Hello ! Je repars dans une nouvelle aventure, mais qui sera assez courte. Vous aurez toutes les infos en bas !


Edward POV

- Bon, j'espère que vous vous êtes mis d'accord et que la conciliation va bien se passer ? Prononça l'avocat de la partie adverse d'une voix monocorde. Hier, nous en avons terminés avec les biens immobiliers, et nous sommes d'accord : monsieur Cullen garde la villa de Forks, et vous, Miss Swan, vous gardez l'appartement en Californie. Il ne reste qu'à régler le problème de la garde de Bear.

- Je le prends ! Prononçai-je en même temps que mon ex-femme. Les deux avocats se pincèrent simultanément l'arête du nez.

- Tu me dois bien ça Edward ! Puis c'est moi qui ai choisi le chien au refuge et qui m'en ai occupé pendant que tu étais en voyage d'affaires à l'autre bout de la planète.

- Tu te fous de moi ? Tu voudrais que je te laisse la garde d'un chien alors que tu ne veux même pas avoir d'enfant ! C'est une blague, on est d'accord ? Je me retournais vers mon avocat pour qu'il réponde à ma question.

- Mon non-désir de maternité n'a rien à voir avec le fait que je ne puisse pas m'occuper d'un chien !

- On peut envisager une garde partagée ? Demandai-je.

- Non. C'est un animal, pas un enfant. Vous devez trouver un terrain d'entente. Je regardais celle qui va être bientôt mon ex-femme et espérais qu'elle lâche le morceau. Merde, je lui ai quand même fait cadeau de la voiture et de l'argenterie du mariage. Elle pourrait bien me faire cette petite concession.

- Bon, alors tu vas m'écouter. Le guignol à côté de moi me coute plus de 50 dollars de l'heure, et j'ai pas envie de me ruiner plus que je ne le suis déjà. J'ai été suffisamment sympa avec toi en te laissant la majorité de mes biens, tu pourrais au moins me laisser Bear. Tu vas dans le premier refuse du coin, et tu en trouveras des tas, des chiens cherchant de l'amour.

- Si ce n'est que ça, je te rends la Volvo et je prends Bear.

- Non. J'ai toujours détesté cette bagnole, mentis-je.

- Maitre Graham, mon client a été très généreux et conciliant durant le partage des biens. Votre cliente devrait consentir à ce léger geste. Il se pencha à l'oreille d'Isabella et lui murmura quelque chose.

- D'accord. Je te laisse Bear à condition que tu me donnes la maison de Forks en échange.

- Hors de question. C'est la maison dans laquelle j'ai grandi, tu ne peux pas me retirer ça !

- Alors je veux… La chaine-Hifi.

- Prends-là, si tu veux. Si tu savais ce que j'en ai à foutre ! On a terminé ? Demandai-je à mon représentant. Les deux avocats regardèrent la liste des biens que nous avions en commun et hochèrent la tête, quasi simultanément.

- Procédons à la paperasse, d'accord ? Mon avocat fit le tour de la table et compléta les papiers concernant la séparation de nos biens ainsi que ceux scellant notre divorce et notre relation de plus de dix ans. Mon avocat fit le tour de la table pour se rassoir à côté de moi et me tendis un exemplaire de tous les papiers ainsi qu'un beau stylo plume. Je pris le temps de tout lire, contrairement à Bella, et signais chaque feuillet, avant d'échanger nos exemplaires pour compléter le sien. Je rebouchais le stylo, emmenais la paperasse et quittais ce maudit cabinet d'avocat dans lequel j'ai passé plus de trois jours à débattre pour des conneries inutiles.


- Elle était pas fait pour toi. Ça se sentait de toute façon ! A l'aide de mes baguettes, j'attrapais un nem que je croquais du bout des doigts avant de répondre assez sèchement à mon frère, Emmett.

- La veille de mon mariage c'est pas toi qui m'as dit qu'elle était la femme de ma vie et qu'on allait vieillir ensemble avec des tas de gosses autour de nous ?

- Si, mais on ne savait pas ce qu'elle pensait à l'époque. Donc, tu peux pas m'en vouloir, de m'être trompé.

- Mon chéri, tu as bien fait de faire ce que tu as fait. Esmée posa sa main sur mon épaule tout en raclant le fond de sa boite de riz avec ses couverts. Vous n'aviez pas les mêmes aspirations, et vous séparer maintenant est ce qu'il y a de mieux à faire.

- De toute façon, vu que tu as hérité du physique ravageur des Cullen, tu ne vas pas rester longtemps tout seul ! Mon frère eut un éclat de rire, ma mère se retenu tout en frappant mon père qui faillit s'étranger avec sa gorgée de bière. Le regard d'Esmée tomba sur l'horloge de la télévision.

