'arriver, il rirait clairement et le qualifierait de gay. Et il n'avait pas d'autres articles pour le cacher en dessous! Peut-être que s'il attrapait une barre de chocolat ou un magazine, il pourrait-

"Client suivant s'il vous plait."

Alfred sortit de ses pensées, paniqué, se demandant où était passé le monde devant lui, il déglutit (maudit sois-tu Mattie. Comment peux-tu me faire ça? A ton propre frère?) et arriva au comptoir.

"Bonjour monsieur." Pépita la femme, frappant sur quelques boutons de la caisse enregistreuse.

Au moins elle eut seulement un petit sourire satisfait.

La caissière prit un petit sac en plastique et plaça le tube de baume pour lèvres à l'intérieur. "Ce sera tout?"

Alfred prit précipitamment le sac et rendit l'argent en faisant un signe de tête. "Ouais, merci."

"Passez une bonne journée." Dit-elle en faisant un signe de la main pour le client suivant.

Alfred quitta le petit magasin, rangeant sa monnaie et rangeant son sac. Il ne regardait pas où il allait et ne remarqua pas l'ombre jusqu'à ce qu'elle le domine.

"Fait attention!"

Alfred ne le fit pas et ses lunettes s'enfoncèrent contre son visage quand il rentra directement dans l'autre personne.

"Mec, je suis désolé. Je ne regardais pas -"

"J'ai put le voir." Une voix lourdement accentuée vint d'en haut, il leva les yeux et rencontra les yeux violets pâles de l'homme entravant son chemin. Les yeux violets s'élargirent sous la surprise. "Alfred Jones?"

Alfred lui fit un petit sourire, troublé. Comment savait-il son nom? Il était sûr de n'avoir jamais vu ce type bizarrement grand avant. Et un homme avec de tels cheveux gris pâle et un manteau de vieille mode comme celui-ci, il l'aurait sûrement retenu. "Ouais. Et qui es-tu?"

L'autre fronça les sourcils. "Je suis Ivan Braginsky."

Oh. Un russe. Ca expliquait l'accent. Le nom lui parut seulement vaguement familier, comme s'il l'avait entendu par hasard dans une conversation auparavant.

Le froncement de sourcil du russe s'accentua. "Je suis dans ta classe de physique. Je suis assis derrière toi."

Il y avait un gars derrière lui en classe de physique?

Par le froncement de sourcil sur le visage d'Ivan, Alfred compris que l'exprimer à haute voix ne serait pas l'une de ses meilleures idées. Donc il fallait passer au plan B. Mentir.

"Oh! Ivan! Hey mec! Tu ne parles pas beaucoup en classe", je pense, "et tu es toujours celui qui obtient les meilleurs résultats", j'espère, "même si j'essaye comme un fou." Il sourit en grimaçant.

Ivan le regarda, pas convaincu, les yeux plissés et le sourire d'Alfred se fana quand les yeux restèrent posés sur lui.

"Ouais, bien, c'était une bonne rencontre et tout, mais je vais être en retard, donc…"

Avant qu'Ivan puisse commencer à formuler une réponse, Alfred contourna le géant et se précipita à sa voiture.

Alors le géant russe était assit derrière lui en classe? Depuis quand? Pourquoi ne l'avait-il pas remarqué auparavant?

Il jeta un coup d'œil par la fenêtre quand il quitta le parking, regardant Ivan disparaître dans le magasin.