Prologue
1998 - ETAT DU COLORADO
Elles étaient trois, trois meilleures amies. Clarke, Raven et Octavia se connaissaient depuis le collège, étant dans la même classe en cinquième. Cette année, c'était leur dernière au lycée Columbine, et elles obtiendraient leur diplôme en fin d'année. Ce qui animait leur amitié, c'était leur différence, elles ne se ressemblaient pas, autant physiquement que moralement. Pourtant, elles étaient liées par une amitié fusionnelle et sincère. Nathan, un ami proche de Clarke, les avait surnommé « Les Deltas », une référence mathématique qui désignait une différence de grandeur, mais aussi caractérisée par son écriture grecque Δ, un triangle. Au fil des années, le reste des étudiants de leur lycée avait fini par les appeler ainsi à leur tour.
Clarke Griffin était la plus brillante. Elle aimait se plonger dans les livres et dans les études, ses notes étaient plus qu'excellentes. Sa grande passion, c'était la musique ; l'adolescente avait un don réel pour le violoncelle qu'elle pratiquait depuis ses six ans, et espérait intégrer l'école de Julliard après le lycée, à New York. Le père de Clarke était décédé d'un cancer lorsqu'elle n'avait que trois ans, mais sa mère s'était remariée avec son beau-père quelques années plus tard, et il l'avait élevé comme sa propre fille. Elle n'avait pas hérité d'un physique très particulier ; un teint pâle, des yeux bleus et des cheveux blonds ondulés qui lui arrivaient jusqu'au milieu du dos.
Raven Reyes était la plus jolie. En fait, ce qui la rendait si belle, c'était ses deux yeux noirs, qui ressortaient grâce à son teint mat et ses cheveux bruns aux épaules. Elle donnait l'impression de sortir tout droit d'une agence de mannequinat, parfaite à tout moment de la journée. Pourtant, elle restait modeste et n'était pas prétentieuse pour un sou, malgré deux parents qui avaient tendance à la mettre sur un piédestal par rapport à sa grande sœur. Elle était passionnée par la mode, avait déjà cousu quelques vêtements elle-même, et voulait intégrer l'Ecole Supérieure de Mode de New York.
Octavia Blake était la plus solitaire. Elle voulait qu'on l'appelle O, un diminutif qu'elle appréciait particulièrement puisqu'elle se considérait elle-même comme un garçon manqué, et que ce surnom laissait planer le doute sur son vrai nom. A l'âge de seize ans, alors qu'elle venait d'arriver au lycée, elle avait teint ses cheveux en rouge -pour contraster avec ses yeux verts- et en avait fait des dreadlocks. Elle ne faisait pas vraiment attention à son apparence, préférait s'enfiler dans ses vieux sweats et écouter du métal en dessinant. Les arts appliqués, c'était son bonheur, elle avait au moins une vingtaine de toiles accrochés dans sa chambre et des centaines de croquis étalés sur son bureau, sans parler des dossiers entiers de photographies dans son ordinateur. Elle vivait seule avec sa mère, avec qui elle entretenait des rapports conflictuels, et n'a jamais connu son père. Après le lycée, elle irait aux Beaux-Arts de New York.
Coucou les filles (ou peut-être les garçons, qui sait ?). Donc oui, je reviens après un an d'absence sur FanFiction. La plupart d'entre vous avaient lu mon OS (et le seul d'ailleurs, shame on me) et je comptais me lancer dans une fiction. Alors, tadaaaam, voilà le prologue.
Comme vous avez du le remarquer, j'ai changé le caractère des filles, mais aussi leur apparence (surtout Octavia), c'est pour mieux rentrer dans l'histoire que je veux véhiculer. Mais bon, si vous êtes trop attachées à leur physique de base, je ne vous empêche pas de continuer à vous l'imaginer :) La fiction se passe en Amérique, et en 1998, dans le lycée de Columbine, célèbre pour un fait historique plutôt triste, je vous laisse chercher ça ! Mais ça me tenait à coeur d'écrire sur ce sujet. Dans ce prologue, je ne parle pas des autres garçons, mais ne vous inquiétez pas, ils seront bien là. J'ai seulement voulu m'axer sur les filles parce qu'elles sont so badass.
Concernant la publication des chapitres, rien de régulier, et je m'en excuse. Je suis très très prise par la fac donc j'avoue que je révise beaucoup, surtout en période de partiels comme actuellement.
Sinon, n'hésitez pas à laisser des reviews, venir me parler, tout ce que vous voulez. J'en serais ravie.
Coeur sur vous, Charlotte.