- Oh mon dieu, c'est l'heure ça ? Il faut qu'on y aille Carlisle ! A moins que tu veuilles qu'on reste ici mon chéri ? Elle passa délicatement ses doigts dans ma chevelure.

- Non, ça ira ! Elle me fit son regard 'tu es vraiment sur ?', qui, généralement, me faisait craquer quand j'étais gosse. Vraiment, je vais m'en sortir. Je suis un grand garçon. Je me relevais et m'étirais légèrement. Ma mère me fit une légère étreinte.

- Accroche-toi mon fils. Mais je suis certaine que tout ira pour le mieux, ne t'en fais absolument pas. Carlisle me fit une tape sur l'épaule. Je les raccompagnais à leur voiture et leur fit des signes de la main jusqu'à ce qu'ils disparaissent de mon champ de vision. Emmett resta pour m'aider à retirer toutes les boites que le livreur avait ramenées. Je le raccompagnais jusqu'à son énorme Jeep quand il eut fini de m'aider.

- Mec, tu sais, quand on vient de se faire larguer, il faut tout de suite se remettre en selle. N'attends pas de cicatriser, sinon, tu vas jamais y arriver, et tu vas finir vieux garçon, et ça, très rapidement.

- Je sais ce que j'ai à faire.

- Ne te plonge pas également dans le boulot comme un noyé, sinon, tu y arriveras jamais ! Je ne répliquais pas. Au contraire, tu devais sortir, voir du monde. Tu dois te remettre à la drague surtout. T'as dut oublier comment on fait depuis tout ce temps !

- Emmett, fous-moi la paix. S'il te plait.

- Va sur ame - soeur . com. Bon, le nom est cliché, mais on fait de belles rencontres ! Crois-moi, vu la bombe que j'ai rencontré hier grâce à ce site… Waouh !

- Ecoute Emmett, j'ai vraiment envie d'être seul là. Je m'amusais avec les graviers sur le sol du bout du pied.

- Ca va aller ? Me demanda-t-il en plantant son regard dans le mien, devenant brusquement sérieux.

- Oui. J'ai juste… besoin d'être vraiment seul. Il monta dans sa voiture, me lança un dernier regard avant de repartir. Je rentrais à la maison, en verrouillant toutes les portes et ouvrit celle menant à mon garage. Bear remonta brusquement et me fit la fête. Je lui fis une légère caresse et allais me chercher le pack de bière que j'avais acheté tout en l'heure, en sortant du cabinet de l'avocat.

J'allumais mon ordi avant d'aller chercher l'album photo, rangé sous la télé. J'activais une play-list aléatoire sur mon ordinateur, débouchais la bouteille, en avalais une gorgée avant d'ouvrir l'album.

Je me revis, moi, jeune, encore un peu boutonneux, légèrement moins musclé que maintenant, les yeux pétillants de joie, vêtu de mon plus beau costume, à côté d'une Bella rougissante et tentant de se cacher à l'aide de ses cheveux. Elle portait une robe rose toute simple, qui pourtant lui allait à merveille. C'est la photo qu'on a prise juste après qu'elle ait accepté d'être ma petite amie. Je le lui avais demandé sur le chemin du bal de promo. Il m'a fallu un courage immense et une bonne dose de folie pour aller la voir et lui demander d'être ma cavalière. Elle avait regardé le sol et murmurer un léger oui.

Je suis allée la chercher chez elle. Son père l'avait accompagné dans la voiture et m'avais donné toutes les instructions : retour obligatoire à minuit, aucun attouchement déplacé. Bref, un truc de dingue. En fixant la route, tout en nous conduisant au lycée, je lui avais demandé si elle voulait être ma petite amie. Comme toujours, elle avait rougit et murmurer : j'en rêverais. Quand je m'étais garé et lui avais ouvert la portière pour qu'elle descende, une gêne flotta entre nous, avant que je la plaque contre la carrosserie de ma voiture pour l'embrasser pour la première fois.

Nous ne sommes pas restés au bal de promo. On a dansé une fois pour la galerie, puis fait acte de présence avant de disparaitre pour aller s'installer dans la forêt. Et là, on a parlé. Quasiment pendant toute la nuit. On s'est endormis sur l'herbe humide avant de se faire réveiller par un chef Swan qui, sans la présence de ses collègues et de Bella, m'aurait littéralement empalé vivant.

