Hello, chers petit moldus !

Voici un petit OS tout court, imaginé durant deux heures d'ennui mortels (oui, lycée, bien sûr)

A lire sur "Hey Juliet" de LMNT !


Je la regardais, encore une fois, traverser le grand parc ensoleillé de Poudlard. Sa démarche était assurée, ses longs cheveux d'un roux foncé battant le milieu de son dos. Elle souriait, entourée de deux de ses amies Gryffondor.

Assis sous le grand chêne avec Sirius, je passai une main dans mes cheveux et lui adressai un sourire charmeur accompagné d'un signe de la main.

Elle ne m'accorda pas un regard, mais je la vis lever les yeux au ciel en passant devant nous. J'aurais voulu me lever et l'attraper par le bras, la forcer à m'écouter, plonger mes yeux dans les siens, peut-être passer une main dans ses cheveux flamboyants, approcher mes lèvres des siennes... Hola, doucement.

Je secouai la tête d'un air dépité et remontai mes lunettes rondes sur mon nez. Je la suivi du reagrd tandis qu'elle nous dépassait, et qu'elle marchai vers le lac. Même de dos, elle était magnifique. La cascade écarlate que formait ses cheveux contrastai avec sa chemise blanche. Elle marchait avec une grâce de danseuse, sa jupe battait le haut de ses cuisses -je me giflai mentalement et enleva mon regard de ses hanches- et elle parlait à ses amies avec de grands gestes.

Sirius leva la tête de son livre et je le sentit me regarder avec résignation -presque de la pitié. Je n'avais pas besoin de l'interroger pour comprendre ce qu'il pensait: « Mais, vieux, laisse tomber ! Tu vois bien qu'elle te rejette, et ça ne risque pas de changer. »

Je sais bien que mon presque frère avait raison. Elle n'avait jamais accepté mes demandes rendez-vous, ni mes cartes de St Valentin, ni mes bonbons de Honeydukes que je lui achetais à chaque fois que j'allai à Pré-au-Lard (C'est à dire souvent).

Il y a un proverbe qui dit que « l'amour a ses raisons que le coeur ignore ».

Je n'ai pas choisi de tomber amoureux de Lily Evans.

Si j'avais eu le choix, je n'aurais pas préféré la seule fille qui m'assène une monumentale claque à chaque fois que je lui adresse la parole.