Auteur : Lyllooh
Genre : Humor, romance.
Rated : K, cette fic peut contenir des termes sexuels ou des grossièretés. (Genre les gosses de moins de 15 ans n'en disent pas… U_u)
Disclaimer : Tous les décors et personnages (ou presque) appartiennent à J.K Rowling, blablabla.
Résumé : Une septième année à Poudlard sans Voldemort. Un rêve qui devient réalité. Retrouvez les aventures d'Harry, Ron, Hermione et compagnie dans ce château complètement loufoque !
Mot de l'auteur : Bonjour bonjour, chers lecteurs. J'espère que le prologue de Poudlard en Folie vous plaira ! J'ai tenté de faire un truc marrant, mais j'ai un humour assez spécial, donc excusez-moi d'avance, hein. Bonne lecture !
Prologue
Un jour à Poudlard.
En cette journée ensoleillée du 6 septembre, Harry et Ron avaient décidé de fausser compagnie à Hermione, qui était, bien sûr, partie à la bibliothèque pour terminer son devoir de potions. Ils avaient en effet écopé d'un parchemin de 20 centimètres sur les propriétés du Veritaserum. Rogue, ayant jugé que la classe des Gryffondors n'était pas assez concentrée, ne s'était pas gêné pour leur enlever 20 points, et leur donner cette effroyable punition en plus. Punition qu'Hermione avait acceptée avec le sourire, bien entendu. Ainsi, sur le chemin qui menait au lieu maudit rempli de bouquins plus inintéressants les uns que les autres, les deux chenapans avaient emprunté un passage secret connu d'Harry seul. La jeune femme s'était retournée quelques secondes plus tard, et il n'y avait plus personne. Elle était restée plantée là quelques instants, suspicieuse, puis avait hoché les épaules et était rentrée dans la grande pièce. Quand à Ron et Harry, ils se mordaient les doigts pour ne pas éclater de rire à la vue de la pauvre demoiselle.
Ils s'étaient rendus en courant dans le parc, où ils étaient maintenant assis, à l'ombre d'un saule pleureur, et où ils mataient une jeune Poufsouffle de 7ème année, allongée un peu plus loin, et offrant son visage au soleil.
« Regarde comme elle est sexy ! » s'écria Ron, bavant presque.
Harry, lui, avait le regard tourné un peu plus loin, vers un beau Serpentard.
« Harry, oh, Harry, franchement, je ne crois pas que tu sois bi. A mon avis t'es plutôt carrément gay ! »
Le jeune Gryffondor sursauta et sourit à son ami.
« Rooooon, enfin ! Tu sais bien que je ne suis pas 100% gay ! J'aime les belles donzelles aussi ! »
« Ouais, 'fin, pour fantasmer sur Malfoy, quand même… »
« Quuu… QUUUUOI ? Je ne fantasme pas sur Malfoy ! »
« Mon pauvre Ryry. Depuis tout à l'heure, je le vois bien, tu le mates en faisant semblant de rien. T'as aucune chance mec. »
« Pff, t'es con. »
Le rouquin éclata d'un rire sonore, au grand damn du brun qui ne voulait surtout pas se faire remarquer. Il pria que personne ne les entende, mais le Malfoy en question, n'en ratant pas une, avait déjà détourné la tête dans leur direction. Il donna un coup de coude à ses acolytes stupides, Crabbe et Goyle, qui se retournèrent à leur tour, offrant leur faciès de bulldogs enragés à la vue des Gryffins. Harry maudit Ron de tout son être, lequel continuait de rire, tel un idiot.
« Ron, ferme-là. Malfoy et ses sbires nous regardent. »
Aussitôt, le Weasley fut délivré de son fou rire. Il jeta un coup d'œil dans la même direction que son meilleur ami. Le blondinet s'était levé, ses deux costauds à ses côtés, et se dirigeait maintenant vers nos deux héros. (NDA : liaison du deux et du héros à faire, si vous le souhaitez.) L'homme à l'éclair se leva, et sortit sa baguette de la poche arrière de son jean. Il tâta néanmoins sa fesse droite : elle était encore là. (Fol Œil lui avait une fois dit que s'il continuait de mettre sa baguette à cet endroit, il pourrait perdre une fesse.) Il poussa un léger soupir de soulagement. Les trois Serpentards continuaient d'avancer, un sourire narquois sur les lèvres. Harry lança un regard de la mort-qui-tue à Draco, qui ne recula pas.
