Coucou à tous ! Voilà, j'ai osé !
Vous allez me dire : osé quoi ?
J'ai enfin décidé de poster ma toute première fanfction un exploit.
Pour tout vous dire, je suis plutôt nerveuse mais excitée tout de même.
Alors voilà, tout d'abord, j'espère que vous allez apprécier. Si oui, faites le moi savoir et si non, faites le moi savoir )
Pour tout vous avouer, je suis encore débutante alors mes expressions peuvent sembler familières ou je peux commettre des fautes.
N'hésitez pas à me le dire, ça ne fera que m'aider à progresser !
Je tiens à préciser que tous les personnages mis à part ceux que j'ai inventés appartiennent à Stéphanie Meyer.
Je vous souhaite une très agréable lecture.
親愛的先生們,
紐約的航班的旅客必須
門號。開始登機會。
感謝您的關注
« Mesdames, Messieurs,
Les passagers à destination de New York vol 23 459 doivent se rendrent à la porte d'embarquement numéro 23. L'embarquement va commencer.
Merci de votre attention. »
La « douce et mélodieuse » voix me ramena sur terre.
« Oh Bella » gémit mon amie Kehm, avant de me prendre dans ses bras me serrant jusqu'à l'étouffement. « Tu vas tellement me manquer ».
« Hey » m'interposais-je. Je relevais ma tête de son épaule, fixant ses magnifiques yeux légèrement bridés partiellement embués.
« N'ose même pas prétendre que « ceci » puisse être nos derniers instants ensemble ! » Elle rit passablement à ma remarque.
« Je sais, c'est juste que… » Je la resserrais dans mes bras cette fois-ci, essayant tant bien que mal de ne pas céder à l'emprise que son chagrin avait sur moi.
« Ma meilleure amie part retourner vivre aux Etats Unis. Quelle garce. »
Je sentis son sourire dans mon cou.
« Je ne te le fais pas dire si tu la croises, s'il te plait, ne l'épargne pas. » Tout en ayant parlé, j'avais desserré mes bras, et m'étais éloignée. Nous nous retrouvions face à face, toutes les deux dépitées par mon départ imminent.
« Ecoute », commençais-je, « Je t'appelle en arrivant d'accord ?»
Elle hocha la tête en signe d'approbation.
« Et n'oublie pas de nourrir Chester ! »
Son visage pris une expression que je connaissais bien : l'agacement. « Si ce fichu chien est si intelligent comme tu sembles le prétendre, il se servira tout seul » répliqua t-elle.
« Kehm »
Elle grogna pour spécifier que oui elle le ferait mais que non elle ne serait pas plus gentille avec lui qu'à son habitude.
« C'est juste le temps que je m'installe et après je le ferais rapatrié » m'empressais-je d'ajouter.
« Ou alors tu me le laisses, je suis sure que je peux lui trouver un petit quelque chose à faire ici »
« Et après tu t'étonnes qu'il vienne baver sur ton lit. Tu le menaces de se faire découper en rondelle sur la place du marché »
« C'est lui qui a commencé » bouda t-elle. « Tout de même, il est super appétissant ton petit chien » reprit elle, un air à la Frankenstein sur le visage. Je rigolais.
« Non, je prendrais soin de la terreur, ne t'en fais pas. »
Je la remercias du regard elle comprit et me balança un de ses bras je sais je suis la meilleure, qu'est ce que tu ferais sans moi pour me signifier que ce n'était rien.
Ses larmes redoublèrent. Je me sentais si coupable de la laisser là, après tout ce que nous avions vécu ensemble mais je n'avais pas le choix.
Je me penchais vers les sièges, pris mon sac à main ainsi que mon manteau dans mes bras, avant de me jeter dans les siens une nouvelle fois, juste pour quelque secondes.
Sentant qu'ils nous seraient encore plus difficile de nous séparer par la suite, je m'élançais brusquement en direction du bout du hall d'embarquement.
Kehm me connaît elle sait que je déteste les adieux surtout que dans notre cas, ce n'est qu'un aurevoir.
