Mail: naelle@lartisan.net
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Base: Evangélion
Discaimer: Toujours la même chose, les personnages d'Evangélion ne m'appartiennent pas, mais ils sont la propriété de leur créateur
Spoilers: Tous les épisodes de la série, mais surtout le 24 !
Titre: Le choix d'un avenir ou Entre deux monde.
Genre: Univers alternatif, sérieux et peut-être un peu shonen-ai.
Remarque: Sachez avant tout que je n'ai pas vraiment accroché avec la série alors, allez savoir pourquoi j'écris une fic dessus ^_^; J'ai commencé à écrire cette fic sans vraiment savoir où j'allais, mais maintenant, je commence à savoir à peu près.
Remerciements: Comme toujours, mes copines de Japonais ont droit à mes remerciements. Elles sont tellement gentilles ! Alors, donc merci à Martine, Mélanie et Anne (qui à chaque fois me corrige ! Vous pouvez la remercier !).
Je remercie aussi mes autres premiers lecteurs qui me disent ce qu'ils pensent de ce que j'écris et qui me donne leur avis. Alors, merci à Lucie, France et mon petit Jeremy.
Mais, je remercie tout particulièrement Minako (je vous conseille ses fics d'ailleurs !) qui m'a donné des idées pour le titre et j'ai d'ailleurs pioché dedans ! Merci beaucoup ! Le choix d'un avenir ou Entre deux mondes
(C'est grâce à Minako que j'ai pu mettre un titre)
CHAPITRE 1
L'adolescent ouvrit péniblement les yeux. Il ne parvenait pas à bouger et tout ce qu'il pouvait voir était le plafond de la pièce. Un plafond blanc. Un plafond inconnu. "Mais je devrais être habitué maintenant", pensa-t-il avec un sourire amer. Il sentait une légère pression sur sa main. Il fit un effort qui lui parut être surhumain et tourna la tête légèrement sur le côté. Une femme lui tenait la main. Lui était allongé dans un lit et elle assise sur une chaise, sa tête reposait sur le lit. "Elle doit dormir" pensa le garçon. Il avait la curieuse impression que cette femme ne lui était pas étrangère, et pourtant, ses sens refusaient de l'aider sur l'identité de la femme.
Lorsqu'il voulu bouger, le léger mouvement de sa main réveilla la femme à ses côtés. Celle-ci le regarda encore légèrement endormie, mais lorsque son regard croisa celui de l'adolescent, elle se réveilla complètement.
- Shi... Shinji... ? Articula-t-elle péniblement.
Mais elle se ressaisit rapidement et se leva d'un bond. Elle ouvrit la porte de la chambre avec grand fracas et héla une infirmière.
- Mademoiselle ! Vite, allez cherchez le docteur Akagi ! Mais dépêchez-vous ! Mon fils vient de se réveiller ! Mais que faites-vous ? VITE !!!!!
Shinji sentit sa tête menacer d'exploser. Que se passait-il ? Où était-il ? Il commençait à refermer les yeux lorsqu'il entendit plusieurs personnes se précipiter dans sa chambre. Il rouvrit les yeux, mais ne put les garder ouvert bien longtemps et il se décida à les refermer « je veux dormir » pensa-t-il. Les voix qui l'entouraient lui semblaient très lointaines et confuses.
- Mon chéri, je t'en prie ne te rendort pas.
- Vite, il retombe dans le coma !
- Allez me chercher...
- Comment faire pour...
- Docteur, regardez...
- Shinji.... SHINJI !!!!!!!!!!!!!
*~*~*~*
- Misato ?
Shinji venait d'ouvrir les yeux mais la lumière était trop éblouissante pour lui. Une femme penchée sur lui le regardait. Elle ne semblait pas avoir entendu l'adolescent.
- Shinji ? Tu es réveillé ?
« Sa voix est très basse et elle semble calme. Rien à voir avec Misato qui est presque hystérique parfois. » Pensa Shinji légèrement amusé en pensant à la jeune femme. Elle était capable de se mettre dans des états impossibles dès qu'il lui arrivait quelque chose. Mais à son chevet, ce n'était pas elle. Alors qui ? Il décida de refaire une tentative et d'essayer de rouvrir les yeux qu'il avait refermé après avoir été éblouit par la lumière. Il les ouvrit lentement et plaça l'un de ses bras devant pour masquer légèrement les rayons qui lui parvenaient.
- Shinji... enfin, mon chéri tu te réveilles...
Les larmes baignaient le visage de la femme. Shinji la regardait incrédule. C'était sa... sa mère !
