Disclaimer : Tout appartient à Stephenie Meyer. Je m'amuse juste avec ces personnages - et j'adore ça !
Un bruit de verre brisé résonne dans la grande pièce blanche. Je soupire, exaspérée.
- Bella, arrête de faire cette tête de chien battue. Beaucoup de gens tueraient pour être à ta place.
J'avais bien envie de dire à Alice que je l'aurai tué pour éviter d'être ici, mais je préfére me taire. Après tout, elle avait fait des pieds et des mains pour qu'on puisse assister à cette exposition d'art contemporain. Apparemment celui qui avait crée tout ceci était quelqu'un d'important et de reconnu dans le milieu. J'aurai parié qu'il devait surtout être très snob et agir comme un maniaco-dépressif sous prétexte qu'il est un "artiste". Les gens comme ça m'insupporte.
- Désolé Alice. Ce n'est juste…pas mon truc.
Le plus gros euphémisme possible. Nous étions dans une salle de la taille d'un entrepôt, dont le sol, les murs et le plafond avaient été recouvert de plexiglas blanc. Des morceaux de miroir brisé et de verre était suspendus ou posés un peu partout. Mais ça avait sûrement eu trop de sens pour le "créateur" qui avait donc rajouté des enceintes qui diffusaient de temps à autres des bruitages qui me donnait l'impression que je venais de casser quelque chose. Je ne pouvais pas rester ici plus longtemps. Il faut juste que je dise au revoir à Alice étant donné que Rose est encore au garage, en train de réparer une vieille voiture. Alice est en pleine discussion avec un garçon plutôt mignon. Elle passe sa main dans ses cheveux court, ce qui est un signe qu'il lui plait.
- Alice, tu me présente ? je lui demande en lui faisant un clin d'œil.
Le garçon a un sourire charmeur, un béret et des cheveux blonds.
- Bella, voici James. Il est le génie qui a crée tout ceci.
Hmm. Oui, je ne m'étais pas trompée. Son couvre chef lui donnait un air totalement arrogant et le sourire faussement modeste ne fit qu'amplifier l'impression que j'ai déjà de lui. Ce serait sûrement un coup d'un soir pour Alice, mais pas plus. J'informe Alice que je vais rentrer à la maison. Elle fait semblant de vouloir que je reste mais je vois bien que James l'intéresse. Je rentre dans mon vieux pick-up que j'ai emmené au cas où. Alice et moi avons des goûts différents en matière d'art comme de garçons, et nous rentrons très souvent séparément de ce genre de sortie.
Ma voiture est assez vieille, mais je la garde car elle m'a toujours servi fidèlement et j'adore sa couleur rouge. Mon père me l'a offert lorsque j'ai eu mon permis et je partage beaucoup de souvenirs avec elle.
C'est le crépuscule, mon moment préféré de la journée. Je gare ma voiture et poussa la porte de mon foyer. J'y vis avec Rose et Alice depuis maintenant un an. Après avoir fini le lycée nous avions décidé de partir de Forks et d'emménager à Seattle. Les parents d'Alice avait acheté ce duplex quand Alice est née et elle en a hérité quand ses parents sont morts, il y a dix ans. Au premier étage il y a une grande cuisine américaine, un salon confortable et un bureau. Un grand escalier relie ces pièces de vie aux trois chambres et à la salle de bain. À l'achat, cette appartement devait loger les parents d'Alice lors de leurs retraites. Ils avaient même prévu des chambres supplémentaires pour que leurs enfants leurs rendent visite. Malheureusement, un accident de voiture avait coupé court à tout leurs projets. Le frère d'Alice est mort dans l'accident, si bien qu'elle a du vivre chez sa grand mère. Cette dernière est très sympathique, même si j'ai toujours trouvé son obsession pour la magie très bizarre.
Je pars directement dans ma chambre et plonge dans mon lit. Je consulte mes mails et réponds à mes messages puis flâne sur les réseaux sociaux avant de me préparer à dormir. Je suis réveillée à 8 heures par Rose, qui s'engouffre dans ma chambre sans prévenir, comme à son habitude.
"Bella !
- Quoi ?" je demande d'une voix ensommeillée.
"J'ai absolument besoin de ton aide !
- Rose, ça a intérêt d'être important, on est samedi et tu sais très bien que -
- Oui, je sais, que tu a besoin de tes dix heures de sommeil et que tu adores dormir le week-end…" dit-elle en levant les yeux au ciel. "Mais c'est vraiment important !"
Je soupire, exaspérée. Je m'assois dans mon lit, ouvrant mes yeux avec difficulté. Rosalie est assise juste à côté de moi. Je remarque qu'elle n'est pas maquillée et encore en jogging - ça doit vraiment être une urgence.
"Raconte" je lui ordonne.
"J'ai rencontré ce garçon hier, au garage…Il m'a proposé de venir boire un verre avec lui et son pote aujourd'hui, à 15 heures…Il faut que tu m'accompagnes !
- Pourquoi tu demandes pas à Alice ? Ça l'intéressera sûrement plus que moi.
- Elle est encore en train de découcher…"
Je lève les yeux au ciel. Bien sur qu'Alice n'a pas dormi à la maison, elle est sans doute restée avec ce James. J'allai vraisemblablement devoir m'y coller. Rose rencontre souvent des garçons au garage où elle travaille. Elles les attirent tellement que c'est à se demander si elle ne se mets pas toute nue au garage. Mais elle ne veux jamais y aller seule, ça la stresse trop. Normalement, c'est Alice qui l'accompagne, étant donné qu'elle est continuellement à la recherche du grand amour.
