Bonjour bonjour ! =D Bienvenue sur la première fanfiction à chapitre que je poste ici. J'en suis plutôt fière pour l'instant, même si elle n'est pas encore terminée.
Pour être honnête, j'ai un bug d'écriture au chapitre dix et je me suis dit que, peut-être vos encouragement me seraient bénéfiques ^^ ne vous inquiétez pas, je compte bel et bien terminer cette histoire, et le chapitre dix n'est pas près d'arriver en même temps.
Pour me laisser le temps d'écrire et de peaufiner, j'ai prévu de poster un chapitre par semaine, le mardi. Voilà voilà, j'espère pouvoir tenir cet engagement x)
Bonne lecture !
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OoOo Le choix de Michelangelo oOoO
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Chapitre Un
Michelangelo se tenait contre le mur et tentait de réguler sa respiration. La panique affluait dans ses veines. Qu'allait-on lui faire ? Pourquoi avait-on ouvert la porte de sa cellule ? Où étaient ses frères ?
Un peu plus tôt, il s'était réveillé dans cette prison, sans aucune idée d'où il se trouvait, ni de comment il était arrivé là. Son dernier souvenir le ramenait sur les toits d'Harlem, lors d'une patrouille. Il se rappelait la lune, énorme, ronde et presque orange, et le rire de Raphaël qui fusait dans le noir après une pique de Donatello. Il entendait encore le chuchotement amusé de Léonardo qui leur imposait le silence, et se souvenait du plaisir simple d'un bond dans le vide, au dessus d'une ruelle déserte. Mais là s'arrêtaient les images. Que s'était-il passé ensuite ? Avaient-ils combattu ? Michelangelo ne portait aucune marque de coup. Ses aînés allaient-ils bien ? Qui avait bien pu l'attaquer, et comment avait-il fait pour ne pas le voir arriver ?
Lorsqu'il s'était réveillé, ces dizaines de questions l'avaient assaillit tandis qu'il tentait de déterminer sa position. Sa cellule était petite, sans autre ouverture qu'un porte. Une porte qui, après une longue heure de silence et d'immobilité, s'était soudain ouverte sans raison. Et Mikey était là, collé au mur, essayant de comprendre ce qu'il se passait. Était-il libre de partir ? Où était-ce seulement un incroyable coup de chance ? Cette dernière hypothèse le laissait sceptique. D'accord, il était en général chanceux, mais tout de même ! Aucun de ses ennemis n'était assez stupide pour commettre une aussi grosse erreur. D'un autre côté, aucun de ses ennemis n'était non plus assez clément pour tout simplement le libérer.
Avec d'infinies précautions, la jeune tortue s'approcha de sa seule issue. Ça devait être un piège. C'était forcément un piège. Tout son être le lui criait, mais que pouvait-il faire d'autre que de s'y précipiter tête baissée ? Il n'était pas Léo, qui aurait concocté un plan génial pour s'en sortir sans une égratignure, quoi qu'il arrive. Il n'était pas non plus Raph, qui, bien sûr, y aurait également foncé sans réfléchir, mais était assez fort pour en réchapper sans problèmes. Enfin, il n'était pas Donnie, qui aurait trouvé un moyen de désactiver le piège en un tour de main. Non, il était simplement lui, avec ses forces, ses faiblesses, et son incapacité à prendre d'autres chemins que celui qui s'ouvrait tout droit devant lui.
Sachant qu'il courait sans doute à sa perte, Michelangelo franchit donc le seuil de sa prison. Tout plutôt que de rester assit au fond de son trou sans savoir ce qu'il était advenu de ses frères. S'il avait une occasion, quelle qu'elle soit, de sortir, il bondissait dessus. C'était dans sa nature.
Mikey se retrouva dans une salle dénudée, à peine plus grande que la précédente, qui ne comportait également qu'une seule issue. Dans l'un des coins supérieurs de la pièce se trouvait un grand écran de télévision, qui s'alluma dès qu'il eut fait trois pas. Le visage casqué du Shredder y apparut.
« Et bien, tu auras pris ton temps, Michelangelo, grinça-t-il d'une voix narquoise. J'ai cru que tu ne te déciderais jamais à sortir. »
Bien que son cœur soit en train de faire des loopings, la jeune tortue mit un point d'honneur à n'en rien laisser paraître. Il ne devait pas montrer sa peur. Il se mit en position de défense, un rictus sur les lèvres.
« Shredder, gronda-t-il. Pourquoi ça ne me surprend pas ? Où suis-je ? Où sont mes frères ?
- Tu es au cœur de ma citadelle, répondit l'homme. Et tes frères sont bien au chaud dans des cellules cinq étoiles. Juge par toi-même. »
L'image du Shredder disparut et l'écran se scinda en trois. Mikey se retrouva soudain devant ses aînés, qui le fixaient avec angoisse, chacun dans une pièce différente. Contrairement à leur benjamin, leurs poignets étaient entravés au-dessus de leurs têtes par de gros fers, rivés au mur. Physiquement, ils semblaient tous en bon état.
« Les gars ! S'exclama Léonardo. Vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessés ?
- Merde, j'ai jamais été aussi content de voir vos tronches, leur confia Raphaël dont le visage s'illumina d'un sourire grimaçant.
- Mikey, tu n'es pas attaché ? Réalisa Donatello. T'es libre ?
