Derrière le comptoire.
Chapitre 1 : Condition de vie et condition de job.
J'avoue que je perds un peu mon temps en ce moment. Je ne fais rien de ma vie, je ne vais pas à l'école et la seule chose que je sais faire pour l'instant c'est d'avoir trouvé un nouvel appartement pour ma mère et moi ainsi qu'un job miteux au Kombini le plus proche. Sans oublier ce fameux job qui nous servira de gagne pain bonus,hôtesse dans un club d'hôte. Non, vraiment la vie ne m'a pas fait de cadeau. Je m'appelle Sakura Haruno et j'ai 17 ans. Je viens d'emménager dans la ville surpeuplé de Konoha dans un appart de gens pauvres. Je n'ai pour l'instant aucune autre option, ayant une mère malade à la charge, un père partie vivre le rêve américain à Las Vegas - le con - et une expulsion pour un loyer de trop en retard, je n'avais, je vous le jure, nul autre choix que d'emménager là.
Sur ce, je dis au revoir à ma mère qui passait ses journées au lit. Les rares fois ou elle se sentait bien elle me préparait la cuisine, mais croyez moi, rare son les fois ou j'arrive chez moi le dîné soigneusement préparer. Je ne blâmes personne sauf la maladie elle-même. Pour l'instant, voir ma mère en vie est la seule chose qui compte. Ainsi que payerles factures, les médicaments et les frais réguliers… Je passai donc le cadre de ma porte n'oubliant aucunement de la barrer, je lançai un regard vers mon nouveau voisin qui venait d'entrer chez lui. Je l'ignorai. Quoi que cela fût dure beau comme il était. Totalement mon genre, grand brun au teint pâle et au yeux incroyablement foncé. Faut croire que je suis très spécifique et que j'ai de la chance dans ma vague de malheur. Je me décidai enfin à arriver dans le Kombini. Comme c'était mon cinquième chiffres, je pouvais bien rester toute seule maintenant et m'occuper du commerce. Je restai en arrière du comptoir.
C'EST LONG! Je m'ennuyais à mourir! Je me permis de prendre un gratteux. Tien, si je gagne le gros lot, j'achète une maison et une infirmière à domicile. Si seulement j'aurais les moyens. Ma mère serait en mesure de retrouver le moral, de ne plus penser que la mort approche. Parfois j'ai peur qu'elle parte en folie. Je soupirai en aperçevant mon billet non-gagnant.
-C'est rare qu'on gagne, ce n'est que du gaspillage d'argent. Dit tout à coup un client qui venait de poser un sac de chips sur le comptoire.
Je le reconnus aussitôt c'était le jeune brun qui m'était destiné comme voisin.
-Cependant, continua-t-il, je vais t'en prendre quatre de ceux-ci.
Il pointa alors quatre billets. Je passai le tout sous le scanneur et emballas sa commande dans un sac.
-Merci pour vos encouragements. Dis-je lorsqu'il quitta le super marché.
Je sens que je vais m'emmerder à faire ce putain de job tout les soirs. Je vais finir pas crever avec ma mère si sa continu. Mon horraire est bien trop^extravertie pour moi. Sortie à 14h pour le kombini puis, la fin de chiffre à 22h. Je prend le bus jusqu'en ville pour aller dans le club d'hôte et si j'ai de la chance je part vers 3h du mat'. Tout dépant de la clientèle. Quoi que je me plainderai pas, les – énormes – pourboire que j'ai m'aide à arrondir les fins de mois.
Enfin! Délivrance! La fille qui me remplace à compté de 22h vient tout juste d'arrivé. Elle est blonde et je crois que j'ai le même âge qu'elle.
-Alors? Me dit-elle en arrivant derrière le comptoire, il n'y a pas trop de monde?
-Quedalle. Bon bonne soirée, moi je me tire. Dis-je en me dirigeant vers la porte de sortie.
