I

Mourir est facile. Mille fois plus facile que de vivre. C'était la pensée qui traversait l'esprit de Mu au moment même où il se rendit compte que ses paupières étaient bien trop lourdes pour être ouvertes. A l'image de son corps parfaitement engourdi par un sommeil dont il ne connaissait rien.

Pourtant, ses souvenirs étaient distincts. Le mur des lamentations. Asgard… Alors pourquoi diable se sentait-il aussi mal ? Tout ce qui l'entourait était douloureux, froid et désagréable.

Cette petite source de chaleur au creux de son bras, contre ses côtes, était la seule étincelle qui le faisait doucement sourire. Ce petit bras accroché à sa taille, il ne le connaissait que trop bien.

-Vous êtes réveillé, maître Mu.

Un simple grondement sourd contenta le petit roux qui se blotti davantage, sans prêter attention une seule seconde à la grimace de douleur que ça pouvait provoquer. Après tout, le chevalier du bélier ne pouvait pas lui en vouloir.

Combien de temps s'était-il passé entre sa mort et son nouveau réveil ?

En se concentrant bien, il ne parvenait à sentir que peu de présence dans les temples. Quelques chevaliers étaient éveillés, les autres semblaient encore dormir, mais il ne parvenait pas encore à se servir de ses pouvoirs télékinésiques pour entrer en contact avec d'autres, il pensait notamment à Shaka, de qui le cosmos était parfaitement éveillé.

Bouger son bras lui avait demandé toute la volonté du monde, pour qu'au final sa main se retrouve sur la chevelure hirsute de son disciple, l'ébouriffant quelque peu au passage.

Il avait fallu quelques heures encore avant qu'il ne puisse complètement se lever pour étirer ses muscles qui avaient été fragilisés par un repos trop long. Ce n'était pas incompréhensible qu'il lui faille de longues minutes de marches pour gagner uniquement le second temple où Aldebaran semblait se reposer encore.

Et ce ne fut qu'en gravissant les dernières marches, le menant au palais du grand pope, et à l'antichambre d'Athéna, qu'il put constater le peu de chevaliers qui étaient déjà éveillés. Ca ne semblait pas étrange à la déesse que Mu fasse parti des premiers réveillés, avec les gémeaux qui s'étaient retrouvés à deux, ainsi que Shaka qui avait refusé tout contact extérieur à celui de Buddha.

Si certains semblaient calmes et sereins durant leur sommeil, d'autres avaient été plus agités, faisant fonctionner leurs muscles avant même de reprendre conscience de la nouvelle vie qui leur avait été offerte.

En revenant dans le palais du grand pope, en compagnie d'Athéna, elle le mena à la chambre, indiquant tout bas en repoussant l'épais rideau rouge que si quelqu'un devait savoir, il ne pouvait s'agir que de lui en premier lieu.

-J'ai demandé à Hadès de le ressusciter lui aussi. Je n'aurais jamais su mettre Saga et Ayoros en compétition au trône de grand pope. Alors il me semblait plus judicieux de le faire revenir.

-De qui parlez-vous donc, princesse ?

-Il n'est pas encore réveillé, mais ça ne saurait tarder. Contrairement à vous autres, chevaliers d'or, il a été plongé dans le sommeil bien plus longtemps. Et son organisme semble avoir du mal à reprendre vie.

-Voulez-vous que je m'occupe de chacun d'eux maintenant que ma condition me le permet ?

-Je suis désolée de te solliciter autant Mu. Mais il te faudra revoir les armures de chacun d'entre eux lorsqu'elles seront rapatriées.

-Il est de mon devoir de veiller à ce que vos chevaliers se portent bien, je m'y suis toujours engagé et je prêterais de nouveau serment si cela est nécessaire.

-Ta peine sera soulagée à son réveil. Tu dois voir, maintenant.

Avançant encore dans la chambre du grand pope, la Déesse s'arrêta un instant pour tirer le léger rideau au travers lequel on pouvait deviner le lit sur lequel reposait un être dont l'aura lui était bien trop familière pour que ce soit réel.

