Les personnages ainsi que l'univers appartiennent à J.K.R mais je revendique entièremen l'histoire.

WARNING : histoire parfois violente qui traite de malaitre, de drogue, de sexe, De relations entre hommes, de violence, de domination et d'amour.

Personne sensible s'abstenir. Je tiens à préciser que cette œuvre est totalement fictive (papa, maman, si vous lisez cette histoire, pas de panique...). J'Espere que mon point de vue non-orthodoxe des personnages vous plaira, et je suis ouverte à toute discution. Bonne lecture ^_^

Drago se regarde dans le miroir, il a quinze ans et déjà des cheveux blancs. Son teint est trop pâle, mais rien n'y fait, il est incapable de prendre des couleurs, incapable d'être en bonne santé. Il se déteste.

Et soudain ça le reprend, la nausée. Il rend la soupe qui avait constitué son seul déjeuné, il se vide de lui même, une fois de plus, comme s'il ne pouvait tolérer de se nourrir. C'est mal, il est plus maigre que Daphné, mais il ne peut pas s'arrêter. Avaler de la nourriture pour lui, c'est un peu comme les potions pour Londubat : une torture.

Zabini tambourine comme un possédé sur la porte de la salle de bain. Drago avale ses petites pilules, celles qui sont sensées lui apporter des vitamines et faire comme s'il allait bien, celles qui doivent le guérir mais qui ne font rien. Et aussi celles qui doivent l'empêcher de se foutre en l'air, les bleues. Il les aime bien, les bleues, même si elles le font un peu déconner. Ce ne sont pas de vrai médicaments, le médecin ne les lui a pas donné, les pilules de poudre bleue sont un secret. Drago avale tout ça d'un coup et ferme les yeux quelques secondes pour profiter de l'abrutissement des drogues, puis il sort de la salle de bain sous les insultes de Zabini.

Dans la chambre, Vincent et Grégory discutent joyeusement, et Théodore le regarde. Drago déteste le regard de Théodore, vif, tranchant comme une lame de rasoir. Il a toujours peur de s'y blesser, sur ce regard.

Il s'assoit sur son lit, la tête lui tourne. Vincent le regarde, Drago sait qu'il a pitié. Ils ont tous pitié de lui, mais Vincent est le pire, il se sent carrément obligé de jouer les gardes du corps. Drago se sent faible, pathétique.

Il est un Malfoy, merde !

Il se cogne la tête contre le pilier du lit et Grégory accourt pour l'empêcher de se blesser, Théodore renifle de dégoût. La voix de ténor de Blaise commence à retentir, pourquoi ce con doit toujours chanter sous la douche ? En même temps, il l'aime bien, la voix de Blaise. Elle est chaude et rassurante. Ça fait du bien.

oOoOo

Aujourd'hui, on est samedi. Ça peut paraître con mais cette seule information donne presque envie à Drago d'arrêter de se faire vomir. Ça lui donne presque envie de se soigner, de faire des efforts, de guérir. presque l'envie de vivre. Parce que ce soir, dans la serre n°3, elle l'attendra.

Sa fée. Un ange.

Elle illumine ses nuits et ses journées, c'est sa putain de bouée de sauvetage. Et lui est son putain d'esclave, son plan cul à répétition, sa chose. Mais c'est sa manière à elle d'aimer, il supporte. Elle l'aime, il l'aime, et il ne se pose pas plus de question. Il accepte tout. Il a tout accepté. Il a tout subit. Parce que sans elle, ça n'en vaut pas la peine. Elle l'aime c'est sûr, parce que sinon ça n'en vaudrait pas le coup, avaler ces putain de pilules chaque matin et sortir de la salle de bain en faisant semblant d'aller bien. Sans elle, ça n'a aucun sens, de vivre.

Drago aime ce qui lui fait du bien. Il aime les pommes, les pilules de drogue bleue, regarder les étoiles du haut de la tour d'astronomie, et plus que tout Drago aime Lovegood.

Voulez vous savoir son histoire ? Leur histoire ? C'est violent, c'est absurde, c'est une Lovegood indifférente et un Malfoy mal dans sa peau, ce sont deux adolescents.