Les autres photos concernaient notre premier été ensemble. A la piscine, dans la forêt. Ensuite, on s'est installé tous les deux à Seattle. Nos parents n'étaient pas très rassurés quant à la solidité de notre relation, mais, ils ont été vite rassurés en constatant les mois puis les années qui nous ont unis. Je revis tout cela tout en buvant bière sur bière, Bear à mes côtés. Il couina en remarquant sa maitresse sur papier glacé.

On s'est marié à la sortie de la fac. Je me revis sous les yeux du pasteur, échangeant mes consentements avec Bella. Elle, glissant une alliance en or blanc autour de mon annulaire. Difficilement, j'arrivais à arracher l'anneau qui était autour de mon doigt et m'amusais avec, tout en contemplant les autres photos qui défilaient. Nous deux sous une arche de fleur, juste après la cérémonie. Elle, laissant glisser quelques larmes de bonheur que j'effaçais à l'aide de mes doigts. Tout ça, tous ses bons souvenirs… Notre voyage de noces que nous avions fait en Italie, nous baladant de jour en jour, de ville en ville. Je me souviens de nos étreintes sauvages, que ce soit dans une chambre d'hôtel ou dans notre voiture de location.

Ça, c'était il y a cinq ans. Là où on était encore très heureux. Je pense que c'est à partir de ce moment-là que tout a dégénéré. Les premiers mois du mariage, tout allait bien dans le meilleur des mondes ! Je lui ramenais des fleurs tous les soirs, nous passions des nuits entières à faire l'amour… Mais après… Elle a été engagée comme comptable dans une boite de Seattle, et moi, comme assistant du patron d'une des plus grosses boites de la même ville. On ne se voyait presque plus, mais on faisait avec. J'ai réussi à gravir les échelons, et maintenant, je suis sous-directeur de Surise, le plus grand fabricant d'objets rechargeables à l'énergie solaire. Tout y passe : montre, portable…

Bella acceptait que je parte à l'autre bout du continent voire du monde pour aller décrocher des contrats à minimum six chiffres. On arrivait à surmonter la distance. Et c'était un vrai feu d'artifice à mon retour. Puis, elle a commencé à en avoir marre de me voir partir toutes les semaines loin de chez nous. J'ai fait un effort, je me suis mis à déléguer à mes assistants. Je me suis arrangé avec le PDG pour ne partir que deux jours par mois. Je pensais que tout ça suffirait. Ça nous a suffi. Jusqu'à ce qu'on parle des enfants.

Je me penchais pour attraper une nouvelle bouteille de bière. Je ne rencontrais que la moquette. Je me penchais pour contempler les nombreux cadavres de bière sous mes yeux, avant de me lever et aller fouiller dans un des meubles pour y trouver de l'alcool. Je trouvais une bouteille de gin. Bof, même si j'aime pas cet alcool, ça ferra très bien l'affaire.

Les enfants. Ca a dégénéré quand j'ai prononcé cette simple phrase : J'ai envie de te faire un enfant. On venait de passer les préliminaires, et j'allais m'insérer en elle, sans mettre de préservatif, contrairement à notre habitude. Je me souviens encore de l'avoir vu pâlir, me repousser et se rhabiller.

Je lui ai demandé où était le problème. Elle était totalement paniquée, elle s'est adossée à un mur tout en tremblant tout ce qu'elle pouvait. J'ai remis mon jean et je l'ai prise dans ses bras. Elle s'est agrippée à moi et m'a dit qu'elle ne voulait pas d'enfant. J'ai été sonné sur le coup. Tout mon univers s'est effondré autour de moi. Je nous imaginais tous les deux berçant un mini-nous. Mini-nous qui n'existera jamais. Elle m'a demandé si je comprenais. Je n'ai pu qu'hocher la tête. A partir de ce moment-là, tout s'est brisé.

Je suis devenu plus irritable, de moins en moins présent à la maison. J'ai recommencé comme avant, partant pendant plus de quinze jours à Tokyo pour négocier un accord, et revenant simplement pour trois jours avant de repartir dans une autre ville. Et le mois dernier, elle a explosé.

On a gueulé à en faire trembler les murs de notre appart. Elle m'a reproché mon absence avec elle. Je lui ai dit que je crevais d'envie de lui faire des enfants, que je ne concevais pas ma vie sans eux. Pour elle, c'était totalement l'inverse. J'ai pris toutes mes affaires et je suis parti. Je suis passé au bureau, j'ai posé tous les congés que je n'avais pas pris depuis deux ans et je suis revenu à Forks.

On est resté dans cette situation indécise pendant plus d'un mois. Puis, par texto, elle m'a annoncé qu'elle voulait le divorce. Elle n'a même pas eu le cran de m'appeler. J'ai pris un avocat, et on a signé toute la paperasse aujourd'hui. Et maintenant, je suis seul. Tout seul. Pas d'ami à qui me confier (avec mon boulot, impossible d'avoir des amis). Mes seuls confidents : mes parents et mon frère.

