Coucou. Alors oui je sais j'avais commencé une histoire ne première année mais elle ne m'inspire pas trop, alors je vais la réécrire, parce qu'en écrivant cette nouvelle histoire qui se déroule en cinquième année. J'ai complètement changé l'histoire. J'ai mis le nombre cinq parce que je compte écrire un tome par année, mais je ne sais pas dans quel ordre. Alors voilà, désolée pour ceux qui attendaient la suite de l'ancienne fic, mais je vais essayer de me rattraper. Alors voilà, pour le moment le tome en est en pause et sera probablement supprimé pour le moment, mais il reviendra. Merci à ceux qui prendront le temps de me lire, et n'hésitez pas à reviewer :)

En cette fraîche soirée d'octobre, entre les chants des criquets et le bruit du vent dans les arbres. On pouvait entendre d'autres merveilleux sons en provenance d'une chambre de préfets.

-Je te déteste Axelle.

-Qu'est ce que j'ai encore fait ?

-Je sais pas, j'en ai marre de toi, j'ai l'impression d'être avec un vieux pote.

-C'est pas ma faute non plus si tu me tires la tête toute la journée ?

-Ben si.

-Et pourquoi ?

-…

-J'attends.

-Laisse tomber, je retourne dans le dortoir des filles.

-Mais arrête, tu vas pas encore la faire comme ça ?

CLAC. La porte s'était refermée avec tant de violence que même les centaures devaient être au courant. Les autres élèves, eux, n'y faisaient plus trop attention. Il faut dire que c'était déjà la troisième fois cette semaine que ça arrivait. Et oui, de manière générale, le couple de notre chère héroïne devenait bancal. Et toujours pour les mêmes raisons. Elle se dirigea avec lassitude vers la bibliothèque histoire de s'occuper en attendant le repas du soir dans la grande salle. Le côté positif dans tout ça est que notre chère élève n'a jamais été autant en avance dans ses cours. Non pas qu'elle était une mauvaise élève, mais la procrastination avait toujours été une amie proche. Elle continuait d'ailleurs de se demander comment le choixpeau l'avait envoyé à Serdaigle, elle s'était plutôt imaginée à Poufsouffle, mais les voix de Poudlard sont impénétrables. Et finalement elle s'installa près de son amie Marie en espérant se changer les idées.

« -Alors comment ça va ? Lui demanda celle-ci en voyant le reste de la claque que son amie s'était prise lors de la dispute.

-Bah comme d'habitude tu sais bien.

-Ouais je vois, tu crois que tu vas subir ça encore combien de temps ?

-Aucune idée. » Et en effet, elle était tellement encroutée dans la routine de sont couple qu'elle ne savait pas comment s'en défaire.

« - Y a quelqu'un ? Dis pendant que tu fais le bilan de ta vie gâchée, tu pourrais me passer les frites ? Railla Marie.

-Hein ? Ah oui tiens. Désolée.

-C'est toujours pour la même raison qu'elle râle ?

-Ouais, j'arrive pas à comprendre, elle dit que ce n'est pas à moi qu'elle ne fait pas confiance mais à l'autre, comme si j'avais déjà eu la moindre chance avec elle.

-Sur ça je la comprends pas trop non plus, mais bon tu savais ce que tu risquais en te mettant avec une jeune Gryffondor émotive.

-Ouais, mais bon parlons d'autre chose, je vais pas te plomber toutes tes soirées avec cette histoire.

-Les amis c'est fait pour ça. Mais OK, alors les BUSES tu les sens comment ?

-Je pense que ça ira, à part DCFM peut-être, sinon je m'en tire pas trop mal en ce début d'année, et toi ?

-Pareil, je pense que je vais gérer, mais ça va quand même être lourd.

-Ouais, tu vas devoir ralentir sur les animes, quelle tragédie. Lança leur ami avant de s'installer en face d'elle.

-Tiens, te voilà Joseph, et toi tu les sens comment alors ?

-Mal, je parie que je n'en aurai aucune.

-Tu dis toujours que tu vas rater, t'en a pas marre d'être pessimiste ? Dit Axelle.

-Non, c'est mon côté dramaturge tu sais bien. Dis Julie avait encore l'air furieuse, je vois que c'est toujours l'ambiance.

-Ouais, comme d'hab, elle se plaint que je ne lui accorde pas de temps, que je l'aime pas vraiment et d'autres trucs du genre.

