A/N: Me revoilà, avec les fameux one-shot que j'avais promis ! Oui, je sais, je suis en retard, tout ça, tout ça... Mais bon, voilà, je profite d'un détour au Mc Do (et de sa merveilleuse connexion qui se traîne) pour poster. Et parce que j'ai eu mon semestre et qu'il faut fêter cela comme il se doit, je vais poster un second chapitre ! o/ Oui, oui, je me sens d'humeur généreuse. Bref, cessons ces divagations (VAGATIONS !), et passons à la suite.
Je commence avec un one-shot Alice x Chapelier Fou, parce que , quand même c'est censé être le couple principal. :3 Ah, et concernant cette scène, imaginons qu'il n'ait rien arrivé au Chapelier après la fameuse scène au château de cœur, et qu'Alice habite désormais chez le Lièvre de Mars.
Pairing: Chapelier Fou x Alice
Rating: M (petit lemon ! =w=)
Bonne lecture !
Me, me, me
Il n'en peut plus. Il est consumé de l'intérieur, incapable d'éteindre ce feu qui le dévore. Le son de sa voix, la douceur de sa peau, le parfum qui l'entoure. Il a besoin d'elle, besoin de sentir sa présence à ses côtés, de la savoir près de lui. Il ferait n'importe quoi pour qu'elle soit là, à ses côtés—
Avec lui, rien que lui
-et qu'il puisse enfin satisfaire ce feu qui le ronge, qu'il puisse s'y livrer sans regret aucun. Un autre rêve-
Ou était-ce un cauchemar ? C'était si intense !
-où elle était sous lui, l'appelant de sa voix pleine de désir, ses joues rougies par le plaisir—
Que lui seul pouvait lui offrir
-ses petites mains s'accrochant à ses épaules, ses ongles s'enfonçant dans sa peau pour le marquer.
Elle n'en a pas besoin, il lui appartient déjà
L'imaginer se plier sous lui, se savoir à l'intérieur d'elle, tandis qu'ils ne sont plus qu'un, que leurs gémissements se mélangent, s'entrechoquent, se complètent. Il la désire c'est si fort que même lui en est quelquefois terrifié. Parce qu'un seul de ses sourires lui donne envie de se damner, si cela suffit à ce qu'elle continue, parce que la colère—
Non, c'est de la rage, terrible et destructrice
-qu'il ressent à chaque fois qu'un autre que lui pose les mains sur elle, lui adresse la parole, attire son attention parce qu'il devient incontrôlable dès qu'elle entre en scène. Et, maintenant, il est réveillé après un rêve particulièrement fort, où tous les détails sont encore gravés en lui, où il l'entend encore lui en demander plus—
Plus, toujours plus
-et il sait qu'il a perdu face à elle. Il n'en peut plus, il en a assez de résister. Il sait que cette nuit sera différente, parce que ses pulsions prennent finalement le pas sur la raison—
Raison ? Quelle raison ? Il est fou, fou à lier
-et que son instinct est le seul qui le guide. Il ne prend pas le temps de se changer, quitte sa demeure. Il ne voit pas ce qui l'environne, il ignore tout ce qui ne se rapporte pas à elle, et il atteint la maison du Lièvre de Mars, où il sait qu'elle est, dormant paisiblement, tandis qu'il est là, subissant cette torture qu'elle lui impose, où même le sommeil ne lui apporte pas la moindre consolation. Elle continue de le hanter, de le tourmenter sans aucune pitié. Mais c'est fini, terminé. Cette fois-ci, il l'emmène avec lui, il veut l'emprisonner dans ce tourbillon de sentiments qui continue de le brûler de l'intérieur, il veut l'enfermer et la convaincre qu'elle n'a besoin que de lui.
Uniquement lui, toujours lui
Il est déjà dans sa chambre, et sa forme endormie est éclairée par les rayons de la lune. Elle a l'air d'un ange, paisiblement endormie, et prête à s'envoler loin de lui. Cela lui donne envie de lui arracher ses ailes, de la souiller pour être sûr qu'elle ne s'échappe pas.
Il n'en peut plus, plus du tout
Il tire brusquement la couverture, expose son corps à ses yeux avides, note la façon dont elle frissonne. Elle réagit au froid, tente de se couvrir, et son regard se pose sur sa poitrine, qui demande toute son attention. Il est au dessus d'elle, et il sait qu'elle est en train de se réveiller. Il s'en moque, il la veut. Elle ne le refusera pas—
Pas maintenant, pas lorsqu'il est ainsi
-et elle subira ce que lui a enduré pendant tant de temps sans rien faire. Mais c'est fini, il n'y a que l'instant présent, et cette vision parfaite qu'elle lui offre, dont il veut s'emparer et salir à jamais. Elle ouvre les yeux, et il sait qu'elle ne saisit pas ce qu'il se passe, qu'elle ne comprend pas la situation; elle est sans défense.
Il ne peut qu'en profiter
Sa main se glisse sous sa chemise de nuit, caresse sa cuisse nue—
Sa peau contre la sienne, il brûle !
-tandis que ses lèvres s'emparent des siennes, et qu'elle n'a d'autre choix que de lui ouvrir la bouche, de lui permettre de l'explorer, de la ravager. Il en profite, continue à tracer des formes abstraites sur sa peau nue, et il la sent frissonner contre lui. Elle est là, collée contre lui, et son désir devient douloureux.
Il a besoin d'elle, besoin, terriblement besoin !
Il a du mal à se séparer de cette bouche délicieuse, mais il veut entendre ses gémissements, il veut l'entendre prononcer son nom, le supplier de continuer à la toucher. Alors, il s'intéresse à son cou, l'explore avec insistance, prends le temps de la marquer—
Toujours laisser des traces, prouver que c'est réel
-et il ne sait plus si c'est elle qui vient de gémir à cause de ses actions ou si c'est lui en goûtant sa peau exquise.
