Disclaimer : Akira Amano.
Bon, un 8059, pas très poussé mais pas totalement PWP, 'fin, je crois... ^^'
Encore une fois, si vous voyez des fautes ou avez une subite envie de laisser une reviews, ne vous gênez pas ! =)
En espérant que vous apprécierez.
C'était toujours la même chose, Gokudera qui courait après Tsuna. Pourtant le Gardien de la Tempête savait en son for intérieur qu'il n'aurait jamais son Boss pour lui, comme il l'entendait. Alors pourquoi est-ce qu'il continuait ? Le voir s'acharner, jour après jour, à chaque instant, devant ses yeux était insupportable et il n'était plus sûr de tenir toujours le rôle du calme et de la tranquillité qu'il devait être pour la Famille.
Il s'en prenait de plus en plus aux instruments d'entraînement dans le dojo de son père. Lentement, il glissait dans les méandres d'une irritation pure, une folie qui le dépassait mais contre laquelle il avait arrêté de lutter. Il s'en voulait de penser que si le roux n'existait pas, tout serait pour le mieux. Premièrement, parce qu'il n'avait rien à lui reprocher, avec douceur mais fermeté, il repoussait toutes les avances de l'argenté. Deuxièmement, sans lui, il n'aurait pas pu être aussi proche du Gardien.
Il s'en voulait à lui-même d'être aussi faible, il n'avait toujours pas abordé la question avec lui, jamais il ne s'était laissé aller jusqu'à lui dire ce qu'il ressentait, et quand l'argenté était blessé du comportement du roux, il sentait cette envie de meurtre qui revenait, de plus en plus forte au fil des jours, il rêvait même d'une mise en scène qui non seulement le déculpabilisait de l'acte mais il venait à bout de son rival.
C'était d'une puérilité sans nom, cette envie de destruction, celle qui le faisait déprimer chaque matin. Il voulait s'enfuir, arrêter ce manège, faire tomber les masques, il réussissait même à tromper son propre père, mais il ne tiendrait plus longtemps. Pas à ce rythme. Encore aujourd'hui, il avait fait preuve d'un contrôle de lui-même qui l'avait surpris. Tsuna avait encore envoyé balader l'argenté, plus violemment cette fois. Le regard de Gokudera pendant un temps lui avait noué l'estomac, comme s'il venait de se prendre un direct dans le ventre. Le Gardien de la Tempête s'était rapidement repris et avait continué son rôle de bras droit, recevant un sourire désolé et de remerciement de la part du Boss.
Il s'enfonçait dans des ténèbres qui ne lui appartenait pas et il ne voulait plus qu'une chose, que ça s'arrête.
D'une façon ou d'une autre.
Seul Mukuro le regardait avec pitié et narquoisement. Ce regard lui faisait comprendre à quel point il était pitoyable. Il reprochait à Gokudera d'arrêter de s'acharner, mais il faisait pareil.
Le brun finit par s'asseoir sur un des bancs du parc, il faisait déjà sombre bien qu'il soit en été. La journée avait été particulièrement horrible et il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il valait au moins la même chose que le Parrain. Il soupira, sentit les larmes lui monter aux yeux. S'efforçant de se contenir, il expira et inspira lentement et fort. Mais elles ne voulaient pas rester, pas cette fois, il y avait trop longtemps qu'il les retenait et elles comptaient bien sortir cette fois-ci !
« Qu'est-ce que tu fiches, baseball freak ? Demanda une voix malheureusement trop bien connue. »
Le brun ne leva pas la tête, continuant à fixer le sol, d'oublier qu'Il était là.
« Eh, Yamamoto ? C'passe quoi ?
_ Gage.
_ ...
_ Dégage.
_ Eh ! T'as fumé quoi, là ? C 'est quoi ton fichu problème ? Commença à s'énerver l'argenté. »
La tristesse et le désespoir laissèrent la place à la colère, une colère sourde, contre lui surtout mais celle que le kendo n'avait pas fait sortir.
« Dégage ! Tu comprends ce que je dis, non ? Je te demande de dégager ! C'est pas trop compliqué !
_ Pas la peine de réagir au quart de tour, je ne t'ai rien fait, ok ?
_ Rien fait ? Et ta poursuite éternelle, ta protection envahissante, ton dévouement débile pour ce type, tu crois que ça ne me fait rien ?
