Saluuuut! Ca fait plus de six mois que j'ai terminé Un passé douloureux et une certaine review m'a donné une idée de sequel. Je suis un peu rouillé niveau Beyblade, et niveau Fanfiction. net aussi --, alors j'ai besoin de vos encouragements, lol! Alors l'idée principale; Kai-Ray heureux libres, forment équipe beyblade dans rues, Voltaire cherchent eux pour faire mal (en language homme des cavernes) Dites-moi ce que vous pensez de ce premier chapitre!

Couples: KaixRay, et vous verrez... (jalousie à venir)

Persos: Quelques nouveaux persos se joignent à l'histoire, formant une sorte de gang de rue beybladeuse(looool) avec Kai et Ray. Tyson, Kenny, Tala et certains autres devraient faire leur apparition dans les prochains chapitres (Maxou est mort à la suite d'une attaque armé, dans la fic Un passé douloureux)

Lieu: Berlin, Allemange

Pour ceux qui n'ont pas lu Un passé douloureux , voici un rapide résumé;

Kai et Ray se sont déclarés leur amour, Voltaire a cherché a prendre possession de Kai, Ray s'est retrouvé à l'hôpital à la suite des actes de Boris et Kai vient le voir. Il ne dispose que d'une ou deux heures avant que Voltaire ne reveinne le chercher pour l'enfermer à l'abbaye et M.Dickenson lui donne carte blanche pour qu'il s'enfuit avec Ray. Les deux tourteraux se retouvent dans un taxi prêt à quitter tout ce qu'il connaissent au nom de l'amour et de la liberté.

Caged liberty Chapitre un

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Lorsque les premiers rayons du soleil matinal tirèrent Kai du sommeil, il resta quelques instants allongé sur l'étendue gazonné, fixant les nuages rosés dans un état de somnolence. Son esprit était vide de toutes pensées et il se sentait curieusement léger. Libre. Heureux.

Ce ne fut que lorsque qu'il tourna la tête vers la forme endormie à ses côtés qu'il put se rendre pleinement compte de son bonheur. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres alors que les derniers évènements lui revenaient tranquillement en mémoire. Il se tourna sur le côté, se rapprochant du corps recroquevillé contre le sien et avanca sa main pour en repousser une longue mèche noire, découvrant la figure seraine et paisiblement endormie de Ray.

Le japonais passa avec douceur un bras autour de la taille du jeune homme, appuyant son visage contre sa poitrine. Il en sentit les soulèvements calmes et réguliers, souriant paisiblement au frôlé de sa joue contre le chandail bleu imbibé de l'odeur réconfortante du chinois endormi. Il ne pu s'empêcher de soupirer de bonheur, vautré ainsi dans l'herbe du parc public contre le corps de celui qu'il aimait, près de celui avec qui avait passé cette nuit tiède de mi-août.

Deux jours auparavant, lui et Ray avaient quitté la chambre d'hôpital et les dangers de Moscou, se retrouvant dans une banlieue de Berlin en Allemagne où les avaient conduit les billets d'avions de M. Dickenson. Deux jours qu'ils avaient passé à savourer les belles journées, errant de jour dans de nouvelles rues palpitantes de découvertes et dormant à la belle étoile le soir venu. Ils ne pensaient pas à l'avenir, ne rêvant que de leur amour brûlant.

Kai ferma les yeux, refusant de penser aux tracas financiers et aux jours de pluie sans abri qui suiveraient. Lui et Ray avaient tout quitté pour se soustraire des mains de Voltaire et de la routine écrasante de la vie et rien ne viendraient briser leur idéaux d'aventures et de vagabondage d'adolescents éperdus.

Kai se laissa emporter par l'odeur et la chaleur de Ray, savourant les premiers rayons de soleil sur sa peau nacré.

- Excusez-moi...

Le japonais rouvrit brusquement les paupières, tournant la tête pour apercevoir une figure pensive entourée d'un rideau de longues mèches argentées penché sur lui. Le regard de l'étranger était presque rébrobateur et son ton de voix était neutre.

- Je sais que c'est parfois plus " romantique " de faire vos petites affaires en pleine nature, mais vous pourriez au moins retourner dormir chez vous une fois l'orgie terminé.

Kai se releva sur un coude, plongeant un regard perplexe dans celui du jeune garçon. Il sentit Ray remuer à ses côtés.

- T'as pas l'air du genre de gars aux hommes pourtant, continua le garçon d'un ton pensif.