« Mesdames et Messieurs, ici votre commandant de bord. Nous survolons en ce moment même l'aéroport de New York, nous allons commencer notre descente. Vous êtes priés de réenclenchez vos ceintures. Merci encore une fois d'avoir choisi notre compagnie et je vous souhaite une agréable soirée. »
New York.
Je ne pus résister à l'envie et la curiosité de regarder à travers le hublot. Ces lumières, cette ville après des années d'absences je ne m'étais jamais sentie autant chez moi qu'à New York.
« Regarde maman, on arrive ». La petite fille assise à ma droite tendait irrévocablement le bras vers le hublot, le regard émerveillé. Sa mère lui sourit, et embrassa le sommet du crâne.
Sa mère.
Lentement, l'avion vit se poser sur la piste d'atterrissage puis près d'une porte et enfin le signal au dessus nous indiqua que nous pouvions nous lever.
Je remis mon manteau sur mes épaules, mon sac autour de mon épaule et suivis le doux et lent mouvement de sortie.
Une fois sortie de l'appareil, et après avoir attendu une demie heure pour récupérer ma valise, je me dirigeais vers la véritable sortie. Je passais les portes coulissantes, me retrouvant entourée de couples heureux de se retrouver, de familles trop longtemps séparées. Je refermais mon manteau au niveau du col et pris la décision de prendre un taxi.
C'est alors que je le vis, accoudé sur le devant d'une limousine, garée en double file, un panneau indiquant fièrement « SWANNIE CHERIE » en lettre capitale devant sa poitrine. Lorsque son regard croisa le mien, il sourit de toutes ses dents.
Rapidement, je me retrouvais à ses côtés, entourée de ses bras.
« Jacob » lâchais-je.
« Belli Bella de retour au pays, il fallait que je vois ça de mes yeux ! »
Je rigolais.
« Oui, je suis de retour » Malgré moi, il perçu mon air tendu à cette idée. Il me relâche et empoigna ma valise, qu'il plongea dans le coffre.
« Monte beauté, on nous attend ».
J'ouvris la porte de la place du mort alors qu'il montait derrière le volant.
« Alors, qu'est ce que j'ai manqué ? » demandais-je en attachant ma ceinture.
« Oh tu sais, des trucs, des départs, des arrivées, rien de bien important. Toi en Amérique, voilà ce qui est important » répliqua t-il avant de bifurquer, un petit sourire en coin, sur la file de droite, direction le centre ville.
« Comment va-t-elle ? » Jacob me regarda, les yeux plissés.
« Elle t'attend, bien sur. » Bien sur. « Et sinon, tu nous as trouvé un petit japonais ? » Son sourire s'étira devant ma mine consternée.
« Ah ah ah. Désolée de te décevoir mais j'attend encore que tu changes de bord, chéri. Dans cette optique, comment va Paul ? »
« Il va bien, enfin je crois. »
« Tu crois ? »
« On s'est séparé il y a deux semaines. » avoua t-il, s'arrêtant devant un feu rouge.
« Pourquoi ne m'as-tu pas prévenue, je serais rentrée plus tôt. » m'offusquais-je. « Jacob, je suis vraiment désolée Ce n'est qu'un sale con, il ne se rend pas compte de ce qu'il perd. »
« En fait, c'est moi. Je….enfin…j'ai rencontré quelqu'un d'autre. » Son corps se tendit, sûrement dans l'attente de ma réponse.
« Oh, et bien j'espère qu'il sait aussi bien cuisiner que Paul car autrement, tu perds mon amitié pour toujours ! » Nos rires remplirent la voiture.
« Tu n'es qu'un ventre ! »
« Hey, Paul fait la meilleur tare aux noix du monde ! »
Il redémarra la voiture et tourna à droite cinq rues plus loin. Le trajet dura encore 25 minutes, le temps de sortir légèrement du centre même, pour arborer une petite route ou les villas se succédaient.
« Il est là l'autre ? » Ma voix se fit plus cassante au fur et à mesure que nous nous rapprochions.