_ Mais bordel, de quoi tu parles !? »
Yamamoto finit par poser les yeux sur Gokudera. Il y vit l'incompréhension et la surprise. Elles finirent par tomber, ces larmes, dévalant ses joues en vitesse. Ce qui allait suivre, il le savait, il serait grillé de un, et ridicule de deux, mais il ne pouvait pas rester là, il n'en pouvait vraiment plus, la limite avait été franchi.
« Espèce d'imbécile, j'existe moi aussi ! »
D'un geste rageur, les joues écrevisses, il prit son sac et s'en alla rapidement, laissant un Gokudera complètement sur le cul et ne savant quoi faire.
Yamamoto. Pleurait ?
L'image n'allait pas, elle ne correspondait vraiment pas à ce qui était établi. La Pluie qui perdait son sang-froid, sans combat ? Il ne comprenait vraiment pas.
Ce type ? Exister ?
Il resta planté là jusqu'à ce que la pluie lui tombe dessus. Quand ce n'était pas l'un, c'était l'autre, pensa-t-il amèrement.
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Mais nom de Dieu ! Qu'est-ce qu'il avait foutu ? Quel imbécile, c'était presque s'enfuir comme une jeune vierge effarouchée. Enfin, il s'était ridiculisé au dernier degré. Les coups tombaient, la lame découpait la paille, Shigure Souen : Scontro di Rodine, Shigure Souen : Shajiku no Ame, l'une après l'autre, les différentes figures venaient entamer les pailles, le bois ou le vide. Il était dans un état qu'il préférerait ne plus ressentir. Il se laissait totalement aller, le ciel pleurait aussi pour lui et le bruit de la pluie couvrait tout les autres. Les larmes n'avaient pas cessé de couler, et dans sa rage, il ne retenait pas ses cris. A ce moment précis, il se haïssait encore plus que d'habitude. De simple spectateur, il était passé à acteur lâche. Sans relâche, il continua, battant l'air et les objets autour de lui, il continua, encore et encore, faisant sortir la haine qu'il ressentait.
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« Excusez-moi, Yamamoto est là ?
_ Mm ? Ah, Tsuna ! Il est au dojo, mais dis-moi, tu es complètement trempé ? Rentre, rentre ! »
Sans résister à la traction du père Yamamoto, Tsuna se laissa entraîner dans le restaurant à une heure tardive de la nuit.
« Qu'est-ce qui t'amène ? Demanda le restaurateur en lui passant une serviette. Un problème avec Takeshi ?
_ Merci. Le roux resta muet un moment. Je ne sais pas. Gokudera-kun m'a appelé et la seule chose que j'ai comprise était que ça concernait Yamamoto. Désolé de vous déranger à cette heure-ci.
_ Aucun problème ! Viens, je t'amène au dojo si tu veux parler à mon fils. »
Par un chemin couvert, les deux hommes se rendirent ensemble au lieu d'entraînement. Le père laissa Tsuna finir de traverser et rentrer seul. Cette histoire ne le concernait pas. Un ombre d'inquiétude passa sur son visage, mais il se rappela lui-même son adolescence et préféra laisser les amis de son fils régler le problème entre-eux.
Se rapprochant de la façade, il entendit la peine de son Gardien passer à travers la cloison. Il maudit Gokudera de l'avoir informé de leur dispute, mais l'argenté paraissait vraiment chamboulé. Il n'avait pas compris un traître mot du sujet de leur querelle, c'est tout juste qu'il avait entendu le nom de Yamamoto qui revenait régulièrement. Il détestait l'argenté, reporter ses problèmes sur lui, il hésita un moment avant de se décider à entrer dans le dojo. Ce qu'il percevait lui nouait l'estomac, il éprouvait les mêmes sentiments que son Gardien, ce qu'il entendait lui fit comprendre l'état de Gokudera.
En pensant au loup, le voilà qui arrive en courant.
Le Gardien de la Tempête, après avoir passé le coup de téléphone, avait réfléchi aux paroles et aux actes du brun. Et ce qu'il pensait avoir déduit le perturbait vraiment. Essoufflé, il arriva aux côtés de Tsuna, se mettant temporairement à l'abri de la pluie.
« J'y vais, désolé de vous avoir fait vous déplacez, Juudaime. Ce n'est pas à vous d'y aller, je ne serai plus habilité à vous servir de bras droit si je vous laissais régler mes problèmes à ma place. »
Surpris, Tsuna regarda l'argenté reprendre son souffle. La détermination qu'il lisait le fit sourire. Il hocha la tête, heureux de voir que le Gardien de la Tempête s'était ressaisi.
