Voilà, un gros pétage de câble ! Je vous rassure, c'est normal !

Un OS à ne pas prendre au sérieux !

DISCLAIMER : l'univers et les personnages appartiennent à Jun MOCHIZUKI et l'histoire est de moi *franchement, qui d'autre irait écrire des trucs aussi tordus ?*

RATING : K+

IMPORTANT : je le répète, aucun Reim n'a été maltraité pendant ce tournage ! *soupir* Bon, disons, pas gravement… *crac* Bon, ben il n'est pas mort ! *Argh…* Ben, pas encore…


Le Reim est un étrange animal. Le Reim fait en sorte de se lever avant tout le monde, mais malheureusement pour lui, un autre spécimen – le Break – est plus rapide ! Alors, tous les matins, c'est la même chose, la même routine, à répétition, sans cesse, inlassablement… mais le Reim n'en a-t-il pas assez ? Bien sûr que non, quelle question !

Ne pas abandonner, ne pas laisser ce plaisir à Xerxes !

Oui, le Reim est combattif.

Alors, ça y est, les premiers rayons de l'aube naissante viennent lécher doucement le visage maintenant baigné de lumière de Reim. Aussitôt après avoirs ouvert ses yeux brun-vert, il secoua vigoureusement la tête et bondit hors du lit, en profitant pour le faire dès que ses deux pieds eurent touché le sol. Aussi rapide que l'éclair, il fait une rapide toilette, fais briller le verre de ses – ô combien magnifiques – lunettes et les chausse, juste après avoir soigneusement revêtu l'uniforme habituel. Il se dirige vers la porte d'un pas égal, l'air d'être soulagé. Il est vrai que son meilleur ami ne l'a pas encore nargué. Break serait-il cloué au lit par le sommeil ?

Victoire !

Il pousse la porte et marche tranquillement dans le couloir pour aller commencer ses petites affaires du jour, néanmoins…

- Héhé, coucou !

Bon, le Reim a (encore) perdu.

Break lui fait un grand signe de la cuisine où il doit être occupé à manger probablement tout le stock de sucreries et affiche un immense sourire suffisant. Petit signe qui suffit pour dire « j'ai encore gagné, na ! ». Raté pour cette fois. Il s'avance vers l'albinos et le salut avec le peu de chaleur qui lui reste après cette douche froide avant de partir avec un air boudeur à peine réprimé. Break se retint de pouffer et referme le placard d'où il vient de sortir. Hé, oui, pratique, le raccourci.

Le Reim a facilement tendance à pardonner très vite ses bêtises à son meilleur ami, c'est pourquoi il ne voit aucun inconvénient à faire son travail à sa place.

Depuis une bonne heure déjà, l'homme à lunettes planche sur les rapports en retard de Break et par la même occasion, les siens.

Voilà beaucoup de travail pour un seul homme, me direz-vous. Mais le Reim a son arme secrète : le stylo !

Alors il gratte, il gratte, il gratte, sans s'arrêter, jusqu'à en avoir marre (et mal). Il arrête un instant, épuisé et se tient le poignet, devenu plutôt douloureux.

Courage, petit Reim ! Plus que… quatorze fiches à griffonner !

Soupir désespéré.

Pauvre Reim.

Mais il continue !

Le Reim est héroïque ! Enfin, presque…

Mais alors qu'il noircit bravement les feuilles vierges malgré les douleurs de son dos et de ses poignets, un clown déboule dans la chambre avec son habituel sourire taquin. Il se saisit des épaules de Reim, le repousse et prend toutes les fiches lui appartenant, avant de filer à l'anglaise en réussissant à caser tous les documents dans le placard avec lui. Pouf, plus de Break, ça y est, la tornade est passée. Reim grogne.

Est-ce que ça lui arracherait la bouche de dire merci ?

C'est possible, mon petit Reim… en attendant, bosse !

Et il se remet au travail.

Le Reim est un animal docile. Un poil nerveux…

- Oh, Reim, tant que je te tiens ! J'ai…

- Mais regarde tout ce que je dois faire ! Tu veux me tuer ? Tu ne peux pas faire ton travail, pour une fois, Xerxes ? Espèce de…

Long silence de mort.