Et pourtant, les longs cheveux verts pâles encadrant ce visage fin et blanc n'étaient pas trompeurs. Il s'agissait bien là de son maître qui, les yeux fermement clos, semblait se reposer, ou revenir d'un autre monde.

-Maître Shion. Il s'agit là bien de lui, princesse Athéna ?

-En effet. Je peux voir le ravissement sur ton visage.

-Je ne croyais plus le revoir. Ni lors de la bataille qui nous a opposé à Hadès, et encore moins maintenant. Je ne peux m'empêcher d'être suspicieux, princesse.

-Profite donc de l'instant, lorsque tous mes chevaliers seront enfin revenus à eux, les explications seront de mises. En attendant, il vous faudra les réveiller s'ils n'y parviennent pas d'eux-mêmes.

Le visage toujours penché au-dessus de celui qui fut son maître, le chevalier du bélier le regardait sans oser encore le toucher, comme s'il s'agissait là d'un simple rêve. Il lui fallut encore quelques minutes avant de poser son oreille sur le torse qu'il avait découvert, écoutant en silence les battements réguliers et calmes du cœur endormi. Sentant sur son visage le souffle serein s'échouer dans de légères vagues réconfortantes.

Apaisé par cette vie qui reposait tranquillement, il l'ausculta sans perdre de temps, se souvenant dans un sourire toutes ces fois où, enfant, il avait sauté dans le lit de son maître pour le tirer de son sommeil. Même s'il était persuadé que, désormais, un simple appel pouvait le sortir de ses rêveries. Il se prit un peu au jeu et décida de le secouer légèrement, la main posée sur son épaule.

-Maître. Votre cosmo énergie est parfaitement éveillée. Je sais que vous l'êtes aussi et que vous m'entendez. Ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne puissiez vous lever et ouvrir les yeux.

-Mu… Cela fait une éternité que je n'ai pas entendu le son de ta voix.

-Quelques semaines à peine, maître Shion.

-Ah, sans doute.

-Tâchez de reprendre des forces, je vous apporte de la nourriture et de l'eau.

-Merci bien.

Le gold saint s'afféra aussitôt à la tache sans savoir effacer ce sourire qu'il portait sur les lèvres. Il savait déjà qu'après ça il devrait aller voir les autres chevaliers pour les réveiller, et il ne pouvait s'empêcher de se dire que c'était une bonne occasion de se retrouver ensemble, de nouveau.

Si certains avaient voulu profiter de la vie éphémère qu'on leur avait offerte sur Asgard, il n'était pas impossible qu'ils voudraient en profiter tout autant au sanctuaire. Sans compter que le retour d'Ayoros qui, Mu pouvait le deviner aisément, ferait sauter de joie le chevalier du lion.

Après le réveil de Shion, il s'était passé la journée à réveiller les chevaliers un à un. Certains s'étaient mis immédiatement sur pied, prêts à attaquer l'ennemi inexistant dans l'enceinte de leur temple. Temples qui, pour la plupart, étaient encore dévastés de la guerre qui avait eut lieu face au dieu des enfers.

Sans savoir s'ils avaient besoin de parler, d'expliquer quoi que ce soit, Mu s'était juste contenté de vérifier leur état de santé, apportant eau et nourriture, avant de repartir en direction du sixième temple ou le jeune blond semblait toujours en pleine méditation.

S'approchant précautionneusement, il vérifia si le verre d'eau avait bougé de place, sans que ce soit le cas. Puis il s'était assit à côté de celui qui avait été son amant dans son ancienne vie, posant une main sur son genou découvert.

-Tu perturbes ma méditation, Mu.

-C'est évident que tu es celui qui a reçu la pire mort lors de la guerre sainte, mais je m'attendais à ce que tu me parles.

-Je ne te rejette pas pour autant. J'ai besoin de parler à Buddha. Personne ne sait d'où l'on m'a tiré, et le monde des humains devrait porter le nom d'enfer à côté de ce que j'ai vécu durant cette seconde vie.