Il se redressa et le soleil s'accrocha dans son abondante chevelure argentée qui lui descendait jusqu'au milieu du dos. Ses yeux étaient d'un bleu si pâle que le regard s'y perdait et leur forme en amande leur conférait un air mystérieux. Il était revêtu d'un jean plutôt serré retenu sur sa mince taille par une ceinture disparaissant à moitié sous les pans de sa blouse noire déboutonnée.

- De quoi tu te mêles?, lui lanca Kai d'un ton froid et agressif, se redressant sur son séant.

- Il fait beau aujourd'hui, répondit t'il d'un air nonchalant, se laissant tomber sur le sol en face de Kai. Ce dernier lui lanca un regard menacant et sentit déferler en lui une vague d'impatience digne de son caractère taciturne.

- Qu'est-ce que tu veux?!

- J'ai 16 ans, j'mappelle Stern et je mate les bishonens dans les endroits publiques.

- Va te faire voir!

Stern posa sur lui un regard malicieux et Kai ne put s'empêcher de frémir à la vue de son visage aux traits délicats, d'une beauté presque androgyne. Son accent était fortement allemand.

- T'es un beybladeur?

- Mais pour qui tu te prends?!, s'impatienta Kai en attirant brusquement sa toupie vers lui dans un geste de réflexe.

- Qu'est-ce qu'il se passe?, murmura la voix endormie de Ray qui levait la tête de son sac à dos lui servant d'oreiller.

- Rien, juste un débile qui veut nous faire chier. Allez viens, on s'en va, répondit séchement Kai en se mettant sur ses pieds, balancant son propre sac sur son épaule.

Stern afficha un sourire amusé, son pâle regard suivant le japonais des yeux, sa figure pensive appuyé sur ses genoux relevés. Ray se redressa sur son séant, fixant un regard perplexe sur le jeune garçon, le visage encore bouffi de sommeil.

- Mais toi aussi t'es mignon, à ce que je vois, susurra Stern avec son adorable accent, approchant sa main pour enrouler une des longues mèches du chinois entre ses doigts fins.

La main de Kai eut tôt fait d'empoigner le mince poignet de l'allemand et de le tirer brusquement sur ses pieds. Il plongea un regard menacant dans celui surpris du garçon, affichant un air colérique qui aurait effrayé n'importe qui. Le japonais ne supportait tout simplement pas d'être dérangé, surtout depuis ces deux derniers jours où il ne rêvait que d'un coin tranquille pour lui et Ray. Les deux amoureux n'avaient même réussi à aller au-delà des caresses et des baisers tant les regards étaient partout.

- Va voir ailleurs, ou sinon j'te fait la peau!

- Dans quel sens?

- Tu te moques de moi ou quoi?

- J'avoue que tes triangles bleus sont plutôt drôles à voir de près....

- Kai, calme-toi, s'il te plaît!, s'exclama Ray en retenant le poing déjà levé du japonais.

Stern se contenta de fixer son regard amusé dans les yeux empourpés de rage.

- Aller, on s'en va, je t'en prie! Ne commence rien de ce genre!, insista le chinois en tirant Kai par en arrière.

Le japonais laissa brusquement tomber le collet de l'allemand, reprenant son bon sens au son de la voix de son petit ami. Ça ne servait à rien d'attirer les regards et de retomber dans un bourbier fait de sang et de violence. Et puis Stern désirait justement de l'attention, alors mieux valait l'ignorer.

- Bon, eh bien vous pouvez toujours passer sur la place publique à midi. Il y aura un match de beyblade.

Kai grogna et aggrippa le bras de son petit ami, commençant à s'éloigner. Il avait à peine fait quelques pas qu'il s'arrêta et se retourna lentement vers l'allemand planté au même endroit avec un sourire amusé.

- Tu joues?, demanda Kai.

- Jawohl ouais , je suis champion en titre des tournois de rue.

- Je te défie, lança Kai avec un sourire menaçant.

Ray soupira et se laissa tomber par terre, toujours à moitié endormi.

- Avec grand plaisir mein lieber mon cher, répondit Stern avec un grand sourire.

- Tu vas perdre, grogna Kai.

- Si je gagne, je peux coucher avec ton petit ami?

- Si tu te la fermes pas, je peux te casser la gueule?, cracha le japonais avec un regard menaçant.

- Bon c'est génial tout ça, mais je crève de faim!, dit Ray en se relevant.

- D'accord, on y va, dit Kai en se retournant.

