Fanfiction Once Upon A Time: Disparu et Recherché

Disparition

Avertissement:

Je ne possède absolument rien de l'œuvre de la série "Once upon a time": pas l'univers, pas l'intrigue, ni les personnages, etc. Cette œuvre appartient à ces créateurs respectifs. Néanmoins, étant une grande fan, j'ai décidé de créer cette histoire avec ce scénario particulier qui lui m'appartient et qui ne me rapportera rien si ce n'est l'adoration d'autres fan de la série (ou du moins, je l'espère en tout cas) . De toute façon, je ne passerai pas mon temps à écrire des fanfictions si les œuvres sur lequel j'écris étaient à moi.

Pour tous les autres chapitres à venir, veuillez vous référer à ce chapitre pour l'avertissement.


Swiny: Et une petite fanfiction Swanfire pour le côté français. Je peux déjà vous dire qu'elle fera moins de 20 chapitres et que l'intrigue se passe entièrement dans la forêt enchantée. Il est conseillé d'avoir vu au moins la saison 2 mais ce n'est pas obligatoire. Oh! Et dernière infos pour vous, l'histoire commence (temporellement) durant cet épisode 4 de la saison 3 et plusieurs éléments y ont été modifié. Donc ne soyez pas surpris.

Sur ce, bonne lecture!


POV BAELFIRE

Baelfire observait encore et encore le sac qu'il venait de préparer. A priori, ce sac en tissus était des plus ordinaires et son contenu l'était tout autant : de la nourriture, un couteau, un livret pour y mettre ces croquis, un fusain, une outre d'eau, quelques herbes médicales, un peu de sel, quelques pièces d'argent et une couverture. En bref, rien d'extraordinaire.

Pourtant, en ce moment, ce que contemplait Baelfire avec tant d'attention, ce n'était pas vraiment le sac mais plutôt l'idée qu'il représentait. Une idée qui était mauvaise par définition mais qui pourrait également être une solution inévitable selon lui. Ce sac était un sac de voyage. C'était le genre de sac que vous prépariez juste avant de vous en allez quelque part. C'était le genre d'objet classique qu'utilisent continuellement les voyageurs qui souhaitaient aller autre part pour vivre des aventures loin de leur maison. En résumé, c'était le genre de liberté que Baelfire hésitait à prendre en ce moment même.

Ce sac était une décision. Une décision qui changerait irrévocablement sa vie et qu'il se sentait encore trop jeune pour prendre. Pourtant, cela pourrait être l'une des seules fois où il pourrait faire ce choix avant que cela ne soit pris de lui par son père. Principalement, parce que celui-ci n'était pas là.

Son père avait dit qu'il ne reviendrait pas avant 5 jours et que tant qu'il resterait à la maison, il serait en sécurité. Mais l'homme qui lui avait dit cela, était-ce bien son père ? Ou alors était-ce une fois de plus le ténébreux qui se servait du corps de celui-ci ? Il avait de plus en plus de mal à le savoir.

Depuis que son père avait pris cette dague et acquis la malédiction du ténébreux, il avait changé et pas en bien. Alors, certes, il avait sauvé son fils de se faire enrôler dans l'armée et de mourir sur un champ de bataille. Bien sûr, il avait stoppé la guerre des ogres. Et il était vrai que, désormais, Baelfire pouvait toujours manger à sa faim et avait plus de temps pour dessiner des croquis dans son carnet.

Tout cela, Baelfire lui en était très reconnaissant mais sous toutes ces bonnes actions, il y avait tous les mauvais côtés derrière. Et ces mauvais côtés, Baelfire ne les avait pas remarqué tout de suite. Peut-être était-ce parce qu'ils étaient si bien cachés au fond de son père qu'il ne les avait jamais vu à l'air libre ?

Cependant, une chose est sûre, il pouvait aisément compter sur les doigts de sa main tout ce qui n'allait pas : il faisait des affaires désavantageuses avec les gens, il tuait sans pitié et sans jugement, il effrayait les gens du village, son apparence avait commencé à ressembler à l'obscurité que Baelfire voyait de plus en plus chaque jour malgré ces meilleurs efforts pour la contenir… Mais le pire de ces nombreuses facettes, celle que Baelfire détestait le plus au monde, c'était l'instinct de protection de son père.

Autrefois, son père avait toujours été surprotecteur dans tout ce qui le concernait mais Baelfire avait trouvé cela normal. Après tout, sa mère l'avait abandonné et avait été tué par des pirates. Et puis, il y avait la guerre des ogres qui régnaient à l'époque. Comment une telle combinaison d'évènements ne pouvait pas amener un père à être un brin protecteur de son enfant ?

Néanmoins, cela avait atteint un autre niveau. Baelfire n'avait plus aucun ami. Oh certes, il en avait toujours eu très peu, c'était les désavantages d'être le fils d'un homme prétendu lâche après tout… Mais aujourd'hui, à part Moraine, plus personne ne voulait être avec lui. Ils avaient trop peur de son père et du fait qu'il était le ténébreux pour voir que Baelfire n'était qu'un enfant normal qui voulait juste s'amuser avec eux.

