Drabble d'à peine quelques centaines de mots mettant en lumière la personnalité de Pansy Parkinson (selon moi).
Merci à Dairy's Scibenpenne pour m'avoir donné l'opportunité de l'écrire (concours The Friday Drabble), et merci au groupe d'être là, tout simplement.
Bonne lecture.
Pan avait toujours pris le dessus. Pan, comme la flûte qui fait se remuer doucement les cobras. Pan, comme le coup de pistolet qui achève une vie. Pan qui tourbillonne, se montre et démontre, qui arrache des cris de souffrance et des sifflements d'admiration. Pan, pan, pan, une éternelle litanie spectaculaire qui l'oblige à garder la vedette, un sourire aux lèvres et les hanches ondulantes.
Et derrière, il y a Sy. Sy, la douceur sous-jacente et sournoise au ton mielleux et à l'association de lettres suaves. Sy qui se cache derrière Pan, de peur de changer l'ordre des choses, de bousculer l'entourage et les idées préconçues. Sy, si calme et sympathique, qui restera toujours en arrière-plan pour faire plaisir à Pan et à ses désirs superficiels.
Mais sans Pan, Sy ne pourrait exister, car il lui faut se cacher derrière une façade de paillettes et de sourires crispés pour vivre. Et sans Sy, Pan ne serait rien, rien d'autre qu'un masque vide sans espoir d'un jour exister sous une autre forme.
Pan et Sy ne forment qu'un.
Ils font de Pansy ce qu'elle est.
