Chapitre 1 : Prologue

-COMMENT AS-TU OSÉ PARLER DE NOUS À CES GENS-LÀ !
-Mais Oncle Vern…
-JE NE VEUX PAS T'ENTENDRE ! MONTE DANS TA CHAMBRE !
-D'acc…
-PAS D'EXCUSES !MONTE !

Morose, Harry monta dans sa chambre du 4, Privet Drive. Épuisé, il s'écroula sur son lit. Le sommeil le fuyait. Il se mit à penser à Sirius. Son parrain disparu lui manquait terriblement, et la culpabilité qui lui rongeait le cœur l' étouffait…

Il était là. Sirius. Cependant, quelque chose n'allait pas. Il était si pâle…
-C'est toi qui m'as tué, Harry. Je me suis trompé. Tu ne ressemble pas à James, après tout… et dire que les sorcier comptent sur toi…
Sirius eu un ricanement méprisant avent de disparaître lentement dans un froissement de tissu…

Harry se réveilla en sursaut, trempé de sueur. Ce n'était qu'un cauchemar. Un simple cauchemar. « ce n'est pas ta faute, pensa-t-il, c'est celle de Voldemort. Pas la mienne. La sienne. Et je vengerai Sirius. » Il repensa à la conversation qu'il avait eue avec Ginny, dans le train.

Flash back

-Harry… tu peux me parler, tu sais. J'ai rapidement grandi quand Tu-sais-qui m'as possédée.
Une fois de plus, Harry était stupéfait en voyant les changements qui s'étaient opérés en elle. Elle était plus… mature. Plus femme, plus… elle.
-je sais. C'est juste que… c'est dur. Dur de penser qu'il ne m'écrira plus, que je ne le verrais plus… et que en plus c'est de ma faute.
-Arrête, Harry. Personne ne te reproche ce qui c'est passé, tu sais. Et je suis sûre que Sirius non plus.
-Si je n'avait pas bêtement cru Voldemort…
-Mais tu l'as fait, Harry. Tu ne peux pas le changer. Il faut te relever, et continuer. Ne pas te laisser abatre. C'est dur, je sais. Mais c'est le seul moyen d'être libre.
-Tu as sans doute raison…
-Contente de te l'entendre dire ! Dit elle en retrouvant sa bonne humeur habituelle. Si tu as besoin de parler… je suis là. Même si, pour toi, je ne suis que la sœur de ton meilleur ami...
-Pour moi, tu n'es pas que ça, tu sais. Tu es Ginny, une amie… une de mes meilleures amie. Ginny Weasley, la Tigresse de Gryffondor, sourit-il. Mut par une impulsion, il la serra dans ses bras, s'enivrant de son parfum. Merci, murmura-t-il.
-De… de rien, balbutia-t-elle, rouge tomate mais très heureuse de son initiative.

Fin flash back

Il eu un sourire niais en songeant qu elle lui avait rendu son étreinte. Puis il fronçât les sourcils. Que lui arrivait-il ? Il se revit au ministère, tremblant de peur en la voyant évanouie sur le sol…
« c'est ma soeur, se morigéna-t-il. Je l'aime comme une sœur et elle aussi. »Malheureusement, rien ne lui avait jamais semblé moins sur…
Bercé par le souvenir de son câlin avec Ginny, il s endormit paisiblement, tandis qu'à plusieurs kilomètres de là, une petite rousse faisait de même…