-Shaka…

-Tout vient à point à qui sait attendre.

-Je ne demande presque rien. Si ce n'est une geste d'affection, une preuve que je ne t'ai pas perdu alors que je viens juste de te retrouver.

-Tu auras toujours cette même place pour moi, Mu.

-J'ai envie de te serrer contre moi. Je veux être certain que tu es près de moi. Je veux pouvoir t'embrasser et me dire que c'est réel. Tu ne peux pas imaginer à quel point tu m'as manqué durant tout ce temps.

-Avais-tu conscience du temps ?

-J'ai l'impression qu'une éternité c'est passée.

-Fait ce dont tu as envie, tu sais que je ne te rejetterais pas, Mu. Après toutes ces années, tu es bien la seule personne à qui je ne peux rien refuser.

Les doigts se crispèrent un peu plus sur le genou pâle tandis que son autre main passait dans la nuque, emprisonnant par la même occasion des mèches dorées en sa paume. Il l'avait attiré vers lui, touchant ses lèvres dans un baiser chaste, comme si c'était le premier qu'ils avaient échangé.

C'était comme s'ils se découvraient depuis qu'ils se connaissaient, et les longs et fins doigts de la vierge s'étaient égarés sur une joue chaude avant d'intensifier le contact, comme si c'était là la seule chose qui le faisait se sentir réellement vivant. Et bon sang que c'était bon de retrouver vie contre les lèvres de l'être aimé.

Mu avait sourit contre les lèvres abîmées, les chatouillant de sa langue avant de reprendre sa position initiale, sans regarder le sixième gardien. L'instant était trop doux et tendre pour être gâché par quoi que ce soit. Et pourtant, ça avait été le cas.

Si les deux chevaliers avaient su trouver un moment de douceur, ce n'était pas pareil pour tout le monde. Aussi, la surprise ne fut pas immense quand le bélier constata que les râles de mécontentement venaient de Milo. Encore, toujours et éternellement Milo du scorpion. Et ses cris ne semblaient pas venir du huitième temple, mais du dixième.

Rameutant quelques chevaliers, faisant râler d'autres à cause d'une migraine suite au réveil plutôt énergique de Shion. Les deux béliers s'étaient retrouvés entre le temple de Shura, qui aurait bien dormi une heure de plus, et celui de Camus qui refusait expressément de faire monter le scorpion chez lui.

-Il faut qu'on s'explique, Camus !

Toujours aucune réponse de la part du verseau, ce qui ne manquait pas de lui faire monter la moutarde au nez. Et n'importe qui connaissant Milo aurait pu dire qu'il aurait forcé l'entrée par tous les moyens possibles et imaginables… mais les marches menant au onzième temple ressemblaient beaucoup plus à une patinoire qu'autre chose.

-Ah ça ! Pour jouer les rebelles, changer de camp comme on change de slip y a du monde ! Mais quand il s'agit de donner des explications concrètes et faire comprendre qu'on n'est pas un ennemi d'Athéna, il n'y a plus personne. Tu veux que je te dise, Camus du verseau, tu n'es bon qu'à fuir ! Lâche !

-Il a l'air remonté, commenta Shura en se frottant les tempes.

-Que se passe-t-il ici ? Milo, tu dois te reposer, tu te réveilles à peine. Intervint Mu, dépité.

-Je me bougerais le cul quand Camus de la cruche à eau aura décidé de bouger le sien ! Sérieux les mecs, ça vous fout pas en boule, vous ? Qu'il retourne sa veste et décide de rester enfermé dans son temple sans rien dire à personne ?

-Milo. Ce n'est pas le moment de parler de ça, puis, Shion et Athéna vont bientôt nous réunir. Tu profiteras de cette réunion pour aller le voir. Soit raisonnable.

-Mon cosmo me dit de monter lui botter le cul, ouais… Mu, sérieux, tu ne trouves pas ça abusé ?

-Camus n'a jamais été bon pour communiquer. Pour certains il faut plus de temps. Nous disposons d'une nouvelle vie, ne la perdons pas en bêtes chamailleries.