Stern adressa un sourire idiot au chinois, qui lui répondit par un demi-sourire hésitant. La main de Kai se referma autour du bras de Ray et l'entraîna fermement derrière lui, s'éloignant de l'allemand qui les saluait de la main.

- Hn, il va bien voir, marmonna Kai en disparaissant derrière les structures du parc, un Ray endormi à la main.

- Ouais, bailla Ray en s'étirant de son bras libre, mais avant, je veux mon bisou du matin.

Kai sourit et sembla oublier soudainement l'incident avec l'allemand. Ray était le seul qui arrivait toujours à tout lui faire oublier. Il laissa tomber son sac à dos et poussa Ray contre un des larges poteaux en bois des balancoires, lui arrachant un petit rire alors que les yeux dorées plongeaient dans les siens.

Les bras gantés du japonais entourèrent Ray et le serrèrent contre lui, ses lèvres rencontrant les siennes dans un baiser passioné. Les deux garçons se laissèrent emportés l'un par l'autre, ne détachant leurs bouches que pour caresser de leurs lèvres frémissantes le cou tremblant d'extase de leur partenaire.

- Nn, j'tadore..., murmura Ray en rejetant sa tête par en arrière, laissant Kai souiller sa peau moite de baisers alanguis.

- Moi aussi, je t'aime trop, souffla Kai en rencontrant à nouveau les lèvres de Ray.

Les bras de Ray se ressèrent autour de la taille musclé du japonais, la main de Kai se perdant dans l'abondante chevelure de son partenaire. Leurs corps entiers frémirent de plaisir, leurs entre-jambe se frottant l'une contre l'autre.

- Kai, j'ai envie de toi... Emmène-moi...ailleurs...je t'en prie, souffla Ray, déjà rouge de plaisir.

Kai plongea un regard mesquin dans les yexu de Ray. Il lâcha un petit rire amusé, ses joues toutes aussi chaudes et rouges que celle de son petit ami. Le japonais avait énormément changé depuis ces deux derniers jours. Il avait décidé de s'ouvrir et ne plus jamais afficher son air taciturne vis-à-vis Ray, pour ne jamais plus risquer de le blesser. Son amour l'avait tellement changé...

- Tu veux que j'te dévierge dehors?

... révêlant aussi son côté osé et légèrement pervers. Ray plongea un regard surpris dans celui de Kai, puis sourit à son tour, s'aggrippant au chandail de Kai.

- C'est les hormones qui parlent, dis-moi. Je t'ai jamais vu comme ça.

- C'est l'amour qui parle, souffla Kai en posant ses lèvres sur celles du chinois.

Leurs bouches se fondirent dans un autre baiser passioné.

- Encore vous? Mais c'est pas gêné les asiatiques! Tsss, aucune pudeur, s'exclama une voix amusé.

Les deux beybladeurs se défirent de leur étreinte et firent volte-face, se retrouvant nez-à-nez avec un Stern souriant, les bras croisés. Le soleil donnait des reflets presque angéliques à ses longues mèches argentés, dont la moitié étaient maintenant rattachés dans un semblant de queue de cheval lui descendant presque jusqu'au bas du dos.

Kai eut tôt fait d'empoigner le col noir de sa blouse mais ne parvint qu'à la déboutonner jusqu'au niveau des côtés, le tissu soyeux lui glissant entre les doigts. Il n'osa pas s'approcher de la peau au teint mat et parfait qui s'étendait maintenant devant lui. Ray jeta un regard réprobateur sur l'allemand et haussa un sourcil. Il n'y avait nul doute; il le faisait exprès. Un vrai poseur.

- Qu'est-ce que tu veux?!, enragea Kai.

- Hum, eh bien je me demandais si vous vouliez venir assister à la pratique avant le match.

- Mais tu veux nous lâcher un peu?, s'exclama Ray, exaspéré.

- On veut la paix, renchérit Kai en transpercant l'allemand du regard, On sera là à midi. Pas besoin de pratique.

- Ja, comme vous voulez, soupira Stern en haussant les épaules.

- Nous suis pas!, grogna Kai en se retournant, empoignant Ray par le bras.

Les deux asiatiques ne firent que quelques pas en direction de la rue lorsque Stern sauta devant eux, sa blouse maintenant complètement déboutonné sur son torse nu.

- Oh, une dernière chose avant de partir. Vous êtes bien Kai Hiwatari et Ray Kon?

Les deux beybladeurs se figèrent, leurs visages soudainement glacés. Était-ce possible que Voltaire emploit des espions? Peut-être avait-il même déjà retrouvé l'endroit où ils se cachaient et que l'abbaye...

