Auteur : Sen
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, et oui…
Couple : … SURPRISE MOUHAHAHA ! Bref u.u C'est pas drôle si c'est dit dès le début… Yaoi garanti en tout cas
Note : Il y aura donc du yaoi et d'autres choses… Plus ou moins palpitante selon les gens u.u Je ne tiens à avoir aucune remarque dans le choix des couples de cette fic à l'intérieur des review que je recevrai… J'ai aussi modifié une légère petite chose par rapport à la fin du dernier Harry Potter, mais pour une question d'âge entre les personnages, ça me semblait essentiel u.u !
Thème musical : Fruits Basket ° Song for Ritsuko Okazaki ° Sky Blue
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Aoko : Voici donc ta première fic Harry Potter… Evidemment il fallait que tu attendes que les livres soient tous parus, hein ?
Sen : Evidemment u.u !
Aoko /la fixe longuement/
Sen /sifflote/
Aoko : Avoue… Tu n'as jamais eu l'intention d'en faire n'est-ce pas ? Ce n'est qu'à la fin du tout dernier tome que tu as eu la révélation, hein ?
Sen : … Belle piste pour les lecteurs qui souhaitent découvrir le couple de cette fic ma chère Aoko… Mouhéhéhéhé…
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Harry avait mis beaucoup de temps à se décider pour s'installer au 12 square Grimmaurd. Il est vrai que la maison n'avait pas été véritablement habitée depuis plusieurs années. Certes, l'Ordre du Phénix s'y était établi et Hermine, Ron et lui y avait vécu une bonne partie de l'année qui avait vu la fin du Seigneur des Ténèbres, il n'empêche que beaucoup de pièces avait encore besoin d'un bon coup de balai… Et l'idée ne l'enchantait pas vraiment, voir pas du tout si on cherchait plus loin.
A vrai dire, il n'y avait pas remis les pieds depuis la dernière fois, lorsqu'il avait dix-sept ans et que son unique but était d'être en sécurité avec ses deux amis. Après avoir tué Voldemort, il avait tout d'abord passé une bonne nuit dans son lit douillet où il n'avait pas dormi une année durant, puis était à nouveau parti de Poudlard, lui et Ron fermement décidés à suivre Hermione jusqu'en Australie afin d'aller chercher ses parents et de leur redonner la mémoire. Les mangemorts en liberté menaçaient de surgir à tout moment, et ça, après avoir survécu à tout le reste, ils ne pouvaient pas se permettre de succomber devant.
On aurait pu croire qu'après il y avait eu le repos tant souhaité par notre héros. Grossière erreur. Après, ce fut les enterrements, la pire des choses qui suit à une guerre. Il lui sembla flotter dans un brouillard permanent durant cette période, c'était en quelque sorte sa propre morphine pour l'empêcher de prêter attention à cette pointe douloureuse qui lui transperçait le cœur. Et ils étaient tous gentils, ils semblaient tous oublier que c'était de sa faute à lui s'ils étaient là, à contempler cet être cher disparaître pour toujours. Un grand vide s'empara de lui. Il ne tolérait plus la présence que deux membres de la famille Weasley : Ron et Ginny, il était incapable de regarder Georges dans les yeux sans y voir le reflet de son frère, ni sa mère qui pourtant était aux petits soins avec lui.
Harry prit la fuite, pour une fois qu'il y avait droit. Il aurait été normal qu'il aille dans la maison que son parrain lui avait léguée, mais étrangement ce fut vers les gens auxquels on se serait le moins attendu vers lesquels il se tourna. Les Dursley. Harry voulait qu'on l'oublie, qu'on oublie qu'il était le Survivant, celui qui avait terrassé Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, mais Harry ne voulait pas être seul, et il se trouvait que cette famille avait toujours rempli ce rôle à merveille. Ils étaient restés sur des adieux qui avaient dévoilés que malgré les apparences, un lien mince mais bien présent s'était tissé entre eux, celui-ci se vit renforcé. Un peu. Oh, les Dursley n'accepteraient jamais le monde la magie, celui-ci était trop farfelu pour eux, cependant apprendre à connaître un minimum leur neveu, n'était certes pas indispensable, mais ils n'étaient pas contre.
Les lettres qu'il recevait étaient remplies de questions. On voyait à travers l'écriture de Ron qu'il se contenait de ne pas lui envoyer directement une beuglante, malgré son soucis de préserver son ami de choc après les aventures traversées. Mais tout de même, avait-il décidé de fuir le reste de sa famille pour le restant de sa vie ? Hermione avait plus de tact, ses lettres contenaient plus de philosophie, comme si elle s'était fait un devoir de lui rédiger une dissertation sur l'importance de ne pas se laisser aller et de ne pas vivre uniquement de remords. Au début, il ne faisait que lire. Il finit par leur répondre, car on ne peut pas fuir éternellement. Ses réponses étaient néanmoins beaucoup plus courtes que ce que ses amis lui envoyaient, ses phrases devenaient presque nominales tant elle manquait de détails, ses explications trop évasives.
