Bonjour à tous, cette histoire est la traduction d'une fic anglaise de nortylaK : Venomous Love.
Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K Rowling, l'histoire est à nortylaK, et la traduction m'appartient.
Note : J'ai regardé, et je n'ai vu aucune traduction de Venomous Love, sur FF.net. Mais si quelqu'un l'a déjà traduit et qu'il (elle) passe par là, il est bien évident que je retirerai ma traduction (autant éviter un nouveau quiproquo, n'est-ce pas, Cassy)
Bonne lecture à tous !
Venomous Love:
Il fait froid, ici. Je m'en moque, mais il fait toujours aussi froid.
Ils entrent un par un, aucun d'eux n'osant parler à un autre. Ils me craignent. Le grand, là, il pense qu'il est mon préféré. Je ne peux pas le supporter, vraiment, cet imbécile insensible. De toute façon, je ne le favorise que pour vexer tous les autres. J'enlève leurs foutus points, je casse leur esprit. Je suis misérable; eux aussi peuvent être aussi misérables.
Je peux sentir leur dégoût envers moi. En suis-je heureux? Bien sûr que non. Je peux être bien des choses, mais je ne suis pas masochiste. Je ne me réjouis pas de savoir que je suis détesté. Au moins, comme ça, ils m'écoutent et me laissent tranquille. La dernière chose dont j'ai besoin est de laisser quelqu'un d'autre s'approcher.
Ils me regardent tous, les yeux emplis de dégoût, de dédain. Ils se moquent de mes cheveux, de ma peau cireuse. Je me fous complètement de la façon dont les autres me regardent. J'y faisais attention, quand elle était là, dans les environs. Mes cheveux étaient propres, à l'époque, ma peau éclatante, mes yeux étaient vifs. Je lui souriais toujours, et elle me souriait en retour. Elle était aussi belle que son nom, avec sa crinière de feu et ses yeux émeraude.
Nous étions amis… il y a longtemps.
Qui était-il, de toute manière, pour me la prendre? Un simple sorcier athlétique avec un sourire charmeur. Que pouvait-il lui donner que ne pouvais pas? Je lui aurais donné l'amour. J'aurais passé ma vie avec elle.
Elle respirerait peut-être encore.
Ah, il vient, dans ma salle de classe, pour s'asseoir et se moquer de moi. Il a ses yeux à elle, et ses cheveux à lui… Je ne peux pas supporter une telle chose. Il est l'image vivante et respirante de tout ce que j'ai perdu. Donc, je le hais, mais en même temps, je ne peux pas, sachant qu'il est à moitié elle.
Je peux encore ressentir la douleur que j'ai ressentie le jour où j'ai vu l'anneau à son doigt.
"Qu'est-ce que c'est que ça?", lui demandai-je.
"Je l'aime.", murmura-t-elle.
J'aurais pu vivre comme ça, j'aurais pu continuer ma vie, mais au lieu de ça, je reçus une partie de quelque chose qui allait en fin de compte me la prendre une seconde fois. Je suis assis ici, avec cette marque gravée dans ma chair, me ponctionnant de tous mes souvenirs heureux. Je me suis moi-même longtemps senti mourir avec elle, et maintenant, j'existe, mais je suis une coquille vide. Je me suis flétri, je ne suis plus que l'ombre de l'homme que j'étais. La seule beauté présente dans ma vie est partie. Elle s'est fanée et est morte, comme toutes les fleurs.
Si elle avait vécu, si elle était vivante, je ne serais peut-être pas aussi amer, mais vous voyez, elle dort à côté de lui pour toujours.
Alors laissez les rire, laissez les s'amuser; ils ne savent pas la moitié de tout ceci. Et quand leurs cœurs seront brisés, un jour, et que leurs vies seront rongées par la culpabilité, ils me regarderont et diront "Je sais ce qu'il ressent." Mais ce jour n'est encore jamais arrivé. Pour eux, j'espère que ce jour n'arrivera jamais.
…
Il fait froid ici, mais je m'en moque. Elle est tout aussi froide, sous la Terre.
Merci à nortylaK, pour m'avoir laissé traduire sa fiction, et Cassy, pour me l'avoir corrigé. Reviews, SVP.