- Ma... maman ?
Deux bras se refermèrent sur lui manquant de l'étouffer. Mais il n'allait pas s'en plaindre. Cette sensation lui prouvait la réalité des choses. La femme près de lui était sa mère, oui, sa mère : Yui Ikari.
Sans même qu'il s'en rende compte, ses larmes s'étaient mises à couler et il répétait sans arrêt ce mot qui lui avait tant manqué : « maman ».
*~*~*~*
- Alors, comment te sens-tu ?
Shinji regardait son médecin avec une certaine méfiance. Comment était-ce possible ? Elle avait les mêmes traits que Ritsuko Akagi, mais pourtant ce n'était pas elle. Ou plutôt, c'était elle mais pas celle dont il se souvenait.
Sa tête menaça encore une fois d'exploser. Il fallait qu'il réfléchisse et qu'il récapitule. Donc, il venait de se réveiller d'un coma qui avait, à ce qu'on lui avait dit, duré plusieurs mois. Il s'était donc réveillé à l'hôpital et sa mère était à son chevet. Il n'avait vu son père que deux jours après son réveil, mais il était habitué, ou du moins il cherchait à s'en convaincre. Ritsuko, qui était en ce moment même en train de l'examiner était le médecin qui l'avait soigné depuis le début et d'après ce qu'il en avait comprit, elle était amie avec ses parents. Une autre grande surprise qui avait menacé de le replonger dans le coma avait sans doute été de se retrouver avec une Asuka en pleure dans les bras trois jours après son « réveil ». Mais elle n'était pas venue seule. Rei Ayanami l'accompagnait ainsi que Toji Suzuhara et Kensuke Aida. Donc, s'il avait bien comprit, tout ceux qu'il connaissait et qu'il aimait se trouvaient ici. La différence majeure étant qu'il n'y avait pas à se battre ou quoi que se soit de ce genre. « C'est génial » pensa-t-il.
- Shinji Ikari !
- Heu oui ?
- Ca t'ennuierait de m'écouter quand je parle ?
Ritsuko n'avait pas l'air très contente et son patient baissa les yeux avant de s'excuser.
- Je disais donc, que tu n'as visiblement plus aucun problème. Et pour ce qui est de retourner à l'école, je n'y vois aucun inconvénient, mais pour l'instant, tu devras éviter le sport. Je te ferai un certificat.
- Merci.
- Qu'est-ce que tu attends ? Tu peux y aller !
- Heu oui, désolé.
Shinji sortit du cabinet et alla rejoindre sa mère. Celle-ci était sortit environ un quart d'heure après le début des examens que lui avait fait passé Ritsuko, son patron lui ayant téléphoné. Et visiblement, elle était toujours en pleine discussion téléphonique avec lui. Lorsqu'elle aperçut son fils, elle lui fit un petit signe lui indiquant qu'elle avait presque terminé.
Dix minutes plus tard, la mère et le fils étaient en route pour la maison. Shinji regardait à travers la vitre le paysage défiler. Il ne parvenait pas à savoir si c'était bien la réalité. Sa mère le tira soudain de ses pensées.
- Alors, que t'a t-elle dit ?
- Que j'allais bien et que je pouvais retourner à l'école.
- Et pour le sport ?
- Elle va me faire un certificat.
- Ha, bien ! Et tu as envie d'y retourner tout de suite ?
- Je... je ne sais pas vraiment.
- Tu sais, les examens sont dans deux mois seulement et je ne pense pas que tu puisses les réussir.
- Je ne pense pas non plus.
- Je me demande ce qui serait mieux pour toi. Y retourner seulement à la nouvelle rentrée ou alors y aller avant la fin de l'année pour avoir de nouveau tes repères.
- Je ne sais pas.
- Bon, alors je te propose d'y aller la semaine prochaine. Qu'en dis-tu ? Et si c'est vraiment trop dur pour toi, on attendra l'année prochaine, d'accord ?
- Oui.
- En plus, comme je vais recommencer à travailler, je ne veux pas que tu te sentes seul à la maison.
- Oui.
- Mon chéri.
- Oui ?
- Ca te dérangerait beaucoup de dire autre chose que "oui" ou "je ne sais pas" ?
Yui éclata de rire. Shinji voulut s'excuser, mais ce n'était peut-être pas vraiment ce qu'elle attendait.
*~*~*~*
- Maman, je suis rentré.