- Faites pas ces têtes-là! Vous êtes reconnus, imbéciles! Champions du monde, ça vous dit rien?

Une immense exaspération se peignit sur leurs visages.

- Oh merde. J'avais pas pensé à ça..., grogna Ray.

- Çe sera tout un honneur pour moi de battre un champion de beyblade, dit Stern en faisant une petite révérence.

- On veut plus rien avoir à faire avec ce statut-là, compris?, menaça Kai.

- Et pourquoi donc, meine lieber? mes chers

- On veut des vacances. On a marre de se faire reconnaître et on veut plus penser à notre entraînement, expliqua rapidement Ray.

- Ah bon. Ça vous dirait pas de former une équipe de beyblade de rue? Les cinq gagnants du tournoi d'aujourd'hui? Une équipe de rue, c'est bien plus marrant qu'une équipe professionnelle, vous verrez.

Kai lui lança un regard noir en repensant aux BladeSharks, son équipe de rue qui avait terrorisé tous les beybladeurs. Il ne voulait plus être comme ça.

- Mais on joue pour le plaisir. Pas de menaces, pas de violence, expliqua Stern, comme s'il lisait dans les pensées du japonais. Moi et les joueurs qui seront sur la place publique, on a, disons, des problèmes familiaux. Une bonne partie d'entre-nous vivons à la rue, entre nous. Puisque vous n'avez pas l'air d'avoir de logement, joignez-vous à nous!

Les yeux de Ray s'illuminèrent. Il se retourna vers Kai et lui glissa quelques mots en japonais, afin que Stern ne comprene pas.

- Kai, on a nulle part où dormir et il risque de pleuvoir! Et là, il y aura sûrement un coin ou une chambre pour nous deux.

Kai semblait vaguement irrité.

- Ray, je sais pas trop...

- Allez, ca va être amusant! Tu pourras défier tout le monde et on part quand on veut!

- Hum, pardonnez mon intrusion dans votre conversation étrangère, mais on squatte un immeuble abandonné, où il y a plus personne depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. À moitié bombarbé, mais il y pas mal de chambres, dit Stern.

- Et pourquoi tu nous offres tout ça?, demanda Kai, méfiant.

- On recrute toujours des beaux mecs et toutes les âmes perdues du coin. Vous êtes en fuite, ça ce voit. Marre de tout, c'est ça? Oh et puis, plus on est de beybladeurs et plus on a des nouveaux talents, mieux c'est!

- On va y réfléchir, dit Ray en tirant Kai par le bras. À midi sur la place publique!

Stern fit une petite révérence et s'éloigna, son éternel sourire amusé aux lèvres. Sa fine silouhette se découpa dans les rayons du soleil maintenant assez haut dans le ciel.

- Allez, on va chercher un coin plus tranquille, dit Kai en attirant Ray contre lui.

Un groupe de petits enfants débarqua dans le parc et leurs mères haussèrent les sourcils à la vue des deux garçons enlassés par la taille. Elles marmonnèrent des choses en allemand alors que les deux asiatiques s'éloignait, traversant de terrain de football désert.

- Est-ce qu'on accepte?, demanda Ray, tête sur l'épaule de son petit ami.

- On a pas trop le choix, marmonna Kai, et ça peut être assez amusant. Mais juste pour quelques temps.

- Et on aura un toit et une chambre, dit Ray avec un sourire satisfait.

- Mais est-ce qu'on peut leur faire confiance?

- Bien sûr. C'est qu'un groupe d'enfants des rues!

- Adolescents des rues, corrigea Kai.

- Adolescent avec une blouse déboutonné, marmonna Ray.

- Eh, mais on dirait que t'es jaloux...

- Pas du tout! Et d'abord, c'est qui as manqué de commettre un meurtre lorsqu'il m'a touché les cheveux? Et qui a empoigné sa blouse pour n'importe quel raison? Elle s'est même déboutonné à cause de TOI!, s'emporta Ray.

Kai s'arrêta net sur le terrain et plaqua ses lèvres contre celles de Ray.

- Il n'y a que toi pour moi, murmura t'il.

Les deux amoureux se laissèrent tomber sur le gazon encore humide de rosée, s'enlacant et s'embrassant au milieu du terrain de football vide.

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À venir un lemon, la situation de Kai et Ray vs Stern se clarifie, doutes sur des espions de Voltaire. Alors qu'est-ce que vous pensez de l'histoire en général et de Stern? Reviews s'il vous plaiiit?