Mieux, c'est beaucoup mieux que ce qu'il a imaginé jusque là
Il saisit ses bretelles, fait glisser sa chemise de nuit pour dévoiler son corps, et il tressaille en voyant sa poitrine, qu'il s'empresse de toucher, de goûter—
Il en a besoin, tellement besoin
-et il mémorise la moindre de ses réactions : la façon dont elle agrippe ses cheveux lorsqu'il devient plus insistant, la manière dont elle s'arque avec abandon contre lui, les sons incohérents qu'elle prononce. Il ne se maîtrise plus il lèche, il pince, il mord. Il n'y a plus rien pour le stopper, il n'y a que ce corps parfait qui le supplie de continuer. Il écarte ses jambes, se presse contre elle, lui fait sentir à quel point il la désire, à quel point le feu est brûlant, et elle répond en gémissant plus fort. Il se frotte à elle—
Elle est là, elle est réelle
-se perd dans les sensations, mais ce n'est pas assez; il en faut plus. Il s'écarte d'elle, et elle tente de le ramener à elle, il est prêt à céder, mais il se retient.
Il se rappelle la torture qu'ont été ces dernières nuits
Il ne résiste pas, sa main vient la caresser, découvrir sa partie la plus intime. Il réalise que l'excitation l'a gagnée, qu'elle ne demande que son attention; il suffit de plonger en elle, de lui faire découvrir de nouveaux plaisirs—
Non, pas tout de suite, encore un peu…
Alors il se contente de lui apporter du plaisir avec ses doigts, et elle lui répond, écarte les jambes pour que ce soit plus aisé. Il est satisfait de ses réponses, et il réalise à quel point elle est sensible, elle y est presque, encore un peu plus et—
Non, il veut qu'elle le supplie, qu'elle ait besoin de lui comme il a besoin d'elle
-il stoppe tout mouvement, retire sa main. Elle le regarde, confuse. Elle est adorable, image de l'innocence même, avec ses grands yeux marrons pleins de questions; pourtant, il sait qu'il n'en est rien. Elle est nue, ses propres fluides coulant le long de ses cuisses—
Ce n'est qu'une tentatrice, à laquelle il a toujours été incapable de résister
-et il se demande s'il est réellement capable de ne pas continuer.
Qui en a le plus besoin ? Elle…ou lui ?
Quelques secondes de silence passent, et il n'en peut plus, n'obtiendra sans doute jamais ses supplications, mais il s'en moque, il la veut, il le faut—
Maintenant, maintenant, maintenant
-et il n'hésite pas. Il s'introduit en elle sans avertissement, la force à l'accepter, à le recevoir, et il réalise avec horreur—
Souillée, elle est souillée !
-qu'elle n'est plus pure, qu'il n'a pas pris son innocence avec lui, que quelqu'un d'autre lui a volé.
C'était censé être lui !
Mais il est en elle, elle est ardente, elle le brûle, le consume, et il n'en peut plus.
Il a besoin d'elle !
Il est en train de bouger en rythme, il entend les grincements du lit, mais tout ce à quoi il peut prêter attention, c'est sa voix, ses gémissements désespérés, et cette chaleur qui l'engloutit. Le Lièvre pourrait les entendre, mais il s'en moque. Il la veut, elle est là, il est en elle, et plus rien d'autre n'a d'importance. Le monde peut s'effondrer, les gens peuvent mourir, tant qu'elle est là, tant qu'ils ne forment plus qu'un, tant qu'elle continue de le recevoir, de se plier sous lui. Il la sent partir, elle est y est presque, elle le quitte—
Il n'en peut plus !
-et il s'empresse de la rejoindre, tandis qu'il en profite pour la mordre, pour laisser une marque, pour montrer qu'il n'y a que lui, toujours lui—
Et pas cet autre qui lui a volé sa première fois
-et il sait qu'elle lui en voudra d'autant plus pour cela. Il est haletant, mais il continue de parcourir sa peau de sa langue—
Il ne peut pas s'en passer
-laissant des traînées humides qui lui arrachent un frisson. Il est tenté de rester ici pour toujours, mais il se retire—
Contre son gré, il ne veut pas !
-et il a l'impression d'avoir perdu une partie de lui-même. Il fourre la tête dans son cou, se demande s'il peut encore profiter, encore la forcer à endurer ce plaisir, mais il la sent se relaxer contre lui, sait qu'elle est fatiguée, que ses yeux sont déjà en train de se fermer.
Et alors ?
Il attend que sa respiration devienne régulière avant de se relever. Il la laisse dans sa position embarrassante, d'où il peut voir ses fluides se mélanger au sien; la satisfaction l'envahit, et il se demande pourquoi il résiste—
Encore une fois, juste une fois
-mais il secoue la tête.
Plus tard
Demain, elle viendra le voir, lui demandera des explications, et il recommencera, la forcera à accepter son existence. Il le fera autant de fois qu'il le faudra, jusqu'à ce qu'elle ne puisse l'oublier, jusqu'à ce qu'il soit forgé au fer rouge sur sa peau, jusqu'à ce que ses nuits soient hantées par lui. Il ne veut pas qu'elle ait de répit, il veut qu'elle soit comme lui. Il veut qu'elle subisse ce qu'il a subi depuis maintenant trop longtemps. Il veut qu'elle réclame ses attentions, il veut être le centre de son univers, il veut être l'unique personne dont elle a besoin. Il veut que ce ne soit que lui.
Lui, lui, lui, toujours lui.
Pour l'instant, il se contente de ce moment volé.
Pour l'instant, c'est suffisant.