"Bon c'est d'accord, je viens" je grogne.
"Merci Bella tu me sauves la vie !" s'écrit Rose en tapant dans ses mains. Visiblement, elle aime beaucoup ce garçon.
"Et donc…c'est qui ce mec ?
- Il s'appelle Emmett, il est bien foutu, marrant et sexy ! Et en plus, il a reconnu la porshe 912 que je suis en train de réparer !"
Elle est tout excitée, ce qui est une vision étrange.
Je la vire de ma chambre pour partir me doucher et me préparer. Je réponds à mes sms puis mange mon petit déjeuner dans le salon. Rosalie a mit sa petite robe noire et marche dans l'appartement nerveusement. Elle s'est déjà maquillée plusieurs fois et est entrain de coiffer ses cheveux pour la énième fois. "Bella" se plaint-elle lorsque je commence à regarder la télé. "Il est déjà 14 heures, il faut qu'on y aille ! Le restaurant est à trente minutes de route et il faut que je m'arrête au garage avant pour dire à Eric de ne pas oublier de garder la porshe jaune pour Alice !" Je hausse un sourcil. "Comment ça, la porshe jaune ? Alice a déjà une voiture…" Rosalie soupire, excédée. "Oui, mais c'est bientôt son anniversaire, au cas où tu aurais oublié. Et je sais qu'elle a flashé sur cette voiture.
- Non, je n'ai pas oublié. J'ai du faire au moins trente magasins pour trouver une écharpe en soie de cette couleur bizarre qu'elle adore…"
Rosalie ignore ma réponse et continue à parler de tout ce qu'elle doit faire au garage, tout en se recoiffant. Je coupe la télévision et me prépare à partir pendant que Rose attrape ses clés.
Comme prévu, elle s'arrête au garage. Je l'attends dans la voiture. Je m'occupe en la regardant parler avec Eric. Il n'aime pas particulièrement les voitures mais c'est le seul travail qu'il a trouvé pour payer les frais du bébé qu'il a eu avec Angela, une de mes anciennes amies du lycée. C'était vraiment bête, ce qui leur est arrivés… Angela a des parents très puritains, ce qui fait qu'elle n'a pas osé leur demander d'aller chez un gynéco pour avoir la pilule. Un accident de capote et crac…Les parents d'Angela lui ont dit qu'ils la renieraient si jamais elle avortait. Elle avait tellement peur qu'elle a accepté de garder le bébé. Eric est resté, heureusement. Mais les parents d'Angela et d'Eric refusent de les aider ou de les loger, et ils ont donc été obligés d'abandonner leurs études. Eric travaille pendant qu'Angela garde le bébé. Eric m'a dit qu'il ne regrettait pas sa décision, mais qu'Angela, malgré son amour pour son enfant, aurait préféré de ne pas l'avoir. Son plus grand rêve a toujours été de devenir médecin et maintenant c'était mort. Ils se débrouillaient pas mal cependant, et ils savaient qu'ils pouvaient compter sur leurs amis.
Rosalie s'engouffre dans la voiture et grogne en voyant l'heure. "On va sûrement avoir quelques minutes de retard…". Je lève les yeux de mon portable. "Il vaut mieux faire attendre un garçon, Rose !". Elle acquiesce malgré sa nervosité. Elle roule tranquillement et nous arrivons exactement à l'heure au restaurant. Elle prit un air assuré, se relaxa et sortit de la voiture. À la voir comme ça, on ne pouvait se douter qu'il y a quelques secondes encore elle était en train de paniquer. Je la suivis d'un pas traînant.
Apparemment, Emmett et son ami été déjà installé à une table. Rosalie s'installe à côté d'un garçon aux cheveux bruns coupés court et à la carrure type grizzly. Je m'installe donc en face d'elle. Mon voisin de table a des cheveux d'une couleur unique et des yeux verts magnifique. Je me perds dans son regard quelques secondes puis me présente. "Bonjour, je suis Bella". Il me sourit. "Edward". Emmett me fait la bise joyeusement avant de se tourner vers Rose et de commencer à lui parler. J'ai l'impression qu'ils ont oubliés jusqu'à l'existence d'Edward et moi.
"Hé bien, apparemment c'est le coup de foudre !" me dit Edward avec un clin d'œil moqueur. Je rougis, pensant qu'il fait référence au fait que j'ai bloqué devant son regard quand je l'ai vu. "Ces deux là semble fait pour s'entendre" rajoute-t-il. Je comprends qu'il parlait de Rosalie et Emmett et me relaxe. "Oui ! Du coup, on va avoir tout le repas pour apprendre à se connaître !" lui dis-je en souriant. "Oh, ça ne devrait pas être trop douloureux…". Sa réponse me fit rougir de nouveau. Son regard démarrait un feu sauvage dans mon corps et son sourire me faisait fondre…pourtant je savais que c'était mal. Comme pour me le rappeler, l'écran de mon portable s'alluma, ce qui était le signal familier que mon copain m'avait répondu.
A/N : Voici le premier chapitre ! Je compte publier un chapitre par semaine, voir plus souvent si j'ai assez de temps et de motivation ! Je compte sur vos reviews pour me faire savoir si l'histoire vous intéresse et si vous voulez une suite. Alors, à votre avis, qui est son copain ? On sait déjà que ce n'est pas James, Eric ou Emmett... Vous avez une idée ?
Je vous fais de gros bisous, et à bientôt !
