Bonjour. ^^
J'aime beaucoup écrire, je ne fais que ça toute la journée. Mais dès que je transpose ce que j'avais imaginé sur ordi, rien ne me satisfait. J'espère tout de même que vous apprécierez. J'ai essayé de faire le moins de fautes possibles.
Premier OS : Marvel
Voila.
Bonne Lecture. ^^
Trois.
Je prends une grande inspiration. C'est étrange, alors que toute ma vie je m'étais préparé pour ces jeux, maintenant que j'y étais, un drôle de sentiment m'envahissait. Je n'y avais jamais gouté auparavant. C'est comme si... Comme si quelque chose serrait mon coeur et me faisait déglutir. Je crois que c'est...
Deux.
Je crois que c'est de la peur. Non... Cette sensation est totalement nouvelle pour moi. La Peur, c'était moi. Je suis un carrière, un tueur. Non, ce ne peut pas être de la peur.
Un.
Je n'ai plus le temps de réfléchir, à présent. Mes jambes me transportent vers la Corne, et les années de Formation afin de devenir un carrière prennent le dessus. Je redeviens un traqueur. Un chasseur. Je cours assez vite, mais j'ai le temps de remarquer Cato briser la nuque du tribut du neuf. Je souris.
A l'intérieur de la Corne, j'aperçois des épieux. J'en prends quelques uns dans ma main et les serre. Ils risquent fort de me sauver la vie. Je prends également un couteau, que je glisse à l'intérieur de ma veste. Puis je sors de l'antre aussi vite que j'y suis entré et me rends au centre des combats. Une respiration saccadée m'indique qu'un tribut se faufile derrière moi. Je me retourne et il s'écroule, mort. Sa bouche est grande ouverte, comme si il allait pousser un cri de terreur. Un épieu est planté dans sa poitrine. Il doit avoir touché un organe vital. Tous mes doutes sont envolés, à présent. Je ne vis plus que pour gagner.
Je ne prends pas la peine de retirer l'arme de son thorax, et cours sur quelques mètres. Quatre tributs gisent déjà autour de la Corne. Une fille est à mes cotés. Je me positionne face à elle, et bondit. Je l'empoigne par l'épaule et lui plante une arme dans le ventre. Je ne veux pas la tuer tout de suite, je préfère la voir souffrir, avant. Je plante mon regard dans le sien, guettant la terreur. Mais je ne la vois pas. Ses yeux sont marqué par... Je ne sais pas exactement ce que c'est. Et ça me perturbe. Elle respire calmement, sûrement, ou du moins, autant qu'il lui en est possible avec un épieu fiché dans l'estomac. Je suis en incompréhension totale. On dirait que cette fille n'a pas peur de la Mort. Et je réalise soudain. Elle attend la Mort. Ses yeux sont emplis d'indifférence. D'indifférence face à moi, face à son bourreau. Elle n'a pas peur de moi. Elle ne me craint pas.
Je ne sais pas ce qui se passe. Au moment où cette pensée me traverse l'esprit, mes mains se mettent à trembler, presque imperceptiblement. Mes yeux s'écarquillent et je recule d'un pas. Mes bras retombent le long de mon corps. En face, la tribut regarde l'épieu, le prend dans sa main, et le retire, centimètres par centimètres. Enfin, elle bascule en arrière. Morte. Un sourire figé sur le visage. Toute ma vie on m'avait craint, toute ma vie je m'étais entrainé à tuer, et une inconnue venait de tout remettre en question.
Je comprends alors ce qu'était le sentiment étrange qui m'avait envahi, sur le socle. C'était du doute. Je doute de moi-même. Et ça, ce n'est pas bon du tout lors des jeux. Face à Cato, je n'aurais absolument aucune chances si je doutais de mes capacités. Il faut que je me ressaisisse.
Je secoue la tête, et me redresse. Près de moi, un tribut est allongé. Il est blessé. Parfait. J'ai besoin de me défoulé sur quelqu'un. De torturer.
Je tourne la tête à droite et à gauche, et, constatant qu'il n'y avait plus aucun ennemi à proximité, je m'approche de ma future victime.
- Tu tombes bien, tu sais, je siffle. Oui, on peut dire que tu tombes à pic.
Oui, oui, je sais, c'est hyper court, mais j'ai fais ça vite fait.
J'essayerais de faire la suite plus longue. :)
