Bonjour à toutes et à tous! Voici ma toute première fic! J'ai hésité longtemps avant de me lancer et voila... J'espère que ça vous plaira.

Ce premier chapitre est très court mes les prochains seront sûrement plus longs. Je ne sais pas encore moment va avancer l'histoire, j'invente au fur et à mesure :)

Sur ce, bonne lecture!

Résumé:Les sentiments d'Harry Potter commencent à s'embrouiller et le Sauveur ne sait plus à qui se fier.

Warning: Cette histoire est un slash (relations homosexuelles) et contiendra des des scènes sexuelles explicites (classées M)

Disclaimer : Le monde et les persos appartiennent à JKR. Mais je suis responsable de leur pensées et de leurs actes.

Chapitre 1 :


Je parcourais d'un pas vif les couloirs sombres de Hogwards. L'échos de mon passage se répercutait contre les murs de pierre froide en un bruit que quiconque ne considérerait pas l'école comme ça maison qualifierait d'inquiétant. Frissonnant, je refermai ma robe de sorcier tout contre moi car malgré tout, l'air se rafraichissait grandement en cette fin de mois d'octobre. Je montais rapidement les derniers escaliers menant à la salle commune des Gryffindors. C'était vraiment une salle que j'appréciais : avec les couleurs chaleureuses de notre maison, elle semblait emplie de bonne humeur et on se sentait immédiatement à l'aise. La chaleur de la pièce m'envahit lorsque je passais le portrait de la Grosse Dame. Il n'y avait personne. Je traversai la salle et allai m'affaler lourdement sur le fauteuil le plus moelleux, celui juste à droite de la grande cheminée. Ma tête bascula contre le dossier et je fermai les yeux, exténué.

Je venais de passer une soirée épuisante. Agréable, mais elle m'avait pompé toute mon énergie. Je me redressai légèrement, et me débarassai de ma robe en me tortillant, me laissant en habits moldus. J'étendis mes jambes, posai mes avants bras sur les accoudoirs et enfin mes muscles se relachèrent.

J'avais passé ma soirée avec Neville Longbottom. Depuis la fin de la guerre, on s'était un peu rapprochés, tous les deux. Même pas mal rapprochés. Bon, pour être clair on couchait ensemble depuis la semaine suivant ma victoire sur le mage noir, en début de Septième année. Cependant, il n'y avait pas d'amour entre nous. On couchait ensemble environ une fois par semaine et en dehors de ça, on était amis. A la demande de Neville, personne d'autre que nous était au courant. Ça ne me dérangeait pas vraiment, mais je crois que lui a un peu de mal à assumer ce qu'on fait en cachette. Je le comprends, en fait il a découvert son attirance pour les hommes peu avant la bataille finale. Il sortait alors avec Luna Lovegood depuis presque un an, mais ils n'étaient jamais allés jusqu'au bout. Je le sais parce qu'il me l'a avoué après notre première fois ensemble. En vérité, Luna, elle, était prête et Neville se faisait doucement à l'idée mais appréhendait quand même un peu de passer à l'acte. Il n'avait d'expérience que ce que les gars du dortoirs lui avaient raconté et les magasines pornos qu'ils lui ont prêté. Mais l'un de ces magasines s'est révélé être un porno gay et il s'est mis à paniquer lorsqu'il s'est rendu compte que c'est celui là justement qui le faisait le plus bander. Après quelques jours de réflexion il avait réussi à se persuader que c'était une réaction normale car c'était le première qu'il voyait ça, que si à présent il y jetait un coup d'oeil, à ce fameux magasine, ça ne lui ferait ni chaud ni froid, et que de toutes façons il était amoureux de Luna et rien ne changerait ça.

Au final , il n'a pas pu se poser plus de questions que cela car la Grande Bataille a éclaté et Luna, parmi tant d'autres, y est restée. Elle était morte rapidement, sous nos yeux à Neville, Ron et moi, d'un Avada sec et pouvais encore voir ses yeux vides et...

Stop ! La sonnette d'alarme retentit dans ma tête, me faisant ouvrir brutalement les yeux. Je chassais mes dernières pensées en secouant la tête et revins au présent. Je passais vaguement une main dans les mèches noires qui étaient tombées sur mon front et lancai un Tempus de l'autre. Je contastait que j'avais une fois de plus veillé bien trop tard pour un jeudi soir, surtout que le vendredi était une journée chargée.

Je ramassai les affaires de cours que j'avais laissées sur une table après manger pour rejoindre Neville dans la Salle sur Demande et remontai dans le dortoir spécial des Huitième années. Je retirai à la va-vite mes vêtements en ne gardant que mon boxer et me glissai sous l'épaisse couverture de mon lit à baldaquin. Ce fut les poings serrés contre mon oreiller et sur le doux fond sonore des ronflements de mes compagnons de chambre que je sombrais lentement dans un sommeil agité.


A suivre!