Voici ma première traduction d'une fanfic qui m'a beaucoup plût.
Je ne suis pas experte en anglais soyez indulgents.
Je ne possède ni les personnages ni même l'histoire qui est le fruit de l'imagination de takes this to heart. !
Note de l'auteur :
Voila ! Ma première fiction sur Covert Affairs est opérationnelle. Ça fait une éternité que j'essaye d'écrire une histoire pour ces deux la, et après avoir vu les innombrables histoires sur le thème mot du jour, j'ai décidé de me lancer
Nous verrons bien ce que ça va donner..
Pour info mon histoire est chronologique, et les reviews sont appréciées ! Enjoy
Atténuer : diminuer la force ou l'intensité, comme la colère, la tristesse, la douleur. Modérer.
Annie laissa échapper un long gémissement, gardant ses yeux fermés en luttant contre la douleur qui la submergeait lorsqu'Auggie attrapait sa cheville.
"Ne bouge pas" lui conseilla t-il, en enlevant son escarpin. Il suivit la courbe de son pied jusqu'à localiser la blessure.
Annie eut un mouvement involontaire de recul lorsque ses doigts arrivèrent à proximité de son os, mais cela provoqua une autre vague de douleur. Elle étouffa un sanglot
Auggie soupira, et fixa aux environs son épaule droite. "Je t'avais dit de ne pas bouger."
"Je ne pouvais pas m'en empêcher," marmonna t elle, serrant les dents alors qu'Auggie descendait le long de sa plante de pied jusqu'aux orteils.
Si elle n'avait pas mal, cela l'aurait fait rire.
Une fois l'os localisé, Auggie continua l'auscultation- certes plus doucement qu'avant. Ses doigts parcoururent toute sa cheville, attentif à toute manifestation de douleur qu'Annie aurait pu émettre.
"Comment c'est arrivé?" demanda t il avec curiosité Annie était reconnaissante qu'il ne puisse pas voir le rouge lui monter aux joues.
« Je ne sais pas," mentit elle, évitant le regard incrédule d'Auggie. " Je marchais près de toi, et d'un coup je me suis retrouvée à terre."
"Un verre de trop?" demanda- il, laissant échapper un sourire.
"Je crois bien."
Si Auggie ne la croyait pas, il ne la contredit pas, Annie lui en était reconnaissante. Rien n'aurait pu lui faire avouer ce qui lui était arrivé.
Alors qu'elle le suivait vers la cuisine, elle fut distraite par la manière dont il balançait les hanches sur le solo de saxophone, le tout valorisé par son pantalon.
Lui était alors revenu en mémoire la vision d'Auggie torse nu la surnommant « sucre d'orge », son tatouage, et ses abdo si bien dessinés.
Tout cela avait alors permis la rencontre douloureuse entre son tibia et la table basse, en reculant elle fut déséquilibrée et se tordit la cheville.
Impossible; cette histoire restera secrète à tout jamais.
Annie jeta un coup d'œil à la marque rouge sur son tibia, grimaçant à l'idée qu'un hématome se forme.
"Ça va peut être faire mal" prévint Auggie subitement, tout en fronçant légèrement les sourcils avec un air embarrassé.
Annie pris une inspiration, sa main droite attrapant le pied de la table basse "vas y"
Ses doigts maintenaient délicatement son os, tandis que son autre main fit lentement tourner son pied.
Il avait tord, ça faisait vraiment mal.
Elle pinça ses lèvres, laissant sa tète tomber en arrière. Elle fixa le ventilateur du plafond qui tournait paresseusement, tout comme son pied, elle mordit l'intérieur de ses joues lorsqu'il changea le sens de rotation sans prévenir.
Délicatement, il posa son pied sur le tapis, et se mis à croupi.
"C'est cassé?" demanda Annie instantanément, en se mordant les lèvres nerveusement. Joan la tuerai si s'était cassé, surtout depuis qu'une rumeur courrait sur sa participation à une probable opération concernant les services secrets russes.
Auggie secoua la tête. "Non, mais sa ressemble à une grosse entorse. Reste là, je reviens" ordonna t-il alors qu'il se levait et se dirigeait vers son frigo.
Ignorant l'ordre, Annie se releva avec ses mains, lorgnant sur le canapé qui se tenait tranquillement à quelques pas. Elle avait à peine avancé d'un pouce que la voix d'Auggie cingla . "Annie, arrête!"
Elle soupira de colère, se rasseyant par terre, le regardant fixement lorsqu'il attrapa un sac de glace dans le congélateur.
"Je ne suis pas une enfant," marmonna t elle, alors qu'il fermait la porte et lui fit face.
« Il faut laisser ta cheville dégonfler avant d'essayer de marcher," dit il, en lui tendant le sac de glace.
"C'est enflé?" lui demanda t elle, grimaçant lorsqu'elle leva sa jambe pour mieux l'observer.
" A moins qu'elle soit toujours aussi grosse," railla t il, avec un petit sourire satisfait alors qu'elle soupirait d'exaspération.
"Auggie!"
"Hey, ne t'inquiètes pas, j'ai toujours trouvé les grosses chevilles super sexy."
Malgré elle, un sourire se dessina au coin de ses lèvres et rigola doucement.
"Tu es incroyable."
