Cette série se trouvent pas dans le monde un monde médiéval que j'ai moi-même inventer pour l'occasion. Je dois avouer que la raison pour laquelle j'aime autant ErzaxLucy est parce que l'univers qui se dégage de ce couple est addictif à mes yeux. Ces deux personnages réunis sont magnifiques et méritent tout le bonheur du monde.
Comme ce que j'aime le plus dans la relation qu'entretienne ces deux femmes est inévitablement cette atmosphère « princesse/chevalière » qu'elles entretiennent, c'est donc pour cela que mes one-shots seront baser sur un monde comme celui-ci. Toutes les histoires se suivront comme une seule, sur ceux... BONNE LECTURE !
Se moquerait-elle de moi si je lui disais combien je me sentais si bien en sa présence ? Sous les feux de son regard innocent et pourtant si passionner, je me sens si vivante. Ce regard surnaturel qu'elle possédait semblable à ceux d'une déesse. A son dos voguait une cape rouge sang pareil à sa chevelure de feu se mouvant au gré de chacun de ces pas. Le torse droit et intense, la main gauche poser sur le pommeau de l'Espada de sa ceinture, la fierté qu'elle arborait grâce à son armure d'argent au coter de sa jument allait si bien avec le panorama florissant de milles et unes couleurs dans laquelle nous nous trouvions que mon regard peinait à rencontrer les siens.
Tout autour de nous, le printemps se déployait déjà à vue d'œil et le temps se faisait ressentir. L'air frais de la nuit était agréable et la terre toute entière débordait de vie recouvrant le paysage de fleurs, de parfums divers et de magies. Eclairées par la lune seule, nous marchions en silence à travers le jardin familial du royaume cherchant à délaisser pour au moins une soirée nos devoirs envers le palais qui se trouvait à notre dos. Sur le flanc de sa bien nommée jument HeartKreuz, la rousse suivait ces pas réguliers avec précaution caressant occasionnellement la crinière et le corps enneiger de celle-ci jusqu'à arriver près du lac au bout de ce paradis royal.
L'eau était calme, paisible comme nous le pensions, ce silence était ce dont nous avions toute deux besoins pour panser les plaies de nos cœurs.
- N'est-ce pas magnifique ? commença la rousse d'un ton songeur. Cela me rappel ce jour où nos regards se sont croisés pour la première fois.
- Vous parlez de cela d'un ton romantique alors que ce satané Gajeel m'avait confondu avec une de ces conquêtes à cause de l'alcool cette soirée même. M'entraîner sur le balcon du bal par le poignet comme si j'étais une vulgaire catin ! C'était bien là une des pires soirées de ma vie.
- En êtes-vous si sûr princesse ?
- Que sous-entendez-vous par là, Titania ?
- Que si ce fameux chevalier secrètement sensé devenir votre garde du corps personnel n'était pas soûl ce soir-là, nous ne serions pas ici présentement en train de parler du passer ensemble.
- Je m'en serais très bien sortie seule figurer-vous !
La plus grande ricana comme si la réponse opposer était une évidence. Même sa monture poussa un hennissement comme pour se moquer à son tour. Mais quel rire… imposant mais si doux à la fois.
- Ce n'est pas ce que votre regard m'aviez-dit après qu'il eût déchirer votre robe dans la hâte et que je vous ai secourue. Ce même regard que vous êtes en train de m'offrir présentement. Vraiment vous êtes adorable princesse.
Mes joues s'empourprèrent par son compliment mais elle ne s'en inquiéta pas pour autant. En voyant mon regard éviter le sien elle posa sa main droite sur ma joue pour m'empêcher de détourner le visage sachant qu'elle n'aurait pas à user de la force pour me faire tomber sous son charme fascinateur et ses yeux chocolatés. Les rayons du clair de lune émettant une lumière douce et éclatante scintillant dans son armure d'argent alors que la marque de la famille Royal teinter de rouge sur son cœur vibrait de mille feux tout comme son regard.
- J'espère bien qu'il se souviendra du sermon de cette soirée pour le restant de ses jours, coupa la rousse.
- Parfois j'avais l'impression que ce Code dont vous tenez tant compte plus à vos yeux que moi, répliquais-je sans même me rendre compte de ce que je disais. Mais vous aviez bien changer.
- Je ne parlais pas du Code dont j'avait cité dans la dispute mais je suis curieuse en quoi j'ai bien pu changer.
- Beaucoup, répondis-je sans sourciller.
Elle soupira en m'offrant son plus beau sourire puis posa un baiser sur le dos de ma main droite alors que l'autre était encore sur ma joue.
- Saviez-vous que la pleine lune à elle aussi des dons de magie ? lança-t-elle sans détourner son regard. Dans mon village natal, nous appelions cela « Le Rituel de la Lune ». Grâce à la magie spécial qui se dégage d'elle, si vous faites un vœu celui-ci se réalisera aussitôt.
- Votre village ? Je ne savais pas que vous veniez d'un village, songeais-je un peu déconcerter.
- Est-ce là vraiment votre souhait ? Vous devriez demander autre chose qu'une chose aussi futile à notre divine lune.
- V-vous aimez jouer avec les mots. Dans ce cas, quel peut bien être le véritable nom de cette femme dont le surnom fait vibrer des nations entières ? La grande Titania aurait-elle un nom si humiliant qu'elle le cacherait pour palier le trop grand sens de l'humour de ces parents ?
Titania devint soudainement amer comme si des souvenirs outrageant la submergeait et qu'un torrent d'émotion la parcourait d'un coup puis elle revint sourire aux lèvres pareilles à une façade trop enjoliver pour être réel.
- Je ne peux pas en parler, murmura la rousse en s'éloignant un peu de moi.