Shinji ne reçut pas de réponse. Elle ne devait pas être là. Comme presque tous les jours, il n'y avait personne à la maison. Shinji prit la direction de sa chambre et se laissa tomber sur le lit. Cela faisait une semaine qu'il avait reprit le chemin de l'école, et durant ce temps, il n'avait vu ses parents que deux fois, en comptant la fois où il les avait vu cinq minutes avant son départ pour l'école. Les deux jours les plus dur qu'il avait eu à passer étaient évidement ceux du week-end. Il s'était retrouvé tout seul dans une maison qui lui était totalement étrangère, bien que sa mère lui ait apprit à la connaître, ou plutôt « réapprit » comme elle le disait.
Pour l'instant, il n'avait parlé à personne de ce qu'il croyait être "sa" vie. Mais finalement, en y réfléchissant bien, à part le fait qu'il n'avait pas à se battre, cette vie était la même que l'autre. Cette pensée lui amena de nouvelles larmes. Comme avant, il était tout seul. Son oreiller collé à son visage, il sanglotait silencieusement.
*~*~*~*
- Allo ? La voix encore endormi, shinji venait de décrocher le téléphone.
- Salut !!!!!! L'intonation enjouée à l'autre bout du fil le fit sourire. Même s'il n'avait pas reconnu sa voie, il savait très bien qui appelait.
- Bonsoir Asuka.
- Dis donc, qu'est-ce que tu as ? Ca va pas ?
- Si, très bien. J'étais en train de dormir.
- Quoi ????? Mais tu ne crois pas que tu as assez dormi comme ça ? Je te signale que tu as fait un petit somme de plusieurs mois ! Normalement, tu devrais avoir des réserves !
Shinji décolla légèrement le combiné de son oreille en entendant Asuka éclater de rire.
- Heu... Asuka ?
- Oui ? Fit-elle en se calmant.
- Pourquoi appelles-tu ?
- Pour rien en fait. Je voulais juste savoir comment tu allais. Et puis, comme on n'a pas trop le temps de parler à l'école, je voulais savoir si tu t'en sors.
- Ca va.
- Mouais...
- Asuka ?
- Oui ?
- Je te remercie.
Un autre éclat de rire manqua de lui briser les tympans.
- Mais voyons, Shinji, c'est normal que je m'inquiète. En plus, je voudrais que tu arrives à passer. Parce que sinon, qui vais-je pouvoir embêter l'année prochaine ? Il n'y a que toi qui sois parfait pour ce rôle !
Asuka fut de nouveau prise d'un fou rire et elle semblait bien partit pour continuer à rire pendant des heures. Cependant, Shinji ne lui en voulait pas. L'entendre rire prouvait qu'elle était bien là, bien vivante. Contrairement à ses craintes, la jeune fille se calma assez rapidement.
- Bon, Shinji, je te laisse. Mon père m'emmène au resto ce soir, et après on va aller au ciné ! Au fait, tu as peut-être envie de venir. Si tu veux, tu peux !
- Je... Shinji était sur le point d'accepter, mais finalement il se ravisa. Non, merci beaucoup, mais je dois finir mes devoirs.
- Ok !
- A demain Asuka.
- Bye, bye !
Shinji raccrocha lentement. Finalement, il aurait bien voulu parler plus longtemps. Il aurait put s'il avait voulu passer la soirée avec elle et son père, mais il ne voulait pas les déranger dans le peu de moment qu'ils pouvaient passer ensemble. L'histoire d'Asuka était à peu près semblable à celle qu'il connaissait, mais la légère différence, et celle qui faisait toute la différence entre les deux Asuka, était que son père bien qu'il se soit remarié, s'arrangeait pour passer du temps uniquement avec sa fille. Ce n'était pas évident, mais il tenait à venir la voir au moins une fois tous les deux mois. Shinji trouvait que c'était peu, mais finalement, c'était mieux que rien. De plus, elle passait toutes ses vacances avec son père et sa belle-mère avec qui elle ne s'entendait pas trop mal. Sinon, pendant la période scolaire, elle vivait chez une tante qui avait l'air de lui passer tous ses caprices. Shinji était donc pratiquement sûr que cette Asuka était beaucoup plus équilibrée que celle qu'il connaissait.
La porte d'entrée se refermant le tira de ses déductions.
- Bonsoir.
La voix de son père était toujours aussi froide. « Comme toujours » pensa Shinji, avant de se demander à quel « toujours » il pensait.
- Bonsoir papa. Maman n'est pas là.
- Je sais ! Elle est sur un nouveau projet.
- Ha !
- Tu as déjà mangé ?
- Non, pas encore.
- Hé bien qu'est-ce que tu attends ?
- Tu... tu ne veux pas manger ?
