Auteur : Zai !

Base : Tokio Hotel

Disclaimer regard fier SONT A MWA !!! se reçoit des coups de fusils C'est booooooon j'ai rien diteuuuuuuuuh T-T

Pairing Devinez !!!!! mdrrrr… Mes deux choux XD

Genre : Romance, Drama sur les bords lol

Déclaration de l'auteur : Il est tard, j'ai fini cette fic y'a deux jours mais j'hésitais à l'arrêter là enfin bon… je trouve que c'est une bonne fin finalement… J'espère juste que ça vous plaira, donc n'oubliez pas les reviews ! Je mets le prologue aujourd'hui, la suite et fin arrivera demain sans doute aucun :p

Dédicace : Et bien cette fic je la dédie à Jeanne, ma sœur de cœur à moi que j'aime plus que tout ! Si j'avais viré de bord, cette histoire aurait pu être la mienne lol


J'avais besoin de te le dire. Juste une fois, rien qu'une seule et unique fois, pouvoir briser ce silence devenu trop lourd entre nous. Nous, je me demande s'il y a jamais eu un « nous », juste « toi et moi », juste deux personnes qui se ressemblent traits pour traits, et pourtant si différentes. Deux frères, deux âmes sœurs, deux battements de cœur, le mien s'accélérant plus que la normal lorsque tu es près de moi. La raison ? Tu devrais la connaître pourtant. J'aurais tellement aimé te le dire plus tôt, mais j'en étais incapable, j'avais bien trop peur de perdre tout ce que je possédais, de perdre ce lien qui nous unissait, nous, deux jumeaux, frères de sang, frères de cœur, frères tout court. Je sais, c'était idiot de ma part, je voyais tous les jours notre relation se dégrader. Je me rendais compte, que plus les jours passaient, plus tu m'évitais comme la peste, comme si j'avais attrapé une maladie grave, incurable, détestable, et que tu ne voulais pas être contaminé, alors que tu ignorais la raison même de ce changement brutal chez moi. Oh oui, tu ignorais vraiment tout ce qui se passait dans ma tête, toutes ces phrases qui repassaient en boucle, tous ces mots que j'aurais voulu te dire, sans avoir peur des conséquences, sans avoir peur de rien. Mais je suis lâche tu sais, vraiment, j'ai eu peur de vous perdre, toi et nos délires, nos fou rires, nos engueulades.

D'ailleurs, en parlant d'engueulade, la dernière c'était quelque chose, tu ne trouves pas ? En même temps c'était de ma faute, je l'avais bien cherché. C'est vrai que j'ai été con de vouloir quitter le groupe. Comme si j'aurais pu le faire de toute façon ? Tu sais pourtant bien que, comme toi, la musique c'est toute ma vie. Enfin, toute ma vie, à part toi bien sûr. Mais ça, tu l'ignores encore. Je tape tout ça sur un écran d'ordinateur, j'essaie de me soulager comme je peux, et de me donner du courage, parce que je ne supporte plus cette situation. Non, c'est vrai, tes histoires d'un soir avec toutes ces filles, j'en crève rien que d'en entendre parler. Sais-tu à quel point ça fait mal ? Non bien sûr, comment pourrais-tu comprendre. Après tout tu n'es pas moi… Pas exactement, du moins.

Tu étais tellement bourré à la dernière soirée, tu ne t'es même pas rendue compte, que la fille, celle que tu serrais si fort dans tes bras, celle à qui tu murmurais des douces paroles, celle que tu embrassais ; tu ne t'es même pas rendue compte, que ce n'était pas une fille, pas une parfaite inconnue, ni un parfait inconnu d'ailleurs, mais moi… ton propre frère. Celui qui sans vergogne à profiter du fait que tu sois dans les vapes pour avoir au moins une fois ce dont il rêvait. Je ne sais pas pour toi, mais ce baiser, tes lèvres posées sur les miennes, ta langue jouant avec la mienne, j'ai cru que j'atteignais le paradis. Ou plutôt que je plongeais en enfer ; car depuis, il ne se passe pas un jour où je me remémore ce moment.

Non, je ne cesse de penser à tes mains sur ma taille, caressant le bas de mon dos, et mon envie de recommencer me reprend de plus en plus. Et je me dégoûte un peu plus, de penser à tout ça, d'avoir des idées malsaines en te regardant, de vouloir que tu ne sois plus mon frère, juste un autre, juste quelqu'un que je pourrais aimer sans craindre quoi que ce soit. Parce que je sais, que vouloir être avec toi, que construire un « nous » est impossible. Tu aimes les filles, tu l'as bien prouvé une centaine de fois, et je n'exagère pas. Et puis, même si ça n'était pas le cas, tu es mon frère, celui avec qui j'ai partagé le berceau, ma moitié, la personne que j'aime plus que tout au monde, mais qui ne peut m'aimer, parce que ce serait brûler les interdits. Et je maudis Dieu pour ça, chaque jour. Je maudis cette société, je montre mon dégoût, ma haine, dans tout ce qui me reste : mes chansons.

Je me souviens encore du soir où j'ai écris « Rette mich », où toi, tu étais encore sorti draguer, et que je me morfondais, que je te maudissais d'être aussi frivole, de me laisser, seul. Je me souviens de tout, de moi, les larmes aux yeux, à genoux sur la moquette de ta chambre, devant la table basse, des feuilles partout autour de moi, un crayon en mains. Et toi qui débarque alors, pour une fois sobre, le regard noir alors que tu vois le bordel que j'ai fait, mais qui se radoucit instantanément quand tu remarques les lignes salées sur mes joues. Ce soir-là, j'ai pleuré dans tes bras, longtemps. Tu n'as rien dit, tu étais juste là à me serrer contre toi, à caresser mes cheveux à m'en faire frissonner, à essayer de me réconforter par tous ces gestes doux.

Je me suis endormi dans tes bras je crois, je ne sais plus vraiment, mais au réveil nous étions enlacés dans ton lit, moi un sourire aux lèvres à te regarder dormir. Tu sais que tu as l'air d'un ange quand tu dors ? Tu as l'air tellement apaisé, je pourrais passer ma vie à te regarder. Tu es vraiment beau, tu l'as toujours été, et tu le seras encore longtemps, je n'en ai aucun doute. Et moi, dans tout ça, je suis là, derrière toi à t'admirer en silence, malgré les regards noirs que tu me lances en ce moment, parce que je ne te dis plus rien.

Mais que pourrais-je dire ? Que plus le temps passe, plus je me consume pour toi ? Que j'ai le cœur en morceaux ? Que je voudrais que ce soit toi qui les recolle ? … Après tout pourquoi pas, il est peut-être temps de briser la glace, quitte à tout perdre, je serais au moins fixé. L'attente a du bon, mais je préfère souffrir en sachant ce que tu penses plutôt que de rester dans l'incertitude. C'est bizarre, cela fait des mois que je cherche par tous les moyens à tout t'avouer, que je stresse comme un abruti ; et ce soir, rien. Je n'ai plus peur de ce qui arrivera. Peut-être parce que je suis déjà résigné ? Mais attends moi, j'arrive… avec mon lourd secret.