Ce dernier suivit des yeux Tsuna qui offrait son corps à la pluie pour rentrer chez lui.
La pluie.
La Pluie.
Il entendit lui aussi les sentiments qui s'envolaient à l'extérieur du dojo. Il resta un moment à écouter, et cela ne fit que le conforter dans son idée. Puis, doucement, il entrouvrit la porte, se prenant en pleine figure la vérité derrière le masque.
Ruisselant de sueur, Yamamoto se dépensait. Encore. Il faisait en boucle les figures, en essayant d'en inventer d'autres. Encore, encore, il semblait en vouloir encore plus. Sans s'arrêter, toujours. Il n'y avait plus rien pour faire obstacle à sa lame, les instruments étaient morts.
Son pied lâcha et il tomba la tête en avant. Se retournant sur le dos, il reprit son souffle, par saccades, lentement. Seules continuaient à couler ces larmes traîtresses. Sa main lâcha le katana et il resta, là, à regarder le plafond. Sa respiration finit par se calmer mais il resta immobile.
« Gokudera. »
L'argenté sursauta et faillit se trahir en ouvrant la bouche pour répondre quand il remarqua que le brun avait les yeux fermés et ne pouvait pas l'avoir remarqué.
« Gokudera Hayato. Hayato. Hayato. Répéta-t-il une fois de plus. »
Le brun mit ses bras le long de son corps et se mit à murmurer ce nom plusieurs fois, lentement, découpant chaque syllabe.
« Quel imbécile. » Finit-il.
Le fumeur rentra sans un bruit dans la pièce, mettant fin à sa douche gratuite. Il s'approcha du brun et s'accroupit.
« Baseball freak. » L'appela-t-il.
Les deux pupilles marron affrontèrent les deux vertes de l'argenté. Elles s'agrandirent de surprise à la vue de l'Italien. Il murmura inintelligiblement, s'assit. Son regard quitta celui de son vis-à-vis et parcourut rapidement le reste du corps.
« C'est un rêve. Sinon, il ne me serait pas possible de voir Gokudera Hayato – les syllabes semblaient s'envoler, comme s'il prenait un immense plaisir à dire ce nom – dans un uniforme trempé et rendu incroyablement transparent et sexy... »
La main métisse de l'homme vint rencontrer la joue de l'autre qui se colorait sous la remarque, il la caressa brièvement avant d'attirer ce visage vers le sien.
« Tu crois faire quoi, là, imbécile ? Demanda sèchement l'Italien.
_ Ce n'est qu'un rêve, libre à moi de le diriger, non ? Répondit le brun, sérieux avec ses yeux qui brillaient de désir, ses lèvres à quelques centimètres de ceux du Gardien de la Tempête.
_ Arrête de délirer et réveille-toi, tu vas choper la crève.
_ C'est toi qui dis ça... » Releva Takeshi.
Il finit de briser la frontière du vide et fit rencontrer les deux bouches entre-elles. Doucement, lentement, elles se touchèrent, les lèvres prirent le temps de se coller ensemble, puis se séparèrent. Pour se rentrer dedans une nouvelle fois, avec plus de passion de la part du brun. Il se rapprocha un peu plus de l'argenté, faisait passer ses mains sur la chemise trempée de l'Italien.
« Non, mais stop ! Fit le Gardien de la Tempête en repoussant son ami. Je ne suis pas venu pour ça !
_ Tu n'es pas venu tout court, tu es juste le fruit de mon imagination, une fois de plus. »
Il reprit l'argenté par la taille, le faisant tomber sur les genoux, et reprit possession de ses lèvres.
Une fois de plus ? Depuis combien de temps est-ce qu'il... ? Tout à ses réflexions, il remarqua à peine que le brun commençait à le déshabiller.
« Oy ! Tu crois faire quoi, là ! Hurla-t-il en s'écartant, hors de portée du brun.
_ Tu le veux autant que moi... Fit son vis-à-vis en regardant l'érection coincée dans le pantalon de l'argenté.
_ On s'en fiche, contre fiche même ! C'est quoi ton putain de problème ! Commença-t-il, niant ce qu'il avait déjà compris, cherchant à trouver quelque chose, mais il ne savait pas lui-même ce qu'il voulait prouver.