Il sourit malicieusement, ses yeux pétillaient.
"C'est ce qu'elles disent toutes."
Elle tendit la main, le sourire toujours aux lèvres. "Aide moi s'il te plait, je pense que c'est l'heure pour moi de rentrer."
Il tendit sa main jusqu'a ce qu'il trouve la sienne. Tout en tâtonnant du bout des doigts, il remonta de son poignet vers son coude et continuant le long de son bras— pour le plus grand désarroi d'Annie— jusqu'à ce que sa main tiède se glisse sur son épaule et descendit dans son dos.
"Auggie," commença t elle avec curiosité, "Qu'est ce que —oh!"
Sa question fut interrompue lorsque son autre main se glissa sous ses genoux, l'attirant vers lui, et il se releva, la soulevant et la maintenant en toute sécurité dans ses bras, comme si elle ne pesait quasiment rien.
"Auggie!" s'écria t elle, une fois encore, surprise par sa force.
"Quoi? Tu préfères marcher?" demanda t-il, levant un sourcil.
"Euh…non," admis t elle, "Mais est-ce vraiment nécessaire de me porter?"
Pendant qu'elle parlait, elle enroula sa main autour de son cou s'accrochant fermement à ses épaules qui étaient vraiment, vraiment très musclées. Comment avait t elle pu rater ça? Pendant tous leurs entrainements, comment a t elle pu rater le fait qu'il était si musclé et si bien sculpté ?
Il ne répondit pas à sa question, elle avala sa salive, détachant son regard avant qu'il puisse sentir qu'elle le fixait.
"Hey, attend un peu" murmura elle, se rendant compte du chemin qu'Auggie empruntait. "Tu m'emmènes au mauvais endroit, petit génie."
"Non, je ne me trompe pas," répliquât il en roulant des yeux. "Tu ne peux même pas marcher Annie. Comment penses-tu te servir des pédales de ta voiture?"
"Je vais utiliser mon autre pied," hésita t elle. C'est vrai qu'elle n'y avait même pas réfléchi.
"Et quand tu seras chez toi? Comment vas-tu faire pour aller à l'intérieur?"
Elle resta silencieuse. une allée sombre et un escalier se tenaient entre sa voiture et sa chambre, et Auggie en déduisit de son silence qu'elle aurait bel et bien des difficultés pour rentrer.
"Dors ici cette nuit, Annie," dit-il , localisant la porte de sa chambre avec son pied. "Attention à ta tête."
Elle nicha sa tête dans le creux de son cou sans un mot alors qu'il passait la porte, touchée par sa délicatesse.
Il s'arrêta, la déposant sur son lit, elle s y plongea, un sourire ornait le visage d'Annie lorsqu'il lui prit le sac de glace, il l'enveloppa dans une serviette le plaça sur sa cheville endolori.
"Wow…" souffla elle avec appréciation.
"C'est mieux que le clic-clac, non?" demanda t il, un sourire se dessinant sur son visage alors qu'il ouvrait un tiroir.
"Oui, c'est beaucoup mieux." avoua t-elle
Un t-shirt noir qui avait l'odeur d'Auggie traversa la pièce, atterrissant sur sa tête.
Elle laissa échapper un grognement sourd en enlevant le t-shirt, l'observant avec un regard septique. "Qu'est ce que c'est?"
"Ca s'appelle un pyjama, si t'en veux," proposa t-il, en faisant demi tour pour quitter la pièce.
Bien sûr, il ne la laisserai jamais dormir en tailleur.
"Si t'as besoin de n'importe quoi, n'hésite pas, je serai sur le canapé," dit il, lui faisant face en s'appuyant sur le cadre de la porte.
"Le canapé?" demanda t-elle, fronçant les sourcils alors qu'elle déboutonnait son chemisier. "Auggie, laisse moi dormir sur le canapé, et prend ton lit."
Il resta silencieux un moment, ses yeux fixant Annie sans même qu'il le sache, se rendant compte qu'elle était en train d' enlever son chemisier et enfiler le t-shirt.
"Auggie?" appela t-elle avec curiosité alors qu'il ne répondait toujours pas.
Il cligna des yeux lentement. "Quel genre de gentleman serai-je si je laissai une dame dormir sur le canapé? Crois-moi, Annie, c'est bon. Et souviens toi, je suis juste à coté."
"Ok," murmura elle, soudainement très fatiguée mais détendue. Sa cheville ne lui faisait presque plus mal; la glace avait endormi la douleur alors que la douceur du lit l'entourait.
"Ca va aller. Comme je te le disais, je ne suis pas une enfant."
Cependant parfois ça faisait du bien d'être traitée comme tel, pensa t-elle.
"Ok, Annie. Bonne nuit," souffla t il, sa voix donnant l'impression qu'il était juste à coté d'elle.
Elle ouvrit les yeux rapidement, mais il se trouvait toujours appuyé contre l'embrasure de la porte, son visage baigné par le clair de lune, qui passait à travers la fenêtre.
"Bonne nuit, Auggie," bredouilla t elle , en remontant les couvertures sur elle .
Il sourit.
A cette vision, aussi fatiguée et éméchée qu'elle était, il lui semblait que son meilleur ami était le plus beau du monde.
Même si elle ne lui dirait probablement jamais.
