Auteur : Akabane.
Les youtubers ne nous appartiennent pas.
Ceci est la suite de 'Madness is coming' mais ça peut très bien ce lire à part. Mais je vous recommande de le lire avant.
Ce texte parle de chose assez dur et assez violente. Donc si vous êtes sensibles, la sortie est en haut à droite de votre écran !
«Bardin, Bardin...»
Qui l'appellait ainsi ? Depuis la mort de son aimé, cette voix le torturait, se moquait de lui.
«Regarde toi ? Ne te trouves tu pas pitoyable ainsi ?»
Quelqu'un hurlait. Le garçon boucha ses oreilles en crispant ses mains sur ses cheveux. Il voulait que tout cela cesse. Mais plus il essayait de les faire taire, plus les voix semblaient fortes.
Ses ongles griffèrent une fois de plus ses joues, les tâchant encore plus de sang qu'ils ne l'étaient déjà. Plus aucune douleur physique ne le touchait.
Parfois, les hurlements cessaient et devenaient de murmure, soufflant à ses oreilles le prénom de son amour.
Il ne pouvait plus dissocié le vrai de la réalité. Son corps était de plus en plus maigre, des creux se faisaient dans ses joues et d'immenses cernes soulignaient ses yeux.
Dans toutes les voix, une qu'il pourrait reconnaît entre toutes devenait de plus en plus faible.
Son rapport à la réalité n'était plus présent.
Pour ne pas qu'il se blesse encore plus, les médecins avaient été obligés de lui mettre une camisole.
Il ne mangeait plus. Ne dormait plus. On arrivait à peine à l'hydrater.
Il se laissait mourir à petit feu. La vie ? Il n'en voulait plus.
Quand ces amis venaient le voir, il hurlait à la simple entende de leurs voix.
Il suffisait qu'il se regarde dans un miroir pour avoir un rire absolument dément, à donner froid dans le dos aux psychanalystes.
On pouvait l'entendre murmurer le soir.
«Pitoyable»
Avant qu'il ne se mette à hurler.
Plus personne ne savait quoi faire pour arranger son état.
La psychose avait totalement atteint son cerveau.
Un jour que deux de ses colocataires de l'appartement de gargarismod venaient le voir, ils découvrirent avec horreur un spectacle auquel jamais ils ne se serraient attendu.
Le cadavre de leur ami, dans sa camisole déchiqueté. Les ongles enfoncés dans ses joues attiraient le regard vers son sourire démentiel.
Le sol fait de matelas, désormais maculé de sang était lui aussi à moitié déchiré.
Les yeux bleus grands ouverts, le défunt semblait fixé quelque chose.
Se mettant à pleurer, le petit bouclé s'était blottit contre le torse de son ami blond qui déglutissait difficilement. Il serra le pauvre garçon totalement déboussolé contre lui, caressant affectueusement son dos, ses orbes couleur ciel fixés sur l'horrible spectacle.
S'en était finit. Le roux avait quitté la réalité.
Et vualà. C'est très kawaii, n'est-ce pas ? M'enfin, en espérant que ça vous ai plus, comme d'habitude. Enjoy ! Akabane.