-Vous faites tous chier, bordel. Tu ne perds rien pour attendre, Camus ! Je t'assure que je viendrais te secouer les puces.

Le scorpion tourna les talons en traversant le temple du capricorne, sans nul doute qu'il regagnait le sien. Ce qui n'était pas plus mal vu l'énervement dont il avait fait preuve. Dès que son cosmos fut assez éloigné, et que Mu fut assuré qu'il ne reviendrait pas, il fit demi-tour lui aussi et parti de nouveau pour le sixième temple.

-Quelqu'un se dévoue pour aller parler à Camus ? Osa Shura, toujours coi sur le pas de son temple.

-Ah non, pas moi. Répondit aussitôt Kanon qui était monté, accompagné de son jumeau. Je crois qu'il ne me porte pas dans son cœur.

-Non plus. Je ne veux pas finir avec un rhume, ou une pneumonie, acquiesça Aiolia en hochant la tête.

-Aphrodite sera forcé de descendre dans son temple…

-Oui, Aphrodite, c'est une bonne idée.

-C'est réglé. Moi, je vais aller voir Athéna, intervint Saga en s'arrêtant devant les marches gelées. Ah ce chevalier de glace… Camus, laisse-moi passer !

La main d'Ayoros sur son épaule le fit légèrement sursauter alors que le lion suivait du regard son frère, sans oser lui parler une seule fois. Il se revoyait enfant, à l'observer de loin. L'aîné des gémeaux attendit tranquillement que disparaisse la glace avant de gravir les marches une à une en soupirant. Bon sang, ces chevaliers n'en faisaient décidément qu'à leur tête.

Accompagné du sagittaire, il était monté alors que Kanon déclarait aller voir Milo pour lui demander quelques explications. Autant en profiter, tant qu'il puisse l'avoir quand Camus n'était pas dans les parages.

La vie semblait n'avoir pas réellement changé au final. Le sanctuaire restait ce qu'il avait toujours été et les gold saints se cherchaient encore des noises et d'autres allaient sans doute aller boire un verre en ville au soir. Vraiment, c'était comme s'ils n'étaient jamais morts.

Athéna, elle, aux côtés de Shion, restait relativement silencieuse et songeuse. Evidement, ramener ses chevaliers à la vie n'avait pas été sans sacrifice, et si elle avait su lui faire signer un traité de paix, il avait demandé bien plus que cela pour les faire revenir dans le monde des mortels.

Ca lui avait prit quelques jours, et quelques allers et retours entre l'olympe et les enfers, dont le passage lui était maintenant accordé, comme à l'ensemble des chevaliers. Zeus n'avait pas été immédiatement conciliant et Perséphone avait du insister elle aussi pour retourner aux enfers, retrouver Hadès, comme il l'avait demandé. Si Athéna parvenait à la faire retourner auprès de lui, il ferait revenir les chevaliers, l'accord était simple, durable et aucun des deux ne tenait à le briser.

-Penses-tu que ce soit une bonne idée de signer cet armistice avec Hadès ? Ce n'était pas la première fois qu'une guerre sainte éclate de sa faute.

-Je ne pense pas qu'il ait envie de perdre Perséphone à tout jamais. Il ne brisera pas ce contrat et nous viendra en aide si le besoin s'en fait sentir.

-Concrètement, princesse, pourquoi avoir fait revenir les treize chevaliers ?

-La réponse me semble évidente.

-Une guerre se prépare donc ?

-C'est inévitable. Et il me faut encore annoncer aux chevaliers que notre ennemi détient leurs armures. Si on peut fabriquer celle de Kanon, qui la mérite amplement, nous n'aurons jamais assez de matière première, ainsi que de temps, pour en faire douze autres.

-Comment comptez-vous agir ?

-C'était aussi pour cette raison, qu'un traité avec Hadès était indispensable. Je dois penser à la sécurité de mes chevaliers. Ils ont bravement combattus. Et sans armure, je ne peux pas risquer leur vie. Je ne veux pas me battre inutilement.

