Note de l'auteur: Bonjour tout le monde! C'est ma première fic alors soyez sympa! PLEASE! Cette fic est dédicacée a ma dade et a ma béné! Je vous le dis tout de suite, c'est du yaoi EnvyEd! Si vous aimez pas, vous lisez pas! Bon, pour le résumé, ca se passe après la série donc Ed est coincé à Munich. Attention, y aura beaucoup de spoilers et les personnages qui vont être dans le film sont cités! C'est le POV de Ed! "Watashi no eien" veut dire en japonais "Mon éternité" (oui je sais, c'est pourri comme titre mais j'ai rien trouvé d'autre!) Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe,les fautes de dâte et tout le tralala! Maintenant place à la lecture!
"Watashi no eien"
L'ombre des grands bâtiments se reflétait sinistrement sur le sol de pierre de la ville de Munich. Il faisait nuit noire mais il y avait tout de même foule : des ivrognes boiteux qui vous apostrophaient en riant, leur bouteille d'alcool à la main, des clochards qui vous regardaient avec des yeux suppliants, tendant la main pour qu'on leur donne une misère, et les gens qui sortaient des usines, épuisés après une longue journée de travail, certainement déprimés de faire tout ça pour un salaire médiocre. En voyant tout cela, je me demandai comment mon père avait réussi à m'offrir une vie « normale » au milieu de toute cette pauvreté. Munich, 1923. Voilà où moi, Edward Elric, avait atterri et vécu depuis déjà deux ans. J'étais arrivétrois ans après la fin de la première guerre mondiale, en 1921, mais c'était toujours le chaos. L'Allemagne avait été "coupée" en deux et dépourvue de tous ses biens par les pays vainqueurs et c'est bien sûr la population qui en avait subi les conséquences : Inflation, chômage, émeutes… Et deux ans plus tard, ça ne s'était toujours pas arrangé: On se croyait toujours en période de guerre.
Moi, j'étais à ma manière, aussi désespéré que tous ces pauvres gens. J'essayais en vain de retourner dans mon monde, à Amestris. J'avais tout essayé : consulter tous les plus grands scientifiques, étudier tous les moyens qui pouvaient peut-être me rapprocher de mon monde… Mais ça ne m'avait avancé à rien. Alphonse, même si il avait du mal à croire les histoires que je lui racontais, continuait de m'encourager et de m'aider dans mes recherches. Alphonse Heiderich était la réplique exacte de mon frère, Alphonse Elric, leur seule différence était que les yeux de l'Alphonse de Munich était d'un bleu pur, totalement différents de la couleur marron-vert de ceux de mon frère. Ils avaient également le même prénom et le même caractère, ce qui rendait les choses encore plus difficiles, car,quand je regardais Alphonse, cela me faisait souffrir quand je réalisais que ça n'était pas mon petit frère. Je me berçais d'illusions et bien sûr, j'étais toujours déçu.
Je m'étais sacrifié pour Al comme il l'avait fait pour moi. J'avais refusé de le laisser mourir. Je ne regrettais rien car je lui avais promis de lui rendre sa véritable apparence, lui qui avait passé près de cinq ans, son âme enferméedans une armure. J'espérais de tout mon cœur que j'avais réussi car j'ai été des plus surpris en apprenant que j'avais atterri dans ce monde, toujours avec mon bras et ma jambe en fer,au lieu de mourir. Parfois je revoyais la scène de ma mort dans mes rêves : le visage cruel et ravi de l'homonculus Envy, la douleur intense que me causait l'arme enfoncée profondément dans mon cœur, la vie qui me quittait lentement…
Ensuite, je m'étais retrouvé devant la Porte qui sépare Amestris et ce monde. Envy avait passé cette barrière et disparu devant moi. J'ignorais si il avait survécu puisque il était un monstre sans âme mais j'avais d'autres choses en tête en ce moment. Mon père, Hoenheim, était pratiquement toujours absent, bien sûr, cela ne m'étonnait pas,j'étais déjà habitué. Il venait quand même nous rendre visite à Al et à moi aux moments les plus inattendus, des fois avec des nouvelles intéressantes des fois juste pour prendre de nos nouvelles. Je le détestais moins qu'avant mais je ne lui avais toujours pas pardonné surtout après les révélations lors du combat avec Envy. Je ne pouvais pas non plus me résoudre à l'appeler papa. Les souvenirs de ma mère souffrante étaient toujours trop frais dans ma mémoire même après toutes ses années.