« Non, il joue ce soir je crois. Elle t'attend. Elle et uniquement elle. » J ecompris le double sens de ses paroles. Merde.
« Tu ne restes pas ? » Je paniquais.
« Pas ce soir beauté. Ordre du chef. »
« Evidemment ».
Nous nous arrêtâmes devant une grille en fer forgé, noire et plus grande que dans mes souvenirs. Jacob passa son badge sur le petit muret à gauche attendant que la porte ne s'ouvre. « Ecoute, ne sois pas trop dure, c'est difficile pour elle aussi. » Avant que je ne puisse répondre, il démarra la voiture, la grille nous laissant accès à la maison. Enfin, si on peut le qualifier de maison.
Jacob s'arrêta devant la porte principale.
« Je te vois demain ? » questionna t-il.
« Viens à 14h ! Le dragon a toujours tennis ? »
« Toujours ! »
Je souris et quittait mon ami. J'entendis le moteur ronronner et sonnait. Un homme, la cinquantaine, en costume, cheveux blancs, guindés, me teint la porte et me fit entrer.
« Bonsoir Mademoiselle. Qui dois-je annoncer ? »
« Isabella, s'il vous plait. »
« Je reviens Mademoiselle. » Mr. Coincé m'abandonna, seule, dans l'entrée. Rien n'a changé. Toujours aussi froid, peu chaleureux avec aux murs des photos parfaites, toujours souriants est la règle numéro 1.
Quelle bande d'hypocrites.
« Mademoiselle ? »
« Oui ? »
« Madame va vous recevoir. Si vous voulez bien me suivre. » Non sans attendre ma question qui apparemment ne pouvait pas être négative, je le suivis.
Il ouvrit une porte en bois sculptée et encore une fois, m'invita à y entrer. Avec une discrétion inouïe, il la referma, me laissant face à elle.
Assise, droite, dans un tailleur bleu impeccable, les cheveux relevés dans un chignon stricte, maquillée suffisamment pour ne pas lui donner ses 44 ans, triturant un verre, sûrement un Martini, dans ses mains, ses yeux me scrutant se demandant qui allait parler en premier : ma mère.
Ma mère.
Une minute, puis deux.
Ce n'est qu'à la troisième qu'elle ne ce décida.
« Le voyage fut agréable ? » Sa voix s'était durcie plus femme me dirait –elle.
« Très. Quelques turbulences mais rien de grave »
« Si tu avais acceptée que Phil mette à dispositions son jet, tu aurais pu passer la soirée avec lui. Il avait un …. » Je la coupais, ne voulant pas entendre ses justifications.
« Un match, oui, Jacob m'a prévenu. » J'attendis, mais elle ne dit rien. « Merci de l'avoir envoyé me chercher. »
« J'ai supposé que tu préfèrerais que ce soit lui plutôt que moi. » Sa mâchoire se crispa, elle se leva du canapé, tenant toujours son verre en main.
« Nous savons toutes les deux que les grandes effusions d'amour au beau milieu d'un aéroport bondé, ce n'est pas vraiment ton truc enfin çà ne l'est plus du moins. » Mon ton était frois, cassant.
Pour autant, elle ne répliqua rien. Au lieu de cela, elle bu une grande gorgée de sa mixture.
« Comment était le Japon ? » Voyons maman, tu peux faire mieux.
« Moins pire que le pensionnat. »
« Et l'école ? »
« Diplômée je suis. Fière ? »
« Tu le sais très bien. » Elle finit son verre d 'une traite et le posa sur le bureau.
C'est à cet instant que je me rendis compte d'où je me trouvais. Au centre trônait un canapé angle blanc crème, devant une trop grande télévision, toujours la même cheminée au coin à droite, la porte fenêtre menant au pool house à gauche, la même tapisserie rose infernale. Mais il manquait l'essentiel, le plus important.
« Où est il ? »
« De quoi parles tu ? » Son regard de perla. Elle comprenait très bien de quoi je faisais allusion.
« Qu'en as-tu fais ? »
« Il est au garage. Il mettait Phil mal à l'aise c'est sa maison à lui aussi. » Bravo maman, explication parfaite.