_ Mon putain de problème, Hayato – toujours ce même délice à prononcer – c'est toi. Toi et ton comportement à la con, tu veux que je te dises franchement mon putain de problème ? Continua-t-il, calmement et posément. »
Après l'avoir vu dans un état de folie totale, Gokudera s'étonna du calme de l'autre. Comme s'il n'avait plus rien à perdre, ou alors il est toujours persuader que je suis un rêve, pensa-t-il. Fasciné, il hocha la tête.
« Mon putain de problème, commença-t-il en se relevant et s'avançant vers son interlocuteur, c'est le fait que tu ne voies que Tsuna, rien que lui et toujours lui, même pas un vrai regard pour les autres, au fond, on pourrait crever que tu n'en aurais rien à foutre. »
Voix de basse, posant les mots les uns après les autres, avec une grossièreté qui ne lui appartenait pas mais qui démontrait une certaine irritation, Takeshi vida tout ce qu'il avait à dire, sans même hésiter. Gokudera semblait totalement sous contrôle, il ne pouvait plus bouger, se contentant de regarder le brun se rapprocher et d'entendre ses mots qui volaient autour de lui et le blessaient.
« Les autres, c'est une chose, mais quand on te répète, jour après jour, que Tsuna ne veut pas de toi, il te l'a d'ailleurs souvent dit, et que tu continues ton manège, le plus serviable, le plus lèche-cul, ce n'est pas toi, ce n'est pas le Gokudera Hayato que je connais, celui qui insulte la Terre entière, qui s'énerve pour un rien, qui ne veut pas qu'on l'approche à plus d'un mètre, ce Gokudera Hayato disparaît dès qu'il est en présence de ce roux. Je ne te reproche pas l'admiration que tu as pour lui et qui est compréhensible, non. Je te reproche juste de ne pas voir la réalité en face, de voir que cette admiration, ce n'est pas de l'amour et que tu poursuis une chimère et que d'autres... Tu la vois, là, la réalité ? Demanda-t-il. »
Yamamoto, le regard rempli de désir et la verge dressée dans son kimono,détaillait impudiquement le corps de l'argenté. La chemise qui lui collait à la peau ne cachait plus rien, les tétons dressés à cause du froid, le pantalon était dans le même état, moulant les cuisses de l'argenté, il ne l'avait pas refermé et devenait un symbole même de la luxure. Les gouttes perlaient encore à la pointe de ses cheveux et se décrochaient pour aller rouler le long de la nuque, arrachant des frissons à l'Italien.
Il frissonna aussi devant cette inspection, et sentit le rouge lui montait aux joues. Depuis quand le métis était-il aussi imposant ? L'aura qui se dégageait de lui envahissait toute la pièce et l'envie de voir à quel point il le voulait trotta dans la tête de l'argenté. Un pas de plus et il serait à sa portée. Il n'avait pas la force de reculer aussi le laissa-t-il faire. Une deuxième fois, la main du brun vint caresser sa joue, plus longtemps, descendant quelques fois sur la nuque. Se rapprochant encore, il vint mordiller le lobe de l'oreille, descendit sur la mâchoire et rejoignit la bouche tentatrice. Cette fois, une autre camarade se joignit aux lèvres, une langue bien décidait à entrer dans les deux lèvres devant elle. Serrant l'argenté contre lui, il posa délicatement ses mains sur les fesses de l'Italien et commença un massage particulier. Ouvrant la bouche pour soupirer, elle se fit aussitôt envahir par cette langue conquérante qui mena le ballet, luttant férocement tandis que le dos de l'argenté rencontrait le mur en bois du dojo et que les mains se glissaient sous le postérieur pour le soutenir. De même niveau, les deux érections se frottaient l'une contre l'autre et Yamamoto libéra la bouche de l'argenté juste pour se repaître des soupirs qui en sortaient. Plantant son regard dans celui de l'Italien, il sourit à l'expression de plaisir qu'il affichait et continua le jeu. Reprenant une de ses mains, il déboutonna la chemise, taquinant au passage les tétons déjà durs, et se concentra sur le bas ventre de son compagnon. Léchant allègrement toute la chair qu'il rencontrait, il arriva à la frontière marquée par les dessous et le pantalon du Gardien de la Tempête. Ces derniers descendirent rapidement jusqu'aux chevilles et il put à tout loisir regarder cette verge relevée qui ne demandait qu'à être satisfaite. Rouge jusqu'aux oreilles, Gokudera ne pouvait pas croire ce qu'il voyait ou seulement ressentait. Il se doutait de la suite du programme pour s'être imaginer, lui, à la place de Yamamoto, entrain de toucher son Juudaime. Ça n'aurait pas dû se passer comme ça, non. Et pourtant, il n'en pouvait plus de ce regard sur lui, ce regard qui lui disait : je te veux. Il voulait que ça finisse, même s'il imaginait mal le brun faire ce qu'il devait avoir dans la tête.