-Ah au fait! Cria-t-elle à mon inssu, ton nom?
-Sakura Haruno et toi?
-Ino Yamanaka.
-Enchanté! Hurlai-je après m'être éclipsé vers l'arrêt de la bus.
Je déteste ce boulot mais ô mon dieu qu'il paye un max. Non pas celui du kombini, celui en tant qu'hôte. Je m'affublai de mon bunny cosplay. Des collants noir, un sweat noir telle une danseuse de ballerine, seule différence près la queue en forme de ponpon blanc sur mon postérieure et l'imansse décolté ainsi que les oreilles et les guants blancs. Comme je n'au aucune pudeur – faut croire que personne en a en rentrant dans une telle place - je marchai avec une bouteille de sake entre les mains. Allant voir monsieur x et monsieur y… Voila comment cela se passe. J'ai la plupart du temps des clients habituel, donc la plus part sont marié, je leur serve du sake, en échange de quoi je dois écouter leur pathétique vie de PDG d'entreprise, de leur riche et oasive femme qui leur fait chier, bref des trucs pas très interessant. Mais je dois tout de même m'affublé de ce stupid sourire je-vous-écoute-en-souriant-bêtement. De temps en temps les hommes les plus ivres veulent votre corps. À ce moment j'appelle le garde d'entrée qui appelle derechef un taxis s'il va trop loin. Mais moi je leur laisse me toucher les cuisses. Avant de partir il me donne un très gros pouboir. J'avoue que cela me répugne, voir des gros japonais en manque d'affection me tripoter, de plus qu'ils sont assez hideux et vieux, mais disant qu'à chaque fois j'ai l'image de ma mère qui sourit, donc je fais comme si de rien était. Ah! Ce qu'on ferais pas pour voir les êtres qui nous son cher sourire.
-1 mois plus tard-
Es-ce moi ou j'ai la net impression que les cernes qui sont sous mes yeux ne veulent plus disparaître? Je me regardai dans le miroire. Mon teint était totalement amoché. Je soupirai. Je ne me trouverai pas de petit ami avec une tronche comme la mienne. Quoi que si j'ai le temps d'avoir un petit ami c'est qu'il y a un problème. Je dormais tout l'avant midi et l'après midi jusqu'au petit matin était consacré au boulot. Avec mécontentement je me dirigeai vers le petit Kombini. Je restai derrière mon comptoir. Il n'y avait vraiment personne à ces heures la. C'est alors que j'entrevis le directeur du Kombini il vint me voir.
-Alors, pas trop mal ce job hein? Dit-il le sourire aux lèvres.
Mon patron était un vieux bonhomme de 51 ans. Avec une légère bédaine et ses cheveux blancs, j'ai du mal à croire qu'il soit marier. Cependant, il est marier. Sa femme s'appelle Tsunade, elle à le même âge que lui mais elle est sensiblement plus belle. D'un teint radieux pour son âge, et de jolie cheveux blond, et non blanc, - merci la teinture - une forte poitrine ainsi qu'un air vainqueur sur son visage 24/24h. Bref, pour couraunez le tout, mon patron Jiraiya est un sale pervert.
-J'ai vu mieux. Répondis-je tout bonnement.
Il serrant alors sa ceinture.
-À d'autre! Ça na paraît peut-être pas mais mon commerce roule! Tu sais le restaurant d'à côté, Ichiraku Ramen?
J'acquieçai sans rien dire.
-Eh bien il m'appartient, aisni que la librairie dans face.
-Ah….dis-je d'un ton lasse.
-Ma femme et moi gagnons beaucoup d'argent, alors compte-toi chanceuse de travailler par mis nous!
-Je vous assure que c'est une joie qui m'éprant tout les jours monsieur. Dis-je faussement enjoué.
-Bien! Répondit-il aussi enjoué, c'est avec des gens comme toi que j'ai envie de faire équipe! Tu es très doué! Bientôt je t'apprendrai à grader.
