Aya regardait la télévision sans grand intérêt, quand Yohji entra dans la pièce. L'épéiste ne porta pas vraiment attention au fait que son compagnon venait d'entré dans la pièce.

Le brun regarda un instant son ami et décida de venir s'asseoir près de lui, question de faire quelque chose de ses deux mains.

Qu'est-ce que tu regardes, dit le brun au bout de quelques minutes de silence.

Je zappes, répondit Aya d'un ton froid.

Ha bon. Qu'y a-t-il entre les chaînes alors?

Le jeune homme ne répondit pas et continua de fixer l'écran de la télé.

Voyant qu'il n'arriverait à rien, Yohji décida qu'il allait dire à Omi de faire le souper, il commençait à avoir faim. Il se leva et sortit de la pièce, ne se doutant pas qu'Aya le suivait des yeux, mais sans vraiment lui porter attetion.

Il se leva à son tour du divan. Il sortit de la pièce et se dirigea vers le hall d'entrer. Aya prit son manteau et quitta la maison qu'il partageait avec ses trois amis ou collègues de travail.

Il marcha un peu. Le vent s'était levé aussi, mais le soleil avait préféré rester coucher. Cette journée grise n'anonçait rien de bon avait dit Yohji plutôt ce jour-là. Aya chassa bien vite cette image de sa tête et prit place sous un arbre, le seul qui était là, à l'autre bout de la cour.

Ce n'est que là, à l'abri du regard des ses amis qu'il avait laissé tombé la barrière. Des larmes tombaient sur ses joues. Il n'en pouvait plus, mais il savait que ses sentiements ne mènerait à rien. Il se disait qu'il voulait l'éviter, mais lui, il revenait sans cesse le voir. Pourquoi n'arrivai-il pas à le croire seulement un ami?

Il soupira. Pourquoi lui? Pourquoi n'était ce pas Omi ou Ken ou encore Yohji? Pourquoi fallait-il qu'il soit tombé amoureux de son ennemi?

Aya se leva. Il voulait le voir à tout prix. Il ne pouvait plus attendre le délai qu'il lui avait laissé.

Omi s'affairait à préparer le souper quand Yohji pénétra dans la cuisine. Il se tourna vers le brun.

Que fais-tu ici, Yohji?

Je cherche Aya. Tu ne l'aurais pas vu, par hasard?

Oui, mais il n'est plus ici.

Il est ou la?

Partit voir le boss.

Je vais le rejoindre…

Il dit qu'il devait s'y rendre seul. Tu ferais mieux de resté ici si tu tien à ta vie, Yo-tan.

Tu peu-être raison, Omittchi.

Omi prit quleqie chose sur le comptoir et le tendit Yohji, qui examina le contenu de l'assiette avant de la prendre. Omi-san sourit. Il rejoint le brun déjà à table.

La neige crissait sous chacun de ses pas. Il était le seul sur la rue. C'est là qu'il le vit. Il regardait des couteaux dans une vitrine. Aya s'approcha du jeune homme.

Salut toi.

Le garçon se tourna vers son interlocuteur. Il sourit quand il vit que c'était Aya-kun, comme il l'appellait.

Tu m'as manqué, Aya. Je ne pouvais pas croire que je t'avais dit que l'on se reverais plus avant un bout, fit-il.

Moi non plus, je ne pouvais pas croire que tu aie dit une telle chose, répondit Aya en souriant, mais pourquoi voulais-tu me revoir si vite?

Je me suis apperçu de quelque chose, dit le jeune garçon dont les joues avaient prit une teinte rosée.

De quoi t'es-tu apperçu?

Je me suis apperçu que…. Je t'aimais, fit-il devenant encore plus rouge.

Aya sourit. Il raprocha le corps du jeune homme près du sien. Il se pencha pour pouvoir embrassé ces lèvres qui le narguaient quand :

Ayaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

L'épéiste se retourna assez vite pour apperçevoir Yohji qui arrivait en courant. L'autre jeune garçon pénétra au pas de course dans la boutique, question de ne pas être découvert par le brun.

Quand il arriva à la hauteur d'Aya, le weiss l'apostropha :

Que faisais-tu avant que j'arrive?

De quoi tu te mêle, Yohji? Ma vie en dehors de notre amitié ne te regarde pas.

Mais…

Il n'y pas de mais qui tienne. Je rentrais justement, alors en route.

Les deux hommes se mirent en route.

Dans le repère des Schwarz…

Nagi faisait une recherche sur le net. Schuldig jouait aux cartes avec Crawford. Le roux regarda l'horloge qui trônait au-dessus du foyer. Elle marquait onze heures. Le brun demanda :

Il est ou Farfie, cela fait un moment que je ne l'ai pas vu?

Tu devrais le savoir, tu peux lire l'avenir.

Je sais, mais je n'ai pas très envie ce soir.

Okay.

Ils reprirent leur partie de cartes.

Quelques minutes plus tard, la porte d'entré claqua.

Bonjour tout le monde, fit une voix qui s'éleva du hall.

FARFIE, s'écrièrent trois voix en même temps, tu es rentré, tu étais ou?

À la boutique de couteaux, pourquoi?

Schuldig sonda le regard du jeune homme.

Quelque chose te tracasse, Farfie, demanda Schu au bout de quelque minute.

À Suivre….

Qui est le mystérieux jeune homme dont Aya est tombé amoureux? Est-ce que quelque chose tracase Farfie? Tout ces réponses et plus dans le prochain chapitre…