- Non, je n'ai pas le temps. Je suis juste passé chercher un dossier et je repars.
- Ha !
Gendo Ikari rentra dans son bureau et en ressortit très vite avec le dossier qu'il était venu chercher. En passant près de son fils, il s'arrêta quelques secondes. Juste le temps de le dévisager et de mettre Shinji mal à l'aise sous le regard intransigeant de son père.
- Papa...
- Je peux savoir pourquoi tu as pleuré ?
Shinji se sentait confus. Son père voulait peut-être écouter ses peines. Il s'apprêtait à répondre lorsque son père se détourna sans avoir oublier de blesser son fils encore plus cruellement avec sa dernière phrase « C'est pas possible, on dirait une vrai fillette ».
La porte d'entrée claqua et Shinji entendit la voiture démarrer. Le téléphone sonna, mais il ne répondit pas. Il entendit le répondeur se mettre en marche, le « bip » indiquant que c'était le moment de parler. Il entendit une voix de garçon prononcer son prénom, puis la tonalité du téléphone qui venait d'être raccroché. Visiblement, la personne qui venait d'appeler n'avait pas envie de parler au répondeur. Finalement, lorsque le téléphone résonna pour la deuxième fois, Shinji sortit de sa torpeur, de sa colère, de sa tristesse, et s'empara du combiner.
- Allo ?
- ...
- Allo ?
Personne ne répondit et finalement, la personne raccrocha.
*~*~*~*
- Shinji ? Ca va ?
L'interpellé leva les yeux. Asuka et Rei le regardaient l'air inquiet, enfin, si on pouvait considéré que Rei Ayanami pouvait avoir un air inquiet.
- Alors ? Insista la jeune fille.
- Heu... oui, ça va.
- On dirait pas !
Shinji soupira. Il avait envie d'être seul. Les filles étaient bien gentilles, mais il n'avait pas envie de leur parler. Il se leva, s'excusa et partit en direction de la cour. Finalement, il trouva que venir dans la cour n'était pas une trop bonne idée. A cette heure-ci, tous les élèves avaient finit leur déjeuner et ils se rassemblaient sous les arbres entourant les bâtiments de l'école. Ce n'était pas vraiment l'endroit idéal quand on avait envie d'être seul.
« Sainte joie, Auguste flamme, qui pour nous... » (Ce sont les premières paroles de Ode à la Joie)
Shinji entendit les premières paroles de la chanson. D'où provenaient-elles ? Sans même réfléchir, il courut dans la direction d'où lui semblait venir la chanson. Son cur s'était mit à battre à une vitesse folle, mais il n'y fit même pas attention. Quelques minutes plus tard, Shinji se retrouva à bout de souffle devant la porte de la salle de la chorale de son école. Il entrouvrit la porte et regarda quelques secondes les jeunes répéter leur chant. Il referma discrètement la porte mais resta néanmoins la tête collé à celle-ci. Qu'avait-il espéré en venant par là ? Il ne savait pas. Il ne savait plus. Sans même qu'il le veuille, son inconscient lui montra les traits d'un garçon qu'il n'avait côtoyé que quelques jours. Toujours appuyer contre la porte, il se mit à rire silencieusement. Le genre de rire qui ne trouve sa place que pour empêcher les larmes de venir. Il avait mal. Où, il ne le savait même pas, mais il savait que la douleur dans son corps était bien présente. Derrière la porte, il entendait les jeunes chanter une nouvelle fois le refrain.
- Ils chantent bien.
Shinji se retourna et son regard croisa deux rubis. « Ayanami » pensa t-il aussitôt. Il ne savait pas pourquoi mais il ne pouvait pas quitter les yeux de son vis-à-vis.
- Que fais-tu ?
« Ce n'est pas la voix d'Ayanami » pensa Shinji avant de réussir à convaincre ses yeux de regarder ailleurs que les yeux de l'autre. Il le regarda, ou plutôt le dévisagea en entier. « Ce n'est pas possible Pas possible Pas possible. » Shinji sentit tous les membres de son corps trembler. Mais voyait-il vraiment ou alors son imagination lui jouait-elle des tours ? Non, c'était bien lui. Ce sourire ne pouvait pas appartenir à quelqu'un d'autre.
- Ka... Kaoru ?
Il vit le garçon en face de lui bouger les lèvres, mais n'entendit rien. C'était le noir total.
Fin du premier chapitre
A suivre...Chapitre commencé le 10 août 2002 et achevé le 13 août 2002
Alors, vous avez aimez ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Ca me fera tellement plaisir ^_^ Une petite review? Non?