-Je vois, bon on va laisser ça, ça vous dit un peu de Quidditch ? Le terrain est libre ce soir, ça nous fera décompresser.

-Super idée, on va le proposer aux autres ? »

« -et Laurent fait la passe à Louis, qui passe à Axelle qui feinte le gardien et but ! 50 à 30 ! La victoire est l'équipe bleue qui a démonté l'équipe jaune !

-Oh ça va Marie, Si j'avais ma batte, tu ferais moins la maline.

-Monsieur Louis n'est pas polyvalent ? Le rôle de gardien ne plaît pas à monsieur ?

-Oh ça va arrête de frimer. Dit ce dernier en tirant la langue.

-Quelle répartie. Allez les gars on rentre ? On gèle. Fit Alliénor avant que cet échange ne finisse en joute interminable.

-OK. Répondirent tout les autres à l'unisson. »

Et chacun retourna à son dortoir respectif en attendant la journée du lendemain.

La plupart des élèves dormaient tranquillement, mais Axelle ne cessait de se contorsionner pour essayer de trouver une position confortable et s'endormir. En sachant pertinemment que ce serait impossible.

Tout le monde piquait du nez devant son repas matinal, à part Axelle qui avait le regard perdu à la table des noir et jaune, l'esprit hanté par de vieux souvenirs et surtout par des sentiments qu'elle croyait oubliés, disparus alors qu'ils la rongeaient plus que jamais.

« -Tu essaye de devenir contorsionniste ?

-Haha très drôle Jessica. Répliqua l'intéressée en tirant la langue.

-Quelle répartie. Rajouta la rousse en ébouriffant les cheveux d'Axelle.

-Ma coiffure. Fit celle-ci avec un air dramatique.

-Arrête, est ce qu'on peut encore appeler ça une coiffure avec si peu de cheveux ? Railla Marie

-Oh eh, hein… bon je laisse tomber… Arrête de rire et passe-moi les céréales Marie.

-Bon je vais rejoindre la table des Poufsouffles, on se retrouve en cours ou à la bibliothèque, salut.

-Salut Jess.

Et la première journée de cours de la semaine commença justement avec des cours en commun. Axelle se blessa en botanique car elle continuait de regarder ailleurs que sur ce qu'elle faisait. Mais elle dû se reprendre en cours de vol quand elle failli percuter Joseph à 15 mètres du sol pendant le cours de vol. Celui-ci lui lança le regard « toi et moi on se retrouve à la pause pour parler ». Son ami avait toujours vu clair et elle le remercia du regard avant d'essayer de se concentrer sur son propre balai.

Flashback :

Axelle se battait avec les autres contre les mages noirs rescapés de la bataille de Poudlard plus quelques évadés d'Askaban. Elle avait le dessus mais elle et ses amis commençaient à fatiguer, mais elle sentit un énorme coup de fouet quand elle entendit une voix très familière pousser un cri de détresse.

-Expelliarmus.

-Ma baguette. Cria la victime, prise de panique.

-Avada Kedavra.

-non,non,non,non, NON. PROTEGO. Hurla Axelle en pointant sa baguette sur la cible du sort, se retrouvant par la même occasion sans défense.

-Grossière erreur. Endoloris.

Axelle s'écroule sur le sol, prise de tremblement, mais bien résolue à ne pas leur donner la satisfaction de crier.

-Oh, je vois, on fait de la résistance, c'est ce qu'on va voir. ENDOLORIS.

Les tremblements s'intensifièrent, et la sueur perla sur le front de la sorcière qui continuait de lutter.

-Intéressant, je me demande ce qui te permet de tenir comme ça, legilimens.

En temps normal, elle aurait pu fermer son esprit, mais la fatigue et la douleur avaient laissés une faille dont le sorcier profita.

-hum, je vois. On essaye de montrer fort. Je trouve ça honorable, quand on voit cet ouragan d'émotion qui semble te ravager. Dit le mage avec un rictus mauvais. Alors comme ça on a des problèmes sentimentaux.

-Arrêter. Elle essaya de le chasser de son esprit, sans succès.

-Je suis sûr que ta « chérie » serait très intéressée par tout ça. Désolé Julie, mais je crois que tes rêves vont s'écrouler.

-Ne l'écoute pas. Prononça difficilement Axelle.

-Oh et en plus c'est celle que tu viens de protéger. Ce n'est pas la première fois que tu la sauves en plus, quelle ingrate ! Pas vrai ? Dire qu'elle ne te regarde même pas, que tu n'as pas droit à un peu d'attention, quelle torture ! Ça fait mal, pas vrai ?