- Trop douloureux ? Et moi qui pensais que votre Code vous défendait d'avoir quelconque sentiment, vous m'aviez cachée que vous pouviez vous permettre quelques égarements.
- Et vous disiez que c'était moi qui jouais avec les mots, ricana Titania.
La chevalière monta sur sa monture faisant valser sa cape écarlate comme une déesse sortant tout droit d'un conte de fée. Assise sur son cheval blanc, les reflets de la Lune au sein de sa chevelure de feu rayonnait d'une énergie hypnotisant. Elle paraissait bien plus grande sur sa monture. Evidemment mais la passion que l'on pouvait lire dans son regard lorsqu'elle y était et seulement dans ses moments-là, je ne m'en lasserais jamais. Je fus si ébahi par sa beauté que n'ai même pas eu le temps d'apercevoir qu'elle avait déjà pris les rênes en main posant ses pieds confortablement dans les Etriers qu'elle m'offrit généreusement sa main gauche.
- Montez !
- Comment ? Mais…
- Montez princesse ! s'exclama-t-elle en me tirant par la main.
Et c'est ainsi que sans le savoir je fus à dos de cheval avec les bras fermement autour de sa taille, le visage coller contre son plastron par peur de tomber. Pourquoi avais-je peur ? Je n'en ai aucune idée. Etant princesse d'un royaume l'équitation est d'un aisance incroyable pour moi mais une anxiété mystérieuse en me quitta pas jusqu'à ce que le château sois assez loin. Même Erza me lança un petit regard interrogateur mais ne commenta pas par égard pour moi. A la place, elle hocha la tête me montrant la vue magnifique qu'offrait la pleine lune dans le lac Royal alors que nous entrions dans la forêt jouxtant le palais. Peu a peu la vue lointaine du palais disparu ainsi que le reste ne restant que les arbres et le parfum familier de la liberté. Plus nous nous engouffrâmes dans le long chemin que les arbres nous offraient, plus mon étreinte autour de la chevalière se desserrèrent.
Ce silence, ce parfum de fraise qui enivrait mes narines, le gloussement des arbres en nous voyant passer…
- … tout cela est si reposant, murmurais-je en me laissant retomber un peu en arrière.
Le silence continua.
- Vous êtes toujours si silencieuse.
- Est-ce que cela vous dérange ?
Je sentis son ton hésitant et en profita pour la taquiner un peu.
- Est-ce là votre souhait à exaucer ?
La voyant hésiter encore plus, je continuai.
- Vous avez un vœu à exaucer n'est-ce pas ? J'ai entendu votre discussion avec votre sœur Mirajane ce matin dans la salle d'entrainement.
Le cheval s'arrêta net. Après une dizaine de seconde, la voix de la rousse brisa le silence dans un ton finement érailler par l'émotion.
- Qu'avez-vous entendu ? questionna-t-elle.
- Vous pensez vraiment que cela est la meilleure chose à faire que ce soit moi qui le dise… ? Je vous connais Titania, je vous en prie ne me faites pas encore le coup du silence pour une fois après que je vous ai poser une question importante. J'aimerais…
- Je m'appelle Erza Scarlett. Le village dont j'ai parler n'existe plus, il a été ravager par des esclavagistes…, se retournant pour me faire face celle-ci continua, j'en suis la seule survivante.
- V-vous avez été exclave durant votre enfance… ?
Son acquiesçassions me mis sous le choc et je me suis aussitôt tût. Bien qu'elle m'a faites cette confession pour taire ce dont elle voulait principalement me dire, je ne savais pas quoi dire. Si elle était la seule survivante, Mirajane est donc sa sœur de cœur ? Etais-ce pour cela qu'elle cachait ainsi ses sentiments ? Etais-ce pour cela qu'elle semblait toujours vouloir se protéger des autres en ornant cette fameuse armure ? Cette cicatrice verticale à la gauche de sa lèvre inférieure était-elle aussi un mauvais souvenir de ce cauchemar ?
Dans l'attente d'une réponse, Erza posa sa main droite sur son arme et c'est à ce moment que je compris qu'elle avait besoin d'un sentiment de protection.
- Oh Erza…
La femme que je pensais être la plus forte au monde se trouvait être en fait la plus briser qui soit. J'aurais pu lui dire que tout allait bien mais même moi j'aurais du mal à ma croire alors je me précipitai pour lui prévenir silencieusement. Une petite pression sur sa main contre son arme et tout s'éclaircissais. Cela se voyait que face à l'attente d'une réponse à sa déclaration, elle ne pouvait plus aligner deux pensées cohérentes mais que faire ?
C'est lorsque les nuages recouvrant la Lune se dégagea que je murmurai enfin.
- Ce roc inébranlable que j'admirais tant était en fait une jeune fleur craintive, je ne l'aurais jamais imaginé mais…
- Vous êtes déçu…
- ... mais cela vous rend encore plus belle et désirable, continuais-je.
Une ombre de sourire voltigea sur les lèvres d'Erza. « Désirer » était bien-là le mot parfait pour exprimer tout ce dont je ressentais pour elle après tout et elle semblait penser de même à mon égard. Je l'ai entendu de sa bouche le matin même après tout. Encore une fois j'ai joué avec les mots pour reprendre exactement ce dont elle avait dit à sa « sœur » pour me définir : belle et désirable et cela eu l'effet escompter. Ma réplique lui plut et un petit rougissement en fus ma récompense.
Je n'eus qu'une envie. Me pencher vers elle et mêler nos chevelures pour l'aider à mieux sentir les lèvres qu'elle fixait avec tant d'attention mais je me retins.
Une fleur se doit d'être traité avec précaution.
