Nuit du forum
- Cette fic est écrite dans le cadre de la 6ème nuit du FoF (Forum Francophone : forum ludique d'entraide et de discussions autour de la fanfiction) lien dans mes auteurs favoris. Pour le thème "Vélo".
Teal'c, grand guerrier de la nation jaffas, capable de se battre sur tous les terrains ou presque, à la connaissance de pratiquement toute la technologie goa'uld, est un expert de la conduite de tous les vaisseaux, qu'ils soient tok'ra, goa'uld, réplicateur ou même terrien. Cependant, ce jour là, l'appareil qu'il pilotait lui résistait, il ne maitrisait pas l'engin, ne savait pas comment réagir, ni même contrôler la trajectoire, décidément, le vélo, ce n'était pas pour lui.
Pourtant, Jack insistait pour qu'il sache se débrouiller avec un vélo, c'était facile pour lui, il en faisait depuis tout petit, mais moi avec mon vélo, mon casque et mes protections, je ne devais pas avoir l'air d'un grand guerrier. Depuis mon arrivé sur la tori, j'avais bien tenté de m'intégrer et d'apprendre leurs habitudes, conduire une voiture, c'était bon, même si je ne comprenais toujours pas le système de priorité. Pour ce qui est d'acheter des aliments et des vêtements c'était bon aussi, même s'il me fallu 2 arrestations pour "vols" avant de savoir que je devais aller retirer de l'argent dans une banque, c'est quand même curieux de confier son argent à des inconnus. Mais là je séchais, je voyais bien que Carter tentait de m'aider, mais ses " équilibre la répartition des masses sur le guidon afin de compenser la surcharge du à la vitesse" ne m'était d'aucune utilité, je me retrouvais toujours par terre au bout de quelques mètres. Daniel avait abandonné au bout du second essai, j'espère que son pied va mieux, ce n'est quand même pas ma faute si je lui ai roulé dessus, il n'avait cas pas mettre son pied devant la roue "pour éviter que je ne sois emporté par la pente" aussi!
Au bout de plusieurs jours d'intenses efforts, je réussis enfin à m'élancer seul, à faire plusieurs centaines de mètres et à m'arrêter sans difficulté. Mais je n'étais pas au bout de mes angoisses, je commençai à panique à l'idée d'O'Neill.
"Non, non colonel, c'est trop dangereux, non non, vous ne m'enlever pas mes roulettes!"