Je portais à nouveau le goulot de la bouteille de gin à mes lèvres. A nouveau, elle est vide. Je la jetais derrière moi et l'entendis ce briser.

Je ne sais pas pourquoi, mais, je pris mon ordi dans mes mains, et, difficilement, je fis glisser mon doigt jusqu'au navigateur internet. Celui-ci s'ouvrit instantanément et m'afficha la fenêtre Google. Je tapais lentement ame - soeur . com. La fenêtre qui s'ouvrit sous mes yeux était sobre, sans charme apparent. Le fond était noir, et le nom du site était affiché en néon rose. En temps normal, j'aurais pris le temps de lire les conditions d'utilisation du site, mais j'en ai rien à foutre pour le moment. Je cliquais sur le bouton inscription. Il me demanda quel était mon sexe avant d'afficher un long formulaire.

Pseudo :

Merde, qu'es que j'peux mettre. Allez, mets une connerie, ça cachera toujours ton identité !

Pseudo: Holden Caulfield

Ca ferra bien l'affaire. C'est le personnage principal de mon roman préféré, l'attrape-cœur, de Salinger. Il me demanda ensuite mon âge, le sexe que je recherchais, ma ville ainsi qu'une description de ma personnalité. Je mentis sur chacun des points demandé. Au lieu d'avoir 27 ans, je me rajeunis de trois ans, j'indiquais que j'habitais à New-York (ma ville de cœur). J'indiquais mon adresse e-mail, ainsi que mon mot de passe.

Célibataire depuis peu, je cherche une fille sympa avec qui je pourrais vivre une histoire sans me prendre la tête. Je veux simplement profiter de la vie. Je ne cherche pas un physique particulier, simplement une fille qui partage ma manière de voir le monde ainsi que mes désirs les plus profonds.

Je validais le formulaire d'inscription sur leur site et lus le message qui apparut sur l'écran.

Bonjour Holden Caulfield ! Nous avons le plaisir de vous annoncer que l'inscription a bien été validée sur ame - soeur . com ! Vous recevrez un e-mail sur Edward. Cullen ( ) gmail. com qui récapitulera toutes vos informations personnelles. Seules les femmes ont accès au profil des hommes, ce sont elles qui vous contacterons si votre profil les intéresse.

En espérant que vous trouverez l'âme sœur !

L'équipe d'ame - soeur . com

Je m'écroulais après la lecture de ce message, trop ivre pour garder les yeux ouverts.

Le lendemain, j'eus la désagréable impression d'avoir un marteau-piqueur dans le crane. Je me levais d'office et allais tirer le rideau devant la fenêtre pour ne pas avoir les pupilles brulés. Je me rassis sur le canapé, sortit l'ordinateur de sa veille et allais ranger les photos à leur place.

Bon sang, mais qu'est-ce que j'ai fait cette nuit ! Je n'en ai aucun souvenir, à part celui de l'alcool descendant dans ma gorge et des photos défilant sous mes yeux. D'instinct, je remis l'alliance que j'avais retiré hier soir. Je n'eus pas le gout de l'enlever.

Le message d' s'afficha à nouveau. Merde, mais qu'est-ce que j'ai fait comme connerie encore moi ! Je passais mes mains sur mon visage pour étirer mes cernes. Je me sentis instantanément dégrisé. Mon cœur s'accéléra, et mon cerveau chercha une solution. La meilleure possible, c'était de me désinscrire illico presto !

Sauf que je ne m'attendais pas à ça en cliquant sur l'onglet 'votre compte'. Une petite enveloppe clignotait, m'indiquant que j'avais des messages en attente. Je cliquais dessus et eu un léger choc.

Le premier e-mail venait du site en lui-même, me souhaitant la bienvenue et m'expliquant plus en détail le fonctionnement du site. Le second me bouleversa de suite.

Bonjour Holden Caulfield,

Harriet Vanger vous a laissé un message ce matin, à 4h32 :

Bonjour l'attrape-cœur ! Moi aussi, je suis célibataire depuis peu. Veux-tu faire plus ample connaissance ?


Pour votre information :

Nombre de chapitres : je ne sais pas. Je l'envisageai comme une mini-fic, donc je ne pense pas dépasser les 10 chapitres.

Rythme de publications : Je ne sais pas non plus ! Je peux déjà vous annoncer qu'il n'y aura probablement pas de chapitre d'ici de le 15 décembre. Enfin, vous verrez bien !

Dites-moi si ce début vous plait !

A très vite !