Titre : Pardonne-moi
Auteure : Marie-Ève M.
Date d'écriture : 7 août 2005 – 19 juillet 2008
Genre : Romance, drame, angst. Slash.
Rating : R, puis NC 17
Résumé : C'est brisé que Brad entre au pensionnat… Avec ses illusions détruites, avec son avenir tracé par autrui... Il découvre un endroit détestable, mais aussi sa seule raison d'y rester : Stéphane. Il s'agit d'un milieu fermé et Brad a peur de revenir son passé d'insultes, les deux doivent donc apprendre l'amour et la vie dans l'ombre… Au début, c'est excitant… Sauf que, peu à peu, le secret oppressant fait sentir sa présence. Entre eux, à travers leur attachement hors du commun. Un attachement qui est voué à les détruire à petit feu…
Et si Stéphane n'aurait pas été l'ami imaginaire de Brad, mais plutôt…?
Disclamer : Tout l'univers de Dans une galaxie près appartient à Claude Legault et Pierre-Yves Bernard. Je ne possède rien de tout ça.
Notes : - Désolée de la mise en page du site, je sais pas comment faire des espaces/ils s'effacent automatiquement… Si quelqu'un sait, aidez-moi !... Sinon, je peux fournir une version plus lisible en pdf ou autres formats...
- Langage un peu québécois, je précise…
- J'ai triché un peu sur l'âge de Brad.
- Je trouve en me relisant que le début est un peu maladroit, je voudrais bien le réécrire… Sinon, je suis très fière de cette fic…
- Le deuxième volet ''Mes regrets'' est en cours, mais si ça fait un moment que j'y ai pas touché. Je n'abandonnerai pas cette série !
Prologue
Il les avait connues encore puériles, en quête de sensations nouvelles. Il avait été le premier à les sentir sur sa peau, toutes inexpérimentées, toutes douces.
Maintenant, ses mains étaient devenues, par un mystère intriguant, des serpents autour de son cou qui tentaient de briser toutes les vertèbres qu'elles rencontraient sur leur passage. S'il avait imaginé qu'un jour, il aurait subi une trahison opprimée de leur part…
Ses doigts lui écrasaient sa trachée. Compressée. Une douleur aigre lui sortait par la bouche. Il l'asphyxiait avec une force qu'il ne lui était jusqu'à présent inconnue.
Le mur lui faisait perdre contact avec la réalité, à chaque coup donné contre celui-ci. Ce mur où il l'avait si souvent balancé, mais avec ardeur. Maintenant, ce n'était plus que de la haine. De la haine à répétition, du ressentiment brut.
Non, ce n'était pas le fait que tous lui en voulait autant pour lui arracher la tête qui le dérangeait.
C'était plutôt que ce n'était plus le même Stéphane qu'il avait devant lui, qu'il avait peut-être connu le faux. Il avait fait semblant, sans doute. Peut-être s'était-il servi de lui comme d'une poupée de chiffon, qu'il l'avait traité comme le gay de service.
Il n'essayait pas de résister, parce qu'il ne l'aimait plus. Parce qu'il ne l'avait sûrement jamais aimé. Puisqu'il avait tant de raisons de vouloir l'étouffer avec cette gaffe qu'il venait de faire… après celle de vivre, bien sûr…
S'il connaissait sa présumée fausse identité aussi bien qu'il le croyait, il allait finir pas se calmer et comprendre. Il n'était pas ce genre de type violent inassouvi de victimes.
Il fallait attendre… juste patienter un peu… il va lui pardonner... il le faut…
