Disclaimer : Non, ils ne sont pas à moi

Disclaimer : Non, ils ne sont pas à moi... (ouin).

Genre : définitivement n'importe quoi.

Personnages : Dudule en premier lieu, ensuite on va bien voir.

Couple : Je ne sais pas.

Commentaire : je sais, j'ai encore plein de fics sur le feu, mais j'ai envie de m'amuser alors voila mon dernier délire.

Bonne lecture

Hahn tah Yhel

Le monde, mes potes et moi

Chapitre 1) Présentation

Je me présente : mon nom est Duo Maxwell. Je sais, mon prénom est "original". Un cadeau de ma mère qui est loin d'être une femme ordinaire.

Elle décida à ma naissance (et peut être même bien avant) de faire de moi un être "exceptionnel" selon ses propres termes et ne ménagea pas sa peine pour parvenir à ses fins.

Sa première action dans ce but fut de quitter mon père avant même que je ne vienne au monde, pour me soustraire à sa désastreuse influence selon elle. Je ne suis pas certain qu'il ait eu seulement le loisir de savoir que j'allais venir au monde le malheureux.

Je sais d'ailleurs peu de choses à son propos, pas même son nom, ce que je regrette. Je sais juste qu'il était pilote de rallye, il courrait sur des véhicules anciens. Ma mère à cette époque hantait les circuits. Elle aimait les courses, les voitures et surtout les pilotes. D'après elle mon père était un vrai macho qui avait toutes les filles à ses pieds et risquait sa vie en riant. Sans doute d'autres raisons ont aussi justifié sa décision de le quitter avant ma naissance, mais je ne les ignore. La connaissant comme je la connais, je suis persuadé qu'elle n'aurait pas supporté d'être la mère d'un macho. Par contre, j'aime les risques et la vitesse, sans doute une tare héréditaire. Mais moi, ce sont plus tôt les véhicules modernes qui me plaisent.

J'aime bien les motos aussi, même si pour rien au monde je n'en conduirais une. Pas que cela me déplairait vraiment, simplement, j'en ai une peur bleue. Un jour, je devais avoir huit ans, ma mère a chargé un de ses amis de me conduire à une descente aux flambeaux. Comme on était à la bourre il m'a juché sur sa moto et m'a conduit en roulant à toute vitesse. J'ai eu la peur de ma vie et je me suis juré de ne plus jamais y poser une fesse. Et puis, j'ai aussi le souvenir d'une petite fille brûlée à la cuisse par le pot d'échappement d'une autre moto. La pauvre en a gardé des cicatrices. Enfin, tout le monde change dit on et qui sait, peut être qu'un jour...

Toujours désireuse de marquer ma différence ma mère décida que j'aurais les cheveux longs et s'y tint obstinément. Cela ne me dérangeait pas, bien au contraire, j'aimais beaucoup être différent. D'ailleurs, je les ai encore longs à ce jour, mais contrairement à mon enfance je les tiens coiffés en une natte et non simplement attachés.

J'ai les yeux bleus, ma mère disait indigo. Il paraît que sous certains éclairages ils tirent sous le violet, mais bon, personnellement, je n'en suis pas convaincu. Ma peau est assez claire, je ne bronze pas beaucoup, même si je n'ai pas une peau très sensible au soleil. Elle est pâle mais pas blanche, elle est plus tôt jaune. Un de mes amants disait que j'étais son poulet fermier et je lui répondais qu'il était mon poulet d'élevage car sa peau était très blanche, avec des tâches de rousseur.

Oui, vous avez bien lu, j'ai bien dit amant, je suis homo comme on dit et je n'en suis pas le moins du monde honteux, bien au contraire, je serai plus tôt fier de mon orientation sexuelle. D'ailleurs, pour être franc, le sexe opposé ne me rebute pas non plus même si mes tentatives avec des représentantes de ce sexe ne sont pas été très loin. Disons que je préfère cultiver leur amitié au lieu de leur grimper dessus. J'ai beaucoup d'amis des deux sexes. Je suis quelqu'un d'assez populaire en fait, sans me vanter, parole.

Bon, je ne dis pas que j'ai que des amis, cela serait exagéré. Il y a toujours des réfractaires partout où l'on va. Mais ça va, je gère.

Au moment où je vous parle, j'ai atteint l'âge vénérable de 22 ans… On ne rit pas s'il vous plait ! Avec la vie que m'a fait vivre ma mère, j'ai bien du mérite. Mais je m'égare, mes années d'enfance, pour mouvementées qu'elles aient pu être ne sont pas dignes d'intérêt.

Vous avez juste à savoir qu'il paraîtrait que j'ai un QI élevé. Non, sans blague ! J'aurais pu être un génie, ou du moins un surdoué.

