Disclamer: Shaman King ne m'appartient pas, sinon Hao aurait eu droit à sa deuxième chance dans le DA...

Note dont personne n'en à rien à faire : Hello la belle compagnie! * Regarde son profil * Ah ouais, ça fait littéralement des années que je n'ai rien posté dans ce fandom. Non pas par dégoût de Shaman King, juste par manque d'idée ou par flemme en fait. Et quand je vois les merdes que j'ai pondues et que j'ai osé poster à l'époque, je me dis que j'ai franchement bien fait, pour le bien commun! XD Il y a peu, au travail, un incident nous a mis au chômage technique et j'ai eu une poussée d'inspiration shamanique. Comme quoi, faut jamais désespérer. J'espère que cette modeste vignette vous plaira ( et qu'on sente la différence entre la moi ado et la moi actuelle ^^ )

Résumé: Cette situation, Yoh l'avait vécue tant de fois auparavant! Il ne la souhaitait à personne et s'il pouvait la changer en fin plus agréable, alors, il le ferait toujours, quitte à ce qui lui-même passe pour un demeuré.

Pour que la pluie cesse enfin

- Tu débloques, Manta!

- Et ils faisaient quoi, tes esprits? Une teuf?

Le regard onyx de Yoh observait la scène.

Comme elle lui semblait tristement familière ! Cette scène, combien de fois l'avait-il vécue ? Lui aussi, on l'avait traité de fou, d'attardé. Ses dons de shaman l'avait isolé du reste du monde. Combien de fois avait-il dû ravaler ses larmes par fierté, combattre ce goût amer que laissait la frustration dans sa gorge ? Combien de récréations, d'intercours, avait-il passé seul ?

L'espace d'un instant, ce n'était plus Manta qu'il voyait, mais lui-même. Toutes les injures qu'on avait proféré à son encontre s'abattirent sur lui comme une pluie diluvienne.

- Débile !

- Gogole !

- Attardé !

- Handicapé mental !

Ils lui faisaient sentir sa différence, son anormalité. Tout comme ils le faisaient pour d'autres. Il les avait détestés, il avait maudit son pouvoir shamanique. Il s'était haï. Jusqu'à ce qu'il comprenne que cela n'était pas de sa faute.

Ni de la leur.

Les hommes ne croyaient qu'en ce qu'il voyaient et craignaient ce qui leur échappait.C'était dans leur nature. Le leur reprocher, c'était comme blâmer quelqu'un parce qu'il respirait. Il se savait chanceux que de l'avoir réalisé. Il savait que cela était rare. D'autres se seraient noyés dans la rancœur. La solitude était le chemin qui y menait.

- Mais puisque je vous dit que les fantômes existent ! S'exclama Manta, les larmes au bord des yeux

- Tu sais, je te crois, moi. Lui dit-il alors

- Tu... Tu peux répéter ? Demanda l'adolescent, incrédule

Avec un sourire sincère, Yoh affirma :

- Les fantômes existent.

Pour qu'enfin, la solitude de Manta cesse.

FIN