-La ferme ! Elle parvint finalement à fermer son esprit, même si la tête de Julie laissait présager qu'il était trop tard. Expelliarmus. »

Le sorcier fut surpris par la vitesse et la puissance du sort et s'écroula. Après ça, tout le monde se repris et les efforts redoublèrent jusqu'à l'arrivée des aurors.

C'est plongée dans ce souvenir de la bataille qu'Axelle attendait Joseph devant la grande salle. Son arrivée la tira de ses pensées.

« -Alors c'était vrai ?

-Quoi ? Fit la concernée, feignant de ne pas comprendre.

-Ce que le mangemort à dit quand ils nous on attaqués en juin.

-…

-Oh misère.

-Je sais Joseph.

-Et ça dure depuis combien de temps ?

-Depuis le début…

-T'as jamais oublié en fait ?

-Jamais, je m'en suis rendue compte pendant la bataille.

-D'ailleurs, ta cicatrice en est où ?

-Elle me pique encore un peu, c'est supportable, sauf quand elle est trop près, ça devient brûlant.

-Sale coup qu'elle t'as fait cette cinglée, les profs ne savent toujours pas comment la guérir ?

-Non, Granger et Delacour ont encore tentée quelques trucs et Weasley consulte la bibliothèque mais toujours rien.

Nouveau souvenir :

Le cachot est sombre silencieux, jusqu'à ce que la grille grince et laisse apparaître une mage noire, ancienne amie de Bellatrix Lestrange.

L'interrogatoire passa longtemps, entre endoloris et tentative de légilimencie. Malgré la résistance d'Axelle, la femme avait finalement trouvé comment faire mal. Après la torture psychologique, elle avait ensorcelé sa dague en argent avant de tailler dans la chair du dos de sa victime, qui finit par lâcher un hurlement de pure douleur. Une fois sauvée, ses professeurs avaient tout tenté pour faire cicatriser la marque, mais celle-ci ne se modifiait pas, et elle brûlait Axelle quand elle était proche d'Anne.

Le souvenir était resté gravé dans les moindres détails dans son esprit.

-Tu devrais lui en parler.

-À quoi ça sert ? Tu sais très bien comme moi ce qui arrêtera la malédiction, et je ne vois pas ce que ça changerais qu'elle le sache. Je crois que je vais devoir m'y habituer, et vivre avec.

-On sait jamais. N'empêche que si un jour elle la voit elle comprendra et tu auras fait tout ça pour rien.

-Peut-être, mais tant pis, personne ne doit savoir.

-D'accord d'accord. Mais t'avais pas dit qu'à un moment ça t'avais fait moins mal ?

-Si, mais ça a pas duré… Il va être l'heure, viens on va en cours.

-OK.

Les heures de cours passèrent et comme d'habitude, chaque prof retenait Axelle à la fin de l'heure pour savoir si il y avait du nouveau du côté de l'ennemi, ou même pour sa blessure. Mais comme toujours elle répondit par la négative avant de repartir, maussade.

La semaine passa avec cette routine, jusqu'à la sortie à Pré-au-lard du samedi. En sachant que Julie y participait, Axelle préféra aller se cacher dans la bibliothèque pour continuer à préparer ses BUSES. Elle ressassait ses souvenirs en sortant s'aérer et jouer un peu de basse avant qu'un choc brutal ne la fasse chuter, suivi d'une vague de douleur fulgurante qui lui fit comprendre qui elle venait de percuter.

-Désolée, je t'avais pas vu. Dis Anne en l'aidant à se relever, ce qui provoqua une nouvelle brûlure.

-Comme c'est étonnant. Marmonna amèrement Axelle pour elle-même. C'est pas grave, j'étais perdue dans mes pensées.

-Oh, et à quoi tu pensais ?

-Aux BUSES. Mentit-elle ? J'allais prendre l'air au parc.

-Justement je voulais y aller aussi. Ouais c'est vrai que les BUSES c'est la galère… Tu joue de la guitare ?

-C'est une basse. Fit Axelle avec le même air exaspéré qu'elle avait chaque fois qu'on lui disait ça.

-Cool, tu me montreras ?

-Si tu veux.

Une fois dans le parc, Axelle sortit et accorda sa basse, tout en réfléchissant à ce qu'elle allait jouer. Puis, sans s'en rendre compte, elle commença machinalement Stand by me.