-Ta réputation te précède, Déesse de la sagesse.

-Et toi, Shion, tu es bien songeur.

-Il se peut. Tu sais, nous avons des armures à dispositions, mais ça sera peut-être difficile de les obtenir.

-Fait comme bon te semble, je veux protéger les gold saints.

La jeune femme ne bougea pas de l'endroit où elle se trouvait, admirant le sanctuaire dans son ensemble et l'animation qui y régnait déjà. Rien ne changerait jamais au final. Ca avait toujours été ainsi, et même avant elle, Saori Kido, même avec ces chevaliers là, il y en avait eut d'autres. Il y avait eut d'autres guerres et d'autres chevaliers qui s'entendaient, ou pas. Qui se battaient, se cherchaient, se réconciliaient, s'aimaient.

Elle sourit doucement alors que le nouveau grand pope posa une main réconfortante sur son épaule, il parla encore, très bas, indiquant qu'il était temps de faire les préparatifs, le passage de pouvoir de Saga à Shion, et tout ce qui s'en suivait.

Athéna perdit un peu son sourire en se rappelant de ces batailles vaines pour en arriver à ce point. Même s'ils étaient tous présents, et vivants, rien ne serait jamais comme ça aurait du l'être. Elle imaginait avec une facilité déconcertante le mal que Kanon aurait à se faire une place, s'aidant d'hommes tels qu'Aiolia et Milo pour se faire un nom. Elle pouvait deviner le lien plus fort encore qui unissait Shaka et Mu. Elle pouvait même comprendre la fureur de Milo à l'égard de Camus. Elle comprenait pourquoi Dokho attendait sagement la fin de leur petite réunion pour venir parler à Shion. C'étaient toutes ces histoires passées, qui faisaient qu'actuellement, ils agissaient tous de la sorte, profitant, ou non, d'une nouvelle vie qui leur était offerte.

-Bien, réunissons les chevaliers ce soir. Nous allons leur dire ce qu'il en est.

-Oui, je vais transmettre le message.

-Je vais dans mes appartements. Que personne ne vienne me déranger.

-Oui, princesse.

Le pope inclina respectueusement la tête et rejoignit la balance qui, bras croisés sur son torse, attendait calmement sa venue.

-Les temps vont mal.

-Alors que nous venons à peine de retrouver notre vie. Oui, les temps qui courent n'augurent rien de bon, Dokho.

-Ca ne changera donc jamais. J'attends de me battre de nouveau à tes côtés mon ami.

-Ca sera le cas. J'ai peut-être mis plus de deux cents ans à m'en rendre compte, mais il m'est impossible de ne pas me battre à tes côtés, mon vieil ami. Les guerres saintes, ça nous connaît bien maintenant.

-Il est vrai.

Le petit brun souffla en laissant retomber ses bras le long de son corps, puis il jeta un regard au bélier qui regardait le sanctuaire qui s'offrait sous ses pieds, prenant peu à peu conscience que cette place lui revenait de nouveau.

-Et passe dans mon temple après la réunion.

-Je viendrais avec plaisir.

-Ce n'était pas comme si tu avais réellement eu le choix.

-Je n'en doutais pas, Dokho.

La balance sourit avant de se mettre à descendre lentement les marches alors que Shion s'occupait d'informer les autres chevaliers de la présence de la Déesse ce soir même pour leur expliquer la situation. Sans doute que ça n'allait pas être de toute gaieté.


NdA : Bonjour, bonsoir, bienvenu après la lecture de ce premier chapitre. J'espère que le contexte ne paraît pas trop flou, auquel cas je vous encourage à me laisser un commentaire ou un MP et je tâcherais de faire au mieux pour la suite de la fiction. Elle sera longue. Je ne peux pas encore faire de prédiction, et j'espère qu'elle vous plaira. Je vous remercie d'avoir lu, et j'en profite pour faire mon disclaimer.

Disclaimer : L'oeuvre originale Saint Seiya ne m'appartient pas, je ne fais pas de profit sur cette fanfiction.

A la prochaine~