Ce fut lorsqu'un soir il entendit frapper à sa fenêtre, le plongeant quelques années en arrière, et vit apparaître une tête aux longs cheveux roux derrière la vitre, qu'il lui sembla que le brouillard s'estompait. Harry n'avait pas besoin qu'on le secoue comme un prunier. Il savait que ce qu'il faisait était mal, était lâche. Harry n'avait pas besoin qu'on lui fasse de grands discours sur la théorie de la vie et de la mort et du fonctionnement des sentiments humains face à cela. Il savait ce qu'il avait, la raison de son silence et de son enfermement. Harry avait juste besoin qu'on lui dise qu'il y avait une raison pour laquelle tant de gens étaient morts pour lui. Et cette réponse, entre des bras il la trouva. Il n'empêche qu'il n'aurait jamais imaginé perdre sa virginité dans ces circonstances. Et surtout pas au 4 Privet Drive.
Les événements passèrent beaucoup plus rapidement par la suite. La fin de l'été approcha. Puis il retourna à Poudlard pour y faire sa septième année qu'il avait sacrifiée l'année précédente. Il revit enfin la famille Weasley au grand complet pendant les vacances de noël. Ron, Hermione et lui s'orientèrent chacun vers une voie choisie, les années filèrent inlassablement, jusqu'à l'inévitable demande en mariage. Et là vint la question, le problème.
Où allaient-ils loger ?
La réponse s'imposait d'elle-même : au 12 Square Grimmaurd, il n'y avait pas d'autres solutions. Cela ne l'empêchait cependant de voir qu'il y avait toute la maison à remettre à neuf. Bon, en vérité, ça ne l'effrayait pas tant que ça, ayant passé une grande partie de sa vie à faire le ménage et la cuisine chez son oncle et sa tante, ce n'était pas comme s'il ne s'y connaissait pas. Non, ce qui le terrifiait au plus haut point, c'était le fameux tableau de Mrs Black.
Dans les premiers temps, il faut avouer que ce dernier ne le gênait pas le moins du monde, il avait fini par s'y habituer, Ginny aussi, et puis le portrait était beaucoup moins bruyant depuis que Kreattur avait accepté son nouveau maître. Ce fut lorsque James vint au monde que Harry commença à se faire un sang d'encre. Mais rien. Il s'était attendu à des cris interminables sous l'effet d'une peur provoquée par ce tableau qui se mettait à hurler pour un rien et dans les moments les plus inattendus, mais apparemment bébé James s'en fichait éperdument, il en fallait plus pour l'effrayer. Bébé Albus se révéla moins sûr de lui, et les crises de larmes vinrent en effet. Ca dura un an. Un an pile. Ca cessa à l'arrivée de sa petite sœur, Lily. Harry ne comprit jamais pourquoi, mais il ne s'en plaignait pas.
Le papa ne découvrit la réponse à cette mystérieuse énigme parmi les nombreuses de ses enfants que trois ans plus tard. Il s'était installé dans le salon pour lire depuis une bonne demi-heure. Plongé dans l'histoire, il n'avait prêté que peu attention aux bruits autour de lui. C'est alors qu'il remarqua qu'il se passait quelque chose de singulier. Un bruit qui n'avait pas lieu d'être habituellement dans cette demeure. Un bruit répétitif ponctué d'un même cri qu'il aurait reconnu entre mille et de petits rires. Haussant un sourcil, il se redressa et sortit à pas feutrés de la pièce. Dans le couloir sombre, il vit la silhouette de Ginny, accroupie dans l'angle qui donnait sur l'escalier, fixant d'après sa pose ce qui se trouvait au pied de celui-ci. S'approchant lentement, il se glissa derrière elle, et jeta un coup d'œil à l'étrange scène.
Apparemment, James avait jugé bon d'apprendre à sa petite sœur comment tirer les rideaux devant le tableau de Mrs Black, et celle-ci s'en donnait à cœur joie. Riant à n'en plus finir, elle ouvrait les rideaux, dévoilant la face indignée et rugissante de l'ancêtre, puis les refermait aussi vite. De son côté, l'aîné faisant des grimaces de plus en plus recherchées au fur et à mesure des ouvertures, à côté de lui le benjamin riait aux éclats, essuyant des larmes de rire. Ils avaient alors respectivement Cinq, Quatre et trois ans. Albus n'eut plus jamais peur du portrait après.
C'est ce jour-là qu'Harry comprit que ses enfants pourraient faire face à tout. Avec le rire comme arme, qu'avaient-ils à craindre ? Non, vraiment, ces trois petits êtres qu'il chérissait tant, lui semblaient intouchables, au-dessus de toute souillure de ce monde.
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Sen : C'était le premier chapitre de ma fic yeaaaah n.n !
Aoko : Mais… Mais y'a RIEN oO !
Sen : Ben… C'est le prologue quoi u.u ! Héhéhé…
Aoko : J'aime pas ça… Si ça se trouve tu nous as fait un truc tout niais et mignon pour qu'on s'en prenne plein la gueule après… J'aime pas ça…
Sen : … Arrête de tout dévoiler aux lecteurs Aoko. J'aime pas ça u.u.
Je tiens à m'excuser pour les diverses fautes d'orthographe, de conjugaison, de grammaire et de syntaxe, pour ma défense je ne pourrais que dire qu'il est trois heures du matin..