Je fus tiré de mes pensées quand j'arrivai devant chez Alphonse. Il m'attendait déjà devant la porte, un sourire chaleureux aux lèvres. Je m'apprêtai à passer le portail de la demeure quand je vis que quelqu'un se tenait près de mon compagnon. C'était un homme d'environ cinquante ans, grand, brun, une moustache bien peignée qui, avec ses beaux vêtements, lui donnait encore plus l'air d'un bourgeois. Il avait le regard sérieux et pénétrant des hommes d'affaire et il m'observait attentivement. Qui pouvait-il bien être ? Alors que je m'avançai vers eux, il me fit un signe de tête en guise de bonjour. Al me saisit par le bras et m'amena devant l'homme qui se présenta aussitôt:
"Bonjour, jeune homme. Je m'appelle Karl Hausofer, le dirigeant de la société de Thulé. Je suis venu voir Hoenheim Elric pour lui parler d'une affaire importante."
La société de Thulé ? Hoenheim m'en avait déjà parlé et m'avait dit qu'il avait de nombreux amis qui travaillaient dans cette organisation. Ca ne m'étonne pas de lui. J'avais toujours vu cette organisation d'un mauvais œil. Pour moi, ça n'était qu'une vulgaire et dangereuse secte antisémite dirigée par je ne sais quel tyran. Avant que je ne puisse dire quelque chose, Al s'exclama joyeusement :
"Monsieur Hausofer, pourquoi ne rentrerions nous pas ? Nous pourrons mieux parler de tout ça à l'intérieur !"
Hausofer lui fit un signe de tête affirmatif et je fus obligé de les suivre à l'intérieur de la maison.
"De quoivoulez-vousparler àmon père ?"
Hausofer leva les yeux de sa tasse remplie de café noir. Il me regarda avec un air surpris :
"Alors vous êtes le fils d'Hoenheim ? Edward, n'est-ce pas ? Quand je vous ai vu, je me suis dit que vous lui ressembliez étrangement !"
"Vous n'avez pas répondu à ma question ?"
Son visage reprit tout à coup une expression sérieuse :
"Je voulais voir votre père en ce qui concerne Shambala. C'est une affaire secrète mais vu que vous êtes son fils, j'imagine que je peux vous en parler. Promettez moi juste que ça ne sortira pas d'ici."
"Ne vous inquiétez pas ! Ce sujet ne m'intéresse pas. Je ne ferai que passer le message à mon père."
"Bien. Notre société de Thulé cherche à accéder à Shambala, le royaume de Dieu. J'imagine que votre père vous en a parlé. Je lui ai promis de le prévenir dès que j'aurai des nouvelles importantes et j'ai découvert des choses très intéressantes qui nous permettraient d'avancer d'un pas de plus vers Shambala."
Sur ces mots, il sortit de sa poche une feuille blanche qu'il déplia aussitôt et qu'il étendit sur la table. C'était un croquis d'un dragon. Quelque chose attira grandement mon attention quand je posai les yeux sur le dessin. J'avais l'impression d'avoir déjà vu cette créature quelque part. Des bribes de mon passé ressurgirent soudain dans mon esprit. Devant la Porte… Quand Envy avait disparu, n'avait-il pas prit la forme d'un dragon semblabe à celui-ci? Serait-ce… ?
"Qu'est-ce que cela signifie ?" murmurai-je en regardant Hausofer avec mépris.
"Cette créature est le dragon légendaire qui nous conduira jusqu'à Shambala", répondit-il d'un ton calme.
Alors que Alphonse poussait un cri d'admiration, mes yeux se reportèrent sur le dessin.
"Des gens du monde entier ont dit avoir aperçu ce dragon", continua Hausofer, "peut-être arrivera-t-il bientôt dans notre pays ?"
"C'est n'importe quoi !" dis-je en tapant du poing sur la table.
"Ed !"Cria Alphonse d'un ton suppliant.
"J'ai également quelques informations sur cette bête que votre père sera certainement intéressé de lire", dit-il en sortant de son sac une pile de documents, "vous serez gentil de les lui donner, n'est-ce pas Edward ?"
"Cette créature ne vous mènera nulle part !"
"Qu'en savez vous ?"
Tout à coup, je me reprit et décidai de ne plus ouvrir la bouche aussi non je risquai de sortir la théorie sur Envy. Je n'avais pas besoin que cet homme me prenne pour un fou même si il en était un lui-même.
"Et puis", continua Hausofer, "n'avez-vous pas dit que ce sujet ne vous intéressait pas ? Contentez vous de donner tout cela à Hoenheim."
Sur ces mots, il se leva et, sans nous accorder un autre regard à Alphonse et à moi, fit volte face etsortit de la maison de son pas hautain et dominateur.
Je me tournai vers Alphonse avec des yeux emplis de rage :
"Eh merde ! C'est n'importe quoi cette histoire !"
"Ed, voyons !" dit-il en me tapotant l'épaule d'un geste amical, "calmes-toi s'il te plaît ! Ca n'est pas nos affaires ! Pourquoi t'inquiètes-tu autant ?"