- On dirait, répondit le concerné d'un ton narquois. Ça veut dire que c'est encore moi qui vais devoir vous sauver.
- Comment ça, encore ? Ricana Raphaël. T'inventes ta vie, mon pauvre. C'est plutôt nous qui te sauvons toujours la peau, d'habitude.
- C'est bon, Raph, l'interrompit Léo qui avait quitté le mode « mère poule » pour celui, beaucoup moins agréable, de « Leader responsable ». On n'a pas le temps pour ça. Shredder ! Qu'est-ce que tu veux ? »
Au cri de l'aîné, le visage de l'homme réapparut. Malgré son casque, Michelangelo était sûr de le voir sourire, et quelque chose dans son regard lui souffla que ce qui allait suivre ne lui plairait pas.
« Cela fait longtemps que j'essaye de vous attraper, tortues, déclara le sombre ninja d'une voix satisfaite. Aujourd'hui, j'ai enfin réussi. Mais j'ai réalisé une chose : vous m'amusez. Vous occupez mon esprit. Mon but est de détruire Splinter, et cela passe par vous, bien sûr. Cependant, vous tuer tous, d'un seul coup, ne ferait qu'attiser sa rage et sa haine. Ce n'est pas ce que je recherche. Je veux le détruire, le faire souffrir longtemps, et mourir à petit feu. De plus, si je vous tuais tous dès maintenant, cela me laisserait sur ma faim. J'ai donc laissé l'un de vous libre de ses mouvements pour lui proposer un marché. »
Mikey déglutit. Oh oui, il détesterait ce qui allait suivre, il en était certain. L'image du Shredder envahit l'écran, chassant celles de ses frères. Cette fois, le ninja au bandana orange put presque sentir physiquement le sourire triomphant de son adversaire. Il n'avait qu'une envie : s'enfuir en courant et se réfugier dans sa cellule, là où il n'y avait ni écran, ni visage. Mais il s'obligea au calme et resta stoïquement immobile. Il savait dores et déjà, quoi que lui proposerait son adversaire, que cela inclurait la survie ou la mort de ses frères et lui-même.
« Comment je peux être sûr que tu suivras tes propres règles ? Demanda-t-il en feignant une assurance qu'il était loin de posséder. Après tout, tu es très mauvais joueur, si je me fie à mes souvenirs.
- Écoute-les d'abord avant de te demander si je vais les suivre, répondit le Shredder dont la voix trahissait la cruauté. Voilà le deal. Tes frères sont chacun dans des cellules différentes, éparpillées dans ma citadelle. Il y a des gardes devant les portes, bien sûr, et j'ai avec moi une télécommande, reliée à des bombes. Une par cellule. Une simple pression de ma part, et elles sautent. Tu comprends ? »
Mikey ne répondit pas, trop concentré sur ces paroles. Son cœur battait la chamade et ses mains tremblaient l'une contre l'autre, malgré ses efforts pour rester immobile. Des bombes ! L'homme eut un rictus narquois.
« Bien. Comme je suis de bonne humeur, et que je n'ai pas envie de gâcher le plaisir en allant trop vite, je vais te laisser le choix. Tu as trois frères, Michelangelo, et je ne doute pas une seconde que tu viendras à bout de tous leurs gardiens. Mais fais attention à l'ordre dans lequel tu les libéreras. Car tu auras à peine franchi le seuil de la seconde cellule que je ferais sauter la troisième. Alors, vous serez libre de partir. Et si tu essayes de tricher et que tu envoies ton premier frère libérer le troisième, les deux cellules exploseront, tu m'entends ? Prends tout ton temps, petite tortue, et fais ton choix. »
Michelangelo sentit son sang refluer de son visage. Ce monstre lui demandait de choisir entre ses frères. Il lui demandait de décider lesquels vivraient, lequel mourrait. La jeune tortue secoua la tête, soudain incapable de parler et trébucha en arrière, jusqu'à ce que sa carapace heurte le mur derrière lui. Il ne pouvait pas faire ce choix ! C'était trop horrible ! Il préférait encore mourir !
« Shredder ! Hurla-t-il en tentant de camoufler sa terreur. Sale ordure, viens plutôt devant moi et bat-toi comme un vrai ninja ! Tu n'es qu'un lâche !
- Te crois-tu capable de me vaincre tout seul ? Demanda l'homme d'une voix amusée. Voyons, tu n'es pas sérieux, je te tuerais dans la minute. Et où est le fun là-dedans ? »
Le fun ? Le FUN ?! Mikey comprit alors qu'il n'y avait pas de solution. Un choix devait être fait. Il se laissa glisser sur le sol et replia ses jambes contre son plastron, essayant de calmer les battements affolés de son cœur. Léo ? Raph ? Donnie ? Non ! Aucun !
« Tu n'arrives pas à choisir ? Demanda Shredder d'un ton amusé. Comme c'est touchant. Voyons donc ce qu'en pensent les premiers concernés. »
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Je sais, ça à encore une tête de maltraitance à Mikey, mais ce n'est pas le cas, je vous assure ! Enfin... pas seulement ^^ Vous verrez bien.
N'oubliez pas les review, j'ai vraiment besoin de savoir mon niveau pour des fics à chapitre. J'espère que vous avez aimé ! =)
À mardi prochain !
