Est-ce que je suis censée travailler sur I'll be there ? Oui, totalement. Est-ce que j'ai imaginé ça sur un coup de tête ? Absolument.

Ce sont simplement quelques lignes qui n'ont pas voulu quitter mon esprit jusqu'à ce que je les écrive. Pourquoi ne pas les partager ? J'ai décidé de classer ça dans la catégorie K+, je pense que c'est approprié. Si toutefois vous pensez que je devrais le changer pour le mettre en T, s'il vous plaît, faites le moi savoir.

C'est très court, mais j'espère que vous apprécierez.

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La lumière des projecteurs te brûlait les yeux,

On voyait ton génie on te savait ambitieux,

Mais ta peine ta peur tes pleurs tes sourires fallacieux,

On n'en a jamais été conscient.

Tu te sentais perdu et tellement insignifiant,

Tu cherchais désespérément le bonheur, même celui d'un instant, celui d'un jour,

Tu appelais à l'aide, mais nous avons été aveugles et sourds,

Craignant la solitude et le rejet d'un moment et de toujours.

À défaut de pouvoir trouver ta place dans ce vaste monde,

Tu te l'es toi-même forgée et l'a imposée,

Cachant derrière un masque d'arrogance ta peur immonde.

Tu t'es battu, tu es tombé, tu t'es redressé.

Tu as donné ton cœur, on te l'a pris, on te l'as rendu en lambeaux.

Brisé, tu n'as pas essayé de recoller les morceaux.

Non tu en as créé un meilleur, un nouveau,

Tu as remplacé le défectueux par un plus beau.

Soleil et obscurité,

Son et silence,

Ton esprit blessé ne peut pas oublier ces dix secondes de vide immense,

Mais ce qu'il y a de plus scarifié ce sont tes poignets.

Armure de rouge et d'or,

Cocon de sécurité et de réconfort,

Langue acérée et de cœur métal,

Tu protèges ta poitrine par des plumes létales.

Tu voles toujours plus haut plus proche des astres,

On discerne à peine ton sillage

Tellement tu apprécies ce goût de liberté qu'ont les nuages.

Résigné, terrifié, déterminé, tu attends dans tes propres cendres le prochain désastre.

Tu as souffert, tu souffres, souffriras.

Mais tu as réappris à respirer, à protéger, à aimer,

Et au plus profond de toi, tu sais ce que tu voulais être, ce que tu es

Un phénix moderne qui plus jamais ne faiblira.