« Oh bordel mais vas-y, file-lui des roses rouges, demande-là carrément en mariage espèce d'imbécile »

Mais Anne ne sembla pas relever et se mit simplement à chanter pour accompagner. L'Après-midi se passait bien, elles enchaînèrent sur de la chanson française. Le seul problème était la douleur qu'Axelle devait gérer, mais depuis le temps elle s'y étais un peu faite, et parvenait à supporter, même si émotionnellement c'était difficile de savoir ce que signifiait cette sensation de fer chauffé à blanc.

« -Il va être l'heure, on va à la Grande Salle ? En plus je commence à avoir mal au bras.

-Ok. Au fait, on s'est pas encore vues depuis la rentrée, et je voulais te dire… Merci. Pendant la bataille, tu m'as sauvée.

« Pourquoi elle en parle maintenant ? Et je parie qu'elle va encore faire semblant de pas avoir compris ce que le mangemort a dit »

-J'ai aussi appris que Julie râlait encore sur, toi, je suis désolée pour toi, j'espère que ça va s'arranger.

-Moi pas… J'en ai marre de ses caprices.

-Sérieux, mais vous aviez l'air tellement bien.

-Oui je sais, en apparence on était vraiment bien, mais depuis le mois de juin… c'est tendu. Mais peu importe. Tu viens ?

-OK. Au fait, je t'avoue que je suis un peu larguée, tu pourrais m'aider dans les cours ?

-Bien sûr.

-Demain ça irait ?

-D'accord, on ira dans ma chambre de préfet si tu veux, comme ça on sera au calme.

-Merci, fit Anne avant de faire un câlin à Axelle. Celle-ci eu du mal à retenir un gémissement de douleur.

La soirée finit avec Axelle qui garda son regard fixé sur son assiette tout le repas et partit en vitesse grand V dans sa chambre, sous le regard surpris de ses amis.

-Qu'est ce qu'elle a ?

-Je ne sais pas Marie, je vais essayer de savoir pendant la ronde du soir et je te dirai quoi.

-D'acc. A demain du coup.

-Ouais à demain.

Après une nuit agitée. Axelle se leva et en voyant le désastre, se mit à ranger ses appartements de préfète (il était temps) puis, pour tuer le temps, sortit son ordinateur et se mit à coder un programme. L'informatique était l'une de ses passions. Elle était d'ailleurs tellement concentrée qu'elle ne remarqua même pas la silhouette qui s'approchait d'elle.

-Qu'est ce que c'est ?

-Oh bordel tu m'as fait peur. Fit Axelle après avoir sursauté. C'est une matrice en C++.

- ? Anne haussa les sourcils. Visiblement c'était du chinois pour elle.

-Laisse tomber. C'est un programme informatique.

-Ah d'accord. Je sais pas comment tu comprends ça.

-C'est comme tout le reste, ça s'apprend, sourit Axelle en refermant son ordinateur.

Un silence gênant s'installa avant qu'Axelle ne finisse par reprendre la conversation.

-Alors, tu voulais me demander un truc en particulier.

-Euh, ben en fait là comme ça je ne sais plus. C'est bête.

-Ah, tant pis, on fait quoi alors ?

-Euh, ben en fait je voulais te demander…

-Oui ?

-Tu crois que tu pourrais… me montrer comment tu joues de la basse ?

-T'étais pas plus guitare toi ?

-Si, mais ça ne m'empêche pas d'essayer autre chose.

Sur ces mots, Axelle prit sa basse, lui montra comment l'accorder, note la gamme sur une feuille avec quelques exercices de rythme.

-J'y arrive pas. Dit Anne en faisant une moue triste.

-Tu viens à peine de commencer. Mais d'abord mieux ta main sur le manche, ton pouce doit être plus bas et tes doigts plus écartés.

-Montre-moi, je comprends rien.

Axelle souffla et se prépara mentalement à la douleur qu'elle allait ressentir avant de prendre la main de son amie pour la placer correctement.

-Voilà, comme ça ça devrait être mieux.

Et effectivement, elle eut plus facile. Elles passèrent la journée comme ça, à discuter. Elles sortirent pour profiter de l'air frais de cette fin d'après-midi. Tout était tranquille, la journée c'était bien passée.

Puis des élèves se mirent à fuir en courant, et les deux filles se retournèrent avant de dégainer leur baguettes, prises de paniques.

« oh non, pas encore ! »

Voilà j'espère que pour le moment c'est intéressant, je vais essayer de poster régulièrement et de m'adapter aux critiques :)