Vous savez, ces enfants qui sont plus forts que les autres qui s'ennuient en classe et que tout le monde est censé admirer.

Fort heureusement, la tendance de ma mère à un nomadisme urbain, je vous laisse deviner le sens de ce terme, à empêché le petit être brillant que j'étais de devenir un surdoué reconnu.

Je me suis ennuyé en classe, qui ne l'a pas fait ? Je me suis occupé de mon mieux et surtout à éviter de trop me fatiguer.

Mais je m'égare… pardon.

Où en étais-je ?

Je sais plus tiens… et j'ai la flemme de relire.

Tant pis, je vais poursuivre au petit bonheur la chance.

Ca me réussit pas trop mal d'habitude.

Ma mère était elle aussi une sorte de génie.

Elle l'est toujours je vous rassure, même si nos routes se sont séparées depuis quelques années.

Capable de retenir n'importe quel texte en le lisant une seule fois. Moi j'en suis incapable, ce que je trouve injuste, il me faut plusieurs lectures…

Elle m'a fait naviguer aux quatre coins du monde, et de ses amants.

Jusqu'au jour où le dernier en date s'est mis à s'intéresser plus à moi qu'à elle.

Grave erreur de la part de ce type.

Ma mère était du genre cool et partageuse, mais y'avait des limites.

Et en ce qui me concernait, à 18 ans j'avais pas furieusement envie de me faire tripoter par un type qui avait le double de mon âge.

Donc on a expédié l'abruti dans la rue et ma mère a allumé une cigarette.

Ce qui était mauvais signe.

Elle fume rarement ma mère, sauf quand elle a une décision importante à prendre.

Lorsqu'elle a écrasé son mégot j'ai attendu la suite.

Elle se décide vite ma mère.

Et cette fois encore, c'était le cas.

- Duo, m'a-t-elle dit, tu sais que je t'aime n'est-ce pas ?

J'ai approuvé.

Bien sur qu'elle m'aime ma mère, même encore aujourd'hui, quatre ans après ce jour.

- Tu es grand maintenant. Je crois qu'il est temps que tu devienne indépendant . a-t-elle dit encore.

Il y a eu un silence.

Là j'avais le choix entre plusieurs réactions.

La délirante de joie : Génial ! A moi la liberté ! Le sexe sans surveillance ! La boisson ! Pire peut être !

Pas trop mon genre et puis elle aurait pas apprécié et je suis pas fana des gifles maternelles.

La prudente faux cul : Mais bien sur maman. Mais en ce qui concerne les frais que vont entraîner mon indépendance ? On fait comment ?

Pas trop le genre de la maison non plus. En plus, je connaissais déjà la réponse.

L'accommodante : Oui, maman, je vais faire mes valises. Ne t'inquiète pas pour moi, je vais m'en sortir.

Ca elle aurait plus aimé. Mais je ne suis pas stupide non plus. Faire mes valises OK, mais pour aller où ? J'avais 18 ans, le bac en poche et c'était tout. Les petits boulots merdiques et les heures à l'ANPE pas trop mon trip.

Alors j'ai opté pour une version intermédiaire entre la prudente et l'accommodante.

- Je suis d'accord mom, mais si tu pouvais me laisser un peu de temps pour trouver quelque chose, histoire que je ne sois pas SDF à 18 ans.

Elle m'a fait un grand sourire.

Là j'aurais du me méfier.

- J'ai une idée. A-t-elle dit.

En fait d'idée, elle avait surtout un pote qu'elle avait lourdé deux ans plus tôt, le genre qui n'en veut à personne et qui accepte d'aider, même la femme qui l'a plaqué pour un autre. Des fois qu'on sait jamais, elle accepterait de revenir si on se montre sympa.

Lui, l'était pas arrivé.

Ma mère ne revient jamais, c'est une question de principe.

Mais il le savait pas.

Et il m'a pris.

En apprentissage.

J'ai fait la gueule.

J'avais quand même le bac merde !

Ma mère m'a pris à part.

- Duo, je sais que ce n'est pas l'idéal, mais on est en octobre, et c'est la seule option que j'ai trouvé. Mais si tu as une meilleure idée ?

Ben non, j'en avais pas.

Malheureusement.

Alors j'ai dit oui.

Et je me suis retrouvé apprenti chez un opérateur géomètre qui a vite compris que ma mère ne reviendrait pas et qui m'a eu dans le nez.

Fin de la présentation, ça me gave.

La suite au prochain numéro.

Enfin, si mes doigts acceptent de taper le récit de ces deux ans d'horreur.

Bon je vais relire…

Enfin, en partie.

La vache !

C'est une vraie daube ce que je viens d'écrire !

Vous êtes encore là ?

oO

Ben vous êtes courageux.

Bon, je vous dit à plus.

Peut être .