Hello chers lecteurs !
Alors voilà, j'ouvre un tout nouveau recueil où je mettrais des OS sous forme de plusieurs drabbles (parce qu'écrire 100 mots tout rond, c'est rigolo). Et puis je suis au milieu de mes examens alors j'ai besoin de me divertir un peu !
Pourquoi Diluvienne comme titre ? Simplement parce que je trouve que c'est un très beau mot. Et puis, n'ayant pas l'intention de poster ici des drabbles solitaires, ce sera un peu comme une pluie abondante de drabbles formant une seule et même histoire !
Je vais écrire un peu de tout, de l'humour, des drames, des OS légers et d'autres plus durs. Tout dépendra de mon humeur et des thèmes.
En l'occurrence, ici, je me suis penchée sur Blaise et Daphné qui sont les nouveaux amours de ma vie, alors j'espère que vous allez aimer ;)
Disclaimer : Tout est à JKR, bien sûr.
Nombre de mots : 8 x 100
Thème : Curiosité
Rating : K
Bonne lecture !
L'amour, après tout, n'est qu'une curiosité supérieure,
un appétit de l'inconnu qui vous pousse dans l'orage,
poitrine ouverte et tête en avant.
Gustave Flaubert
Elle n'aurait jamais dû ouvrir la porte. Elle tremble, elle n'arrive plus à s'arrêter.
Blaise est un salaud et Daphné est une garce, à Poudlard tout le monde le sait. Sur son passage, on murmure qu'elle a l'âme noire et les lèvres gercées de l'absence à la place du cœur. Jusqu'ici, elle s'en fichait.
Pansy le lui avait pourtant bien dit …Il est occupé, je te déconseille d'entrer.
Dans son ventre tout se tord, et cette terreur elle la sent jusqu'au bout de ses doigts.
Elle recule. Ne pleurera pas.
Maintenant il est là, devant elle. Elle ne devrait pas poser la question mais ça se cogne dans sa gorge. Lui s'assoie sur l'herbe, il fume une cigarette.
Elle se tient très droite devant son verre de vin.
« C'était qui, cette fille ? »
Il hausse les épaules. Prend la bouteille de vin et la vide lentement par terre.
De toute façon, il sait bien que Daphné n'a pas besoin d'une réponse. Si elle n'avait pas ouvert la porte, elle ne demanderait pas. Parce que qui qu'elle soit, lui n'avait pas le droit.
Sa mère lui disait tout le temps, quand elle était petite : ma chérie, tu es trop curieuse, un jour, tu verras, tu te feras du mal avec tout ça. Tu ouvres les portes, tu lis les lettres et tend l'oreille à chaque conversation. Tu ne devrais pas. Il faut te foutre du reste du monde, regarde comme tu es jolie, même si on te trompe, même si on te déçoit, tu ne le montreras pas, n'est-ce pas ?
Alors elle fait comme si de rien. Mais elle n'arrive plus à se lever.
Blaise est un salaud.
Elle sait bien qu'un jour, sa curiosité va la tuer.
Daphné est une garce et dans quelques heures, elle pourra presque rire de la situation. Oh, elle a poussé la porte, bien sûr, elle l'a grand ouverte et elle a enveloppé la pièce du regard, elle a vu ces cheveux bruns éparpillés sur un oreiller qui n'était pas le sien, et Blaise, au milieu de tout ça, Blaise et son sourire, partout, il n'y avait plus que lui, et maintenant il est là, juste là et il ne comprend pas.
Elle n'a besoin de personne.
« Pourquoi as-tu ouvert cette porte ?
– Pourquoi t'es-tu enfermé avec cette fille ?
– Dis, tu m'aimes ?
– Et toi ?
– Moi… moi je ne sais pas.
– C'est bête alors. Moi non plus, je ne sais pas. »
Et elle se demande s'il fait exprès, à quoi est-ce qu'il s'attend tout à coup, avec sa question idiote, elle a envie de se lever, de lui jeter son verre à la figure et d'éparpiller ses mégots dans tout Poudlard. Elle déteste les gens qui posent des questions et qui supplient une réponse fausse.
Il est juste intrigué, se dit-elle. Il pense : Alors toi, Daphné, petite insolente, petit bout d'inconstance, tu serais tombée amoureuse de moi ?
Il ne tient pas vraiment à ce qu'elle l'aime.
Elle lui a demandé une cigarette et la main de Blaise n'a pas tremblé lorsqu'il la lui a donnée.
« Tu sais… »
Il a pris cette voix un peu faible, hésitante, qu'elle ne lui connait pas et tout à coup, ça la frappe de plein fouet, peut-être que… Elle se redresse.
« Quoi ? »
Ce n'est que de la curiosité.
Blaise n'arrive pas à regarder Daphné. Il fume beaucoup et du bout de ses doigts, il éparpille la cendre pour ne pas se retrouver comme un con dans le silence.
Maintenant qu'il a commencé sa phrase, il doit la finir et il ne veut pas parce qu'elle, elle s'en fiche, elle a ouvert la porte par curiosité, elle savait bien ce qu'elle allait y trouver, et quand il a croisé son regard, elle a souri, avec cet air méprisable, le sourcil levé, un foutu sourire rempli d'indifférence.
Lui, il la voulait elle toute entière.
C'est la curiosité qui va les ronger, parce qu'ils ne savent jamais quoi attendre l'un de l'autre, et ils rentrent, et elle vacille sur ses talons, se mord les lèvres.
« Tu sais, je suis désolé, et puis j'aimerais bien que tu m'aimes, et que je t'aime, et puis on arrêtera, n'est-ce pas, toute ces conneries, je ne voulais pas te faire de la peine, Daphné, tu me crois ? »
Elle ne répond pas mais elle se dit qu'elle ne va plus ouvrir aucune porte et qu'alors ça ira bien.
Et voilà !
Alors, qu'en pensez-vous ?
Je sais que c'est un couple très peu commun mais c'est définitif. Ils sont fait l'un pour l'autre :D
Une review ? Un petit clic et quelques mots font toujours très plaisir !
Et si vous avez des envies, des thèmes à me proposer ou des personnages sur lesquels vous voudriez que j'écrive, n'hésitez pas à me le dire, je le fais avec plaisir !
Bisous
Ana'