- Oh, heu… messire Vessalius ? Mes plus plates excuses !

Et il s'incline profondément.

Oz éclate de rire.

- Voyons, relève-toi, Reim ! Je repasserais plus tard, de toute façon, tu sembles avoir du travail…

Et il s'éloigne.

- Je me demande tout de même pourquoi on le charge autant de travail… après tout, il y a plus important que ça à faire, dans Pandora, se met à penser Oz à haute voix.

Reim se fige, mortifié. Quoi ? Son travail ne sert à rien ? REIM ne sert à rien ?

Ah lala, pauvre Reim. Il n'a pas encore compris qu'il s'était fait entourlouper dès le moment ou il avait céder devant Break pour lui faire ses travaux manuscrits…

Enfin, bref, passons.

Après cette séance interminable d'écriture, le Reim va manger. Oui, oui, le Reim mange ! Je vous assure. Le Reim aime beaucoup manger, d'ailleurs. Mais comme c'est très peu passionnant de décrire une pauvre petite chose affamée qui se jette sur la nourriture, je vais encore passer ce moment. D'ailleurs, le Reim se fait encore une fois tourmenté par l'albinos ! Il s'est fait chipé son dessert ! Et là, le Reim se défait. Son précieux gâteau ! SON gâteau ! Sa précieuse récompense, cette saveur si délicieuse, ce chocolat qui fond dans la bouche… Aaaah ! Reim veut se jeter sur Break, mais celui-ci déclare d'un air amusé :

- Si tu n'es pas sage, tu n'auras pas ta récompense !

Clin d'œil énigmatique.

Reim déglutit tout en prenant une teinte rouge vive.

Argh ! Le sadique ! Il profite de ma faiblesse !

Mais de quoi parle le Reim ? Le Reim est décidemment bien étrange !

Le brun se lève, raide, et repart d'un pas furieux, sous le rire mesquin de son ami, qui masque son sourire par sa manche trop longue, tandis qu'Emily débite des méchancetés.

Séance de corvée, c'est le tour de Reim. Quelle joyeuse journée ! En plus, il se coltine les moqueries de Break qui observe ses va-et-vient dans les différentes pièces. Se termine cette magnifique journée avec un échange côté Barma ! Le voilà repartit pour servir de larbin aux autres et à se taper les hurlements de son maître.

Si seulement le Reim était capable de péter un câble et de cesser d'être trop gentil.

Raaah ! Enfin, c'est l'heure de la récompense !

D'ailleurs, qu'est-ce que c'est, cette fameuse récompense ?

Reim se précipite presque dans la chambre de Break en prenant soin de refermer derrière lui. L'albinos s'approche de lui et penche son visage vers le sien dans un sourire machiavélique, posant ses mains dans les poches du brun.

… NOOON ?

Le Reim se fait dépouiller de l'argent qu'il avait sur lui et Break lui fourre trois sucettes, un bonbon et un petit gâteau au chocolat dans les mains.

… ah, d'accord. Aurais-je l'esprit aussi tordu ? Probablement, question stupide.

- Je crois qu'on est bon, Reim ! s'exclama l'albinos avec un sourire charmeur. Petit gourmant, va !

- M… merci, balbutie le pauvre « client ».

Véritable sourire de la part de l'albinos.

- Non, à toi merci, pour tous ces rapports !

Reim respire un peu mieux. Mais si, le Break sait dire merci ! Et il le fait même très bien ! Mais alors que Reim médite sur la gentillesse cachée de son meilleur ami, l'albinos le pousse au-dehors en reprenant une sucette et une partie du gâteau, avant de refermer la porte dans un grand sourire en V et de lui souhaiter une agréable soirée en lui pinçant la joue.

Argh…

Grimace furieuse de la part de Reim.

Hé oui ! Mon fournisseur est un affreux psychopathe !

Mais je l'aime bien.

Enfin, je crois…

Hé oui, le Reim est irrécupérable.


Et, soi-dit en passant, je suis au moins aussi irrécupérable que lui.

Bon, tout de même, une ch'tite review ?