Comme si ce travail était difficile.
-Grader? L'intérogeai-je.
-Biensûre! Que penses-tu? Tu apprendras bien vite à calculer les dépots de mes commerces, ton salaire sera augmenter aussi!
Je me redressai alors la tête.
-Ah oui?
Il n'y a que la partie salaire qui m'interesse. En me redressant j'aperçus mon client habituel.
-Si je te le dis! Par contre une bonne formation sera de mise, toute cette argent qui se promène de compte en compte, tu en seras la responsable! Tu as un avenir ici!
-J'en suis très honoré monsieur! Dis-je faussement enthousiaste.
-Aller prend ce gamin, je retourne chez moi.
Il ébourriffa mes cheveux et sortit du kombini. Ça alors, si je grade il a dit que mon salaire allait augmenté! S'il augmente assez peut-être que je pourrais quitté ce stupide accoutrement de bunny girl!
-Ahem!
Je sursautai en aperçevant le brun. Ça fait exactement un mois et une semaine que je travail dans ce kombini et il vient acheter n'importe quoi TOUT les soirs. Je ne rigole pas, à chaque soir à la même heure il vient acheter, de la bouffes et quatres gratteux.
-Désolé j'étais dans mes pensées. Dis-je en prenant machinalement les quatre billets de loteries.
Il sortie alors sa carte de débit. Je la passai.
-Un total de 900¥. Dis-je machinalement.
J'embalai sa commande.
-Tu vas peut-être finir par gagner. Dis-je en pointant ses billets de lotteries, Tu es accro ?
-Non, pas du tout. C'est juste que j'ai de l'argent en trop.
Je le toissai d'un air bête.
-Tu as jamais pensé à donner ton surplus d'argent à des organismes ? dis-je légèrement visée.
-Je donne pas mon argent à des inconnues, moi. Répondit-il froidement.
-Alors, tu vas devenir gros. Répliquai-je en pointant le tas de sucreries qu'il venait d'acheter.
-C'est pas pour moi.
-C'est pour qui alors ?
-Pour mon chat.
-Tu essais de me faire croire que ton putain de matou bouffe des chips, des bonbons et de la bière ?
-Non, la bière est pour moi. Dit-il.
Je soupirai en roulant ma tête.
-Vraiment, il y a plein de gens qui jette leur argent par la fenêtre ! me plaignis-je.
Décidement, cet homme était étrange.
-Le jour ou tu verras de l'argent tombé par ma fenêtre c'est parce qu'il a un bandis dans ma maison qui tente de me voler.
Je soupirai.
-Aller dégage, moi je tiens à ma promotion et j'ai comme la certitude que de causer avec toi ne me la donnera pas. Me défendis-je.
Je n'avais pas besoin de gens étranges dans ma vie.
-Ton horraire de travail c'est bien de 14h à 22h ? me questionna mon client.
-Wow ! m'extasiai-je faussement, c'est pas croyable.
-Alors, s'impatienta-t-il, j'ai raison ?
-Écoute, je ne suis pas la personne qui vient acheter de la malbouffe à mon chat ainsi que des gratteux tout les soirs.
-C'est ce que je pensais. Et la personne qui te remplace ensuite c'est qui ?
C'était quoi toute ces questions ?
-T'es de la police ou quoi ? m'écriai-je, je n'ai fais aucun crime et si je sais que je suis mineur et que je n'ai pas encore le droit de travailler au Bunny Host Club mais vu ma situation je…
-Tu travail au Bunny Host Club ? me dit-il l'air surpris.
-T'es de la police ?
-Aucunement.
-Alors, oui je travail là. Et c'est une Ino Yamanaka qui me suit à l'horraire.
-Interessant. Dit-il.
-Mouais… murmurai-je.
C'est alors qu'il sortit en me laissant derrière mon comptoire. C'était quoi cette personne bizzaroide ?