Observant toujours le sexe de l'autre, Yamamoto finit par tirer la langue et la posa sur le gland. Il le titilla un moment avant de se diriger vers la base de la hampe et il se mit à lécher sur tout la longueur, s'arrêtant quelques instants seulement sur l'extrémité puis recommençant avec un autre côté. Tout à son travail, ses mains ne perdaient pas le nord et caressaient reins, fesses, cuisses, tout ce qui étaient à leur portée.
Les frissons qui se propageaient tout le long du corps de Gokudera le faisaient se cambrer, appuyant un peu plus son sexe contre la langue de Yamamoto.
« Plus, encore... Haleta-t-il. »
Son érection se durcit encore plus en l'entendant le supplier. Il n'en pouvait plus lui-même, aussi accéda-t-il à la demande de son amant. Sans prévenir, il enfonça le sexe de l'argenté dans sa bouche, le suçant avidement et entièrement. Ses doigts caressaient ces bourses et d'autres jouaient avec cet anus devant lui.
Se retenant de crier, Gokudera ne faisait que pousser des gémissements de plaisir, ce qui attisait encore plus le désir de l'autre. Se déversant dans sa bouche, il tenta de reprendre son souffle quand les lèvres du brun se reposèrent contre les siennes. Plaqué contre le mur, il ne put que répondre, avec la même envie que l'autre, au baiser, approfondissant et langoureusement, il commença à défaire la ceinture du kimono, l'entrouvrant. Les mains blanches partirent à l'exploration du corps devant lui. Les frissons qu'il sentait sous ses doigts le poussaient à persévérer.
Yamamoto se saisit d'une des jambes de celui qui lui procurait des caresses plus qu'agréable, fit tomber chaussures et chaussettes, libérant d'un même coup le reste des vêtements encore retenus à sa cheville. Il fit de même avec l'autre, puis souleva l'argenté à niveau. Il rentra un doigt, retenant le reste du corps avec un bras.
« Eeeh ! Tu ne vas pas... Mmmmmh ! Tenta inutilement Gokudera avant de se faire à nouveau happer la bouche. »
D'inconfort, il continuait à protester contre les lèvres de l'autre, jusqu'au frôlement de sa prostate. Il coupa court au baiser, rejetant la tête en arrière et laissa sortir un cri de plaisir. Ses jambes finirent par entourer la taille devant lui et il fit descendre le caleçon de l'épéiste avec ses pieds.
Takeshi s'attaqua à la gorge offerte devant lui, tout en continuant la torture anale. Il sentit l'argenté resserrer son emprise sur sa taille et les deux érections s'excitaient mutuellement, se frottant l'une contre l'autre.
« Plus... J'en... peux plus... Yamamoto... »
La tête retomba sur l'épaule de l'autre, les bras s'accrochaient désespérément au cou devant lui, il voulait plus, il ne tiendrait plus longtemps. Rien que ces doigts en lui le faisait partir très loin et il n'osait imaginer le membre qui se frottait contre le sien dans le même endroit. Il eut un cri de surprise quand le brun le releva un peu plus, le plaquant à nouveau brutalement contre le mur. Les mains du métis sur ses fesses, il le faisait descendre lentement sur son pénis.