« Salut, mon petit pote Potter. » Ils ricanèrent.
« Qu'est-ce que tu veux encore, Malfoy ? » demanda Ron, sur un ton blasé.
« Ferme-là, Weasel. C'est à Harry que je veux parler. »
Ron lui lança un regard noir à l'audition de son surnom national : Weasel. Draco poursuivit.
« Mon cher petit Potty. J'ai vu avec quelle insistance tu regardais la Poufsouffle, là-bas. Figure-toi qu'elle est à moi. J'ai parié avec Zabini que je l'aurai dans mon lit dans moi d'une semaine. Alors ne me complique pas la tâche. »
« Je… » bégaya Harry, « C'est Ron qui la regardait ! Pas moi ! »
Draco, apparemment surpris, reporta son attention sur Ron, qui était maintenant presque aussi rouge que ses cheveux.
« C'est vrai Weasel ? »
« Euh… Ouais, parce qu'Harry lui regardait dans ta direc… »
Il fut interrompu par un monstrueux coup de coude dans les côtes de la part du Survivant lui-même.
« Je regardais dans votre direction parce que j'avais repéré une fille assez sympa. Malfoy, laisse-nous maintenant. On était occupé, tu vois. »
« Occupés à la mater, oui. Laissez tomber, bande de minables. Elle ne voudra jamais de vous. »
Harry lança un regard noir à ce blondinet si narcissique, lequel soutenu son regard pendant quelques instants. Le brun aux yeux verts lui lançait des Endoloris imaginaires, et il s'imaginait que Malfoy faisait de même. Les deux jeunes gens se regardaient de haut, jugeant lequel soutiendra le regard de l'autre le plus longtemps. Jeu auquel le blondinet gagnait toujours. Harry pesta et adressa des jurons silencieux à sa faiblesse à résister aux beaux gosses. Il ne pouvait fixer les yeux bleus du Serpentard sans avoir envie de le bouffer.
« Dommage que Malfoy ne soit qu'un petit salopiaud. Je serai bien sorti avec lui, il est diablement sex… Oups, non rien. »
« HAAARRRRRYYYYYY. Tu rigoles ou quoi ? C'est Malfoy quand même ! »
« Oui, je sais, mais, Ron, reconnais qu'il est très mignon. »
« C'est toi le gay, Harry. Pas moi. »
« Le bi, tu veux dire. » corrigea le brun.
Ron leva les yeux au ciel, et d'un commun accord, ils se mirent à rire. Ils avaient l'habitude des piques du jeune blondinet, elles ne lui faisaient même plus aucun effet. Ils se tenaient les côtes, les larmes aux yeux, quand une silhouette surgit devant eux. Une silhouette familière, chaussée de jolies petits escarpins plats.
« Vous étiez là, bande de fainéants ! »
Les deux amis déglutirent en entendant la voix d'Hermione, voix qui signifiait que la récréation était terminée. Ils rougirent et baissèrent les yeux. Il ne faut pas contrarier une Hermione déjà en colère.
« S'cuse-nous, 'Mione. On était en train de se relaxer l'esprit en euh… 'Fin voilà quoi. » bégaya Ron.
« Oui, bien sûr, Ron. Tu n'es qu'un parfait crétin, et tu ne changeras jamais. Que va-t-il se passer, à ton avis ? »
Ron fit un sourire angélique à la jeune femme :
« Tu vas nous prêter ton devoir, ô douuuuuce et belle Hermione Granger ? »
« Crève, Ronald Weasley ! Tu te fourres le doigt dans l'œil bien profond, pour ne pas être vulgaire ! »
Le rouquin fit la moue, tandis que Harry, de son côté, était mort de rire.
« Dans ce cas-là, Hermy, je retire ce que j'ai dit. Sans rancune. »
Le pied « d'Hermy » alla s'écraser contre la poitrine de Ron, qui tomba en arrière et agrippa Harry par l'épaule.
« Espèce d'idiot ! Ne m'appelle pas comme ça ! C'est stupide et moche. »
L'homme à la cicatrice, toujours explosé de rire, ne remarqua pas le coup que la lionne lui assena entre les jambes.
« AIEEUUUUUUUUUUH HERMIONE ! T'es folle ou quoi ? Aaaaaaaaah, bordeeeel. »
« Ca t'apprendra à rire quand je fais la morale à Ron, Harry ! »
Dans l'incongru de la situation, les trois amis se mirent à rire. Cette scène était tellement banale.