« Tu as raison, c'est sa maison, pas la mienne. Je vais donc te laisser il n'apprécierait pas que je salisse son espace vital. » D'un pas rageur, je sortit en furie du salon, provocant un bruit incommensurable.
« Isabella attend ! » Ma mère me rattrapa par le bras près de l'entrée. « S'il te plait, reste. » Sa voix se fit plus torturée.
« Pourquoi ? Puisque je ne suis pas chez moi ? Pourquoi resterais-je, »
« Parce que j'ai décidé que je voulais ma fille auprès de moi. »
Je restais choquée par ses, paroles. Elle voulait sa fille auprès d'elle ?
« Tu te fiches de moi ? Tu me veux ? Auprès de toi ? »
« Oui. »
Désemparée, je m'approchais d'elle, me rendant compte qu'elle s'était largement écartée depuis qu'elle m'avait retenue.
« Tu me voulais il y a 10 ans quand tu m'as envoyée en pensionnat en Angleterre ? Tu me voulais quand tu refusais que je rentre pour les vacances car Phil avait des compétitions ? Tu me voulais quand tu m'as envoyée à seulement 17 ans au Japon ? Au Japon maman ! »
Elle resta stoïque, devant moi. Ma mère. La mère que je n'avais pas vue depuis 6ans me voulait auprès d'elle.
« Répond ! » J'hurlai si fort que Mr. Coincé revint vers nous, affolé.
« Tout va bien Madame Renée ? »
« Oui Jack, retourné en cuisine, ma fille et moi discutons. Rien de grave. » Il sembla s'en contenter et repartit de l'endroit d'où il venait.
« Isabella, je veux que tu saches que je suis… » Non, pas encore une fois. Enervée par son comportement, j'ouvris la porte d'entrée et m'engouffrais à l'extérieur. Manque de veine pour moi, il pleuvait à flots.
Merde.
Sans me décourager, je descendis les escaliers et me préparait à avancer quand la même main qu'auparavant me ré empoigna.
« S'il te plait Isabella ne fais pas l'enfant. Rentrons à l'intérieur. »
« L'enfant ? Tu penses vraiment que je fais l'enfant ? J'ai 23 ans et de toute ma vie, je n'ai jamais pu faire l'enfant comme tu dis ! Alors ne m'en veux pas, mais tu as raison, je vais commencer dès maintenant. »
Me dégageant de son emprise, je courus presque jusqu'à la grille de la propriété ma mère à mes trousses.
« Isabella ! Attend ! » Je n'eu que faire de ses plaintes, j'appuyais sur le bouton de l'interphone pour demander que l'on m'ouvre. Le bip significatif me fit comprendre que ma requête avait été acceptée. J'attendis.
« Ecoute » commença t-elle essoufflée. La porte se mit à bouger tout doucement.
Allez, ouvre toi.
« Si je t'ai demandé de revenir c'est pour un bonne raison. »
Ouverte en parti. Plus vite.
« Je me suis rendue compte qu'i ans, j'ai eu tort de réagir comme je l'ai fais. »
Ouverte. Je me précipitais au dehors. Je récupérerais mes bagages demain, tant pis.
« J'accepte. » Son dernier mot me figea sur place. Toujours de dos, je ne pouvais plus bouger.
« Isabella j'accepte, je vais te la donner. » Je me retournais, toujours sur la route, elle à l'intérieur du domaine.
« Qu'est ce qui me dis que tu ne me mens pas. Ce ne serait pas la première fois. »
« Je te l'ai dis, je veux ma fille avec moi. » Elle baissa la tête. Que faire ?
Sans pour autant la toucher, je m'avançais devant elle.
« Si tu me mens maman, crois moi bien, aujourd'hui ce sera la dernière fois où tu pourras te vanter d'avoir une fille. Délicatement, elle acquiesça. Sans me retourner, je retournais en direction de la maison.
Voilà le tout premier chapitre qui est plutôt un prologue.
Mes chapitres seront plus longs à l'avenir !
Ps : j'espère que vous avez aimé gros bisous à tous !