La douleur qu'il éprouvait était insupportable. Et dire qu'il aurait voulu faire subir ça à son Juudaime... Yamamoto n'était qu'une brute, pensa-t-il. Il leva la tête, les larmes aux yeux et vit l'expression de plaisir sur le visage du brun. Il croisa son regard et comprit que l'autre se forçait à aller doucement. Leurs lèvres s'unirent une nouvelle fois, le ballet des deux langues reprit. Son attention détournée, Gokudera finit de s'empaler sur la verge du brun qui poussa un gémissement de plaisir. Il le remonta, le faisant glisser lentement, avec tout le contrôle qu'il perdait peu à peu. L'argenté haletait sous la douleur, mais sentir ces mains sur ses fesses, le rassurait, il savait qu'elles ne le lâcheraient pas. Il finit par apprécier le traitement à la descente, il frissonna sous la puissance du frottement contre sa prostate. Resserrant encore plus son étreinte, il se laissa faire, se contentant de ressentir les différentes sensations, d'écouter les gémissements du brun, d'entendre les siens qui le transformaient en tomate. Mais il ne pouvait pas les retenir, c'était vraiment trop bon. Il finit par se hisser lui-même en prenant appui sur le métis, accélérant la cadence.
Yamamoto fut surpris de cette prise d'initiative mais ne pouvait que l'encourager dans ce sens. Il en voulait plus, les cris de Gokudera à son oreille ne l'aidait absolument pas à garder son sang-froid. Il finit par le porter et l'allongeant sur un tatami, il posa ses jambes sur ses épaules et le pénétra une nouvelle fois, fortement, rapidement. Il le pilonna, et ne se retint plus.
« Put... Aah. »
Le visage de Gokudera à cet instant aurait suffi à faire jouir un impuissant, il tentait de se retenir à quelque chose sans trouver à quoi. Décontenancé, il ne cherchait même plus à comprendre ce qu'il se passait, il ne pouvait plus penser. Tout son être n'était que désir et plaisir. Il prenait son pied comme il ne l'avait jamais pris avec une femme, et pourtant, c'était lui qui subissait les coups. En sentant une main se saisir de son sexe et le masser au même rythme que les coups de bassin, il finit par jouir, emmenant avec lui le brun. Épuisé, il ne pouvait pas bouger, il sentit Yamamoto sur lui puis se retirer et lécher son ventre, le nettoyant de sa propre semence. Il tentait de reprendre son souffle et n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à ce bien-être qu'il venait de vivre.
Yamamoto eut un sourire, rêve ou pas, il n'en avait cure. Il passa une main sur la joue de l'Italien qui ne broncha pas, sombrant dans un demi-sommeil. Le brun se sentait étrangement calme, apaisé. En douceur, il retira la chemise encore humide, laissant son compagnon dans une nudité sublime. Il se mit à le détailler, s'abreuvant de cette vue, il était ébloui, jamais encore il n'avait pu le voir dans cette indolence paresseuse, totalement à découvert – dans tous les sens du terme. Il eut un soupir, se releva et alla prendre un kimono propre. Toujours nu sous le sien, il enveloppa l'argenté dans l'autre, maintenant entièrement endormi. Le souffle régulier finissait de le calmer et de ressentir une plénitude qu'il n'avait jamais encore ressenti. Après s'être changé, il réunit les affaires du Gardien et traversa la ville en portant Gokudera et le reste de ses affaires. La pluie s'était calmée, seule restait une petite bruine qui s'écoulait en douceur, recouvrant la ville d'une couche protectrice.
Le Gardien de la Tempête se réveilla dans sa chambre, nu dans ses draps.
Il se redressa.
Trop vite.
La douleur au bas de son dos se diffusa dans le reste du corps et il se recoucha sans réfléchir.
C'était donc bien réel, il s'en souvenait maintenant. Le rouge remonta sur ses joues et il ne put que repenser à ce qui s'était passé. Juste ce souvenir lui suffit pour bander. Avec un soupir de lassitude, il tenta un lever plus calme, s'agrippant à tout les objets qu'il trouvait pour ne pas tomber. Il se laissa tomber dans la cabine de douche et avec un soulagement apparent, fit couler l'eau sur lui.
En retard, il était horriblement en retard, et la douleur, même moins présente, le dérangeait. Il n'y était pas aller de main morte, il en entendrait parler ! Foi de Gokudera Hayato !
« Eh bien, c'est à cette heure qu'on arrive, Gokudera-kun ? Lui demanda le professeur quand il arriva en cours. »
D'un regard, il le fit taire et alla s'asseoir, rassurant Tsuna d'un sourire au passage. Il eut un grimace en s'asseyant, sortit ses affaires et s'appliqua à ne pas écouter le cours et à élaborer toutes sortes de stratégies et de discours à l'encontre de cet imbécile de baseball freak.
Bon, je réitère ma demande, si vous avez une brusque envie de laisser vos impressions, le petit lien bleu, en-bas est là pour ça... x)