"Désolé, Al ! Mais quand j'entends de telles conneries, je ne peux pas m'empêcher de réagir ! Et puis…"
Ma phrase resta en suspens alors que je regardai encore une fois le granddragon vert aux yeux d'améthystes:
"Qu'est-ce qui se passe, Ed ?" demanda Alphonse en suivant mon regard, "est-ce que ça a à voir avec ce dragon ?"
"Oui, en effet", répondis-je en revoyant encore une fois le départ d'Envy dans ma tête, "et avec mon monde aussi, donc, je crois que tu ne veux pas en entendre parler !"
"Ed…" murmura-t-il sur un ton suppliant, "ton histoire est assez farfelue, je l'avoue, mais je te crois, aussi non penses-tu que je serais resté avec toi pendant deux ans pour t'aider dans l'étude des fusées ?"
Un doux sourire se dessina sur mes lèvres. Encore une fois, j'avais sous estimé Alphonse. A chaque fois, il me donne des raisons de lui faire confiance et des preuves de son inquiétude et de son désir d'aider. J'avais vraiment tord de douter de lui parfois.
"Je crois que ce dragon vient de mon monde", dis-je après quelques secondes de silence.
"Comment ? Tu veux dire que… ?"
"Je t'avais parler des homonculus, n'est-ce pas ? Ces humains artificiels sans âme. Je me suis battu contre l'un deux et c'est à cause de lui que je me retrouve ici maintenant."
"Tu veux dire qu'il t'a tué ?" demanda Alphonse d'un ton plein de surprise.
"Oui, mais lui aussi, il a passé la porte et il doit avoir atterri dans ce monde ! Hausofer avait raison mais il n'est certainement pas le dragon qui les conduira à Shambala !"
"Est-ce ça veut dire qu'il te cherche ?" sa voix était maintenant remplie d'inquiétude.
"Il cherche mon père et si il arrive dans ce pays", mon expression s'assombrit et je serrai les poings de rage, "il va certainement le trouver."
"Alors, il faut prévenir les membres de Thulé !"
"Tu parles ! ils ne vont pas nous écouter !"
"Mais Monsieur Hess fait parti de cette organisation."
"De quoi tu parles, Al ?" demandais-je surpris.
Rudolf Hess nous avait beaucoup aidé à moi et à Al dans nos recherches dans les fusées. C'était le seul Mr. Hess que je connaissais mais je ne savais pas qu'il faisait parti de ce genre d'organisation ! C'est également lui qui m'avait présenté Alphonse. Avait-il fait ça pour les fusées ou bien avait-il quelque chose d'autre derrière la tête parce que j'étais le fils d'Hoenheim Elric ?
"Pourquoi tu ne m'as pas dit que Hess était dans ce genre de magouille ?"
"Je savais que ça ne te plairait pas, pardonnes moi ! Ca n'est pas si grave !"s'écria-t-il d'un ton désolé.
"Non, mais pour l'instant, il ne faudra plus lui faire confiance pendant un moment !"
"Mais, Mr. Hess est…"
Il s'interrompit quand il vit mon regard empli de sérieux :
"Al, il t'a demandé quelque chose?"
"Je... Oui, mais..."
"Est-ce que tu lui as dit quelque chose sur ce que je t'ai raconté? Sur mon monde?Tu dois choisir ton camp, Al ?"
Ses joues s'empourprèrent et il baissa les yeux. Je me sentis tout à coup coupable mais je devais absolument protéger Alphonse. Hess devait certainement se servir de lui pour ses propres raisons et celles de la société de Thulé et je ne pouvais pas accepter ça. Alphonse était encore trop naîf et il ne méritait pas qu' onabusede lui ainsi.
"Non, je ne lui ai rien dit", murmura-t-il.
"Al, je..."
"Ed, Je t'aiderai c'est promis," dit-il en relevant la tête, un sourire sincère dessiné sur ses lèvres, "mais qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?"
"Il faut trouver Hoenheim mais qui sait où il est encore passé? Espérons qu'il arrive avant que le dragon ne fasse son apparition ! Si ce qu'a dit Hausofer est vrai, ça ne devrait pas tarder."
Sur ces mots, nous commençâmes à feuilleter les documents que Hausofer nous avait donnés. Une lueur d'espoir, que je croyais éteinte depuis longtemps, s'était rallumée en moi. Avec tous ces évènements et ce qui allait certainement bientôt se passer, peut-être que j'allais enfin trouvé un moyen de rentrer chez moi ?
Fin du chapitre 1
Ouffff! Voila c'est fini! Je suis désolé si c'est court!Les prochains chapitres seront plus longs je le promet!Bon, je compte faire une longue histoire! J'ai envie de faire une longue histoire lol! S'il vous plaît reviewez! J'ai besoin d'encouragement! Donnez moi des conseils: dîtes moi si ca va trop vite, etc! Bon, vous avez compris si vous voulez que je continue il faut m'aider lol!
Big kiiiiiiissssss!