Malheureusement, il y en avait quelques uns qui ignoraient un peu trop ce qu'était Baelfire. Un exemple simple était le fils du boulanger et ces amis. Plutôt que d'éviter Baelfire pour être le fils du ténébreux, ils se moquaient de lui, le traitait de monstre, etc. Ils faisaient cela sans savoir que si jamais, un jour, Baelfire ne parvenait pas à cacher pas les dégâts à temps, il pourrait finir comme ce pauvre homme qui l'avait blessé avec son chariot : en gastéropode écrasé sous la botte du ténébreux.

Un geste qui avait fait remettre en question beaucoup de chose que Baelfire croyait savoir sur son père et qui lui avait amené une nouvelle peur ignoble qui risquait de ne jamais partir de son esprit. Dans le passé, si quelqu'un lui avait demandé quel genre de cauchemar hantait ces rêves, il aurait répondu : des ogres massacrants son village, des pirates pillant et écorchant des enfants,…

Maintenant, la bête qui hantait ces cauchemars n'était nulle autre que son père. Ou plutôt, ce que devenait son père. Parce que sa plus grande peur était qu'un jour, ce qui restait de son père ne disparaisse dans les ténèbres justes sous ces yeux. Un peu comme cette fraction de l'âme de son père que Baelfire avait vu partir lorsqu'il avait écrasé ce pauvre homme sous ces pieds.

Et malheureusement pour lui, Baelfire pouvait voir ce jour arriver de plus en plus rapidement. La discussion de ce matin avait été assez claire : son père ne voulait pas qu'il parte. Et c'était là le nœud du problème de Baelfire. Si, alors que son père avait encore un peu d'humanité en lui, celui-ci refusait de le laisser sortir voir le monde pour sa « sécurité », alors quand il n'en aurait plus, laissera-t-il un jour Baelfire s'en aller ?

Autant, il voudrait que la réponse soit « oui », il savait très bien qu'en réalité, celle-ci était un « non » retentissant. La bête noire gagnait chaque jour plus de terrain sur son père et celle-ci souhaitait égoïstement les mêmes affections que Baelfire avait pour son père. Et cela, il ne pouvait le permettre.

Et ce fut la raison d'être du sac. Baelfire voulait un choix, même symboliquement. Devrait-il prendre ce sac et partir de la maison comme sa mère l'avait fait des années plus tôt dans l'espoir d'échapper au monstre qui grandissait chaque jour un peu plus dans son père ? Ou devait-il au contraire le ranger dans un coin de sa chambre et le garder comme un rappel qu'un jour, il avait choisi lui-même de rester contre vent et marée avec son père ?

Baelfire ne le savait pas mais il savait qu'il devait se décider dans les heures à venir parce que sinon, ce choix serait une fois de plus pris pour lui… Simplement à cause de la distance entre les villages à parcourir si jamais il prenait la première option.


POV ? – 5 jours plus tard

Harold Cassidy, surnommé le joueur de flûte, était, d'ordinaire, quelqu'un de très ouvert, peu superstitieux et d'un optimiste épatant en se levant le matin. Pourtant, cette fois, quelque chose clochait. Il ne savait pas si c'était parce qu'il avait mis plusieurs minutes à trouver sa tunique de lin qui avait, pour une raison obscure, finit par glisser sous son lit. Ou bien si c'était parce qu'il avait tout de suite notifié le manque de baie sauvage et de fruit dont il aurait besoin pour le marché à Hamelin quelques jours plus tard. Mais il était sûr d'au moins une chose, quelque chose de mal allait se passer. C'était comme si le vent lui-même était venu lui murmurer qu'une chose horrible allait lui tomber dessus. Et il n'aimait pas la sensation.

Néanmoins, pour une raison tout aussi étrange que la sensation en elle-même, il avait essayer de son mieux pour ignorer cet avertissement inaudible en posant un beau sourire pour sa compagne et allant comme chaque semaine dans la forêt pour aller chercher des fruits pour la pitance et le marché avec du bois pour le feu.

-Et n'oublie pas d'aller chercher des baies en rentrant ! Cria sa femme devant le seuil de la masure au bord du village.

-Ne t'inquiète pas chérie, je ne les oublierai pas.

Si seulement il avait su à l'avance ce qui l'attendait, il n'aurait jamais mis un seul pied dans cette forêt en cette belle journée.

Cela avait commencé par un craquement. Rien de trop inquiétant contrairement à ce qu'on pouvait penser. Ce n'était après tout pas la première fois où bête sauvage aurait fini par suivre le joueur de flûte. Il ne savait pas trop pourquoi mais chaque fois qu'il jouait de cette flûte qu'il avait gagné d'un jeune homme étrange dans un bar, les animaux comme les gens et même les plantes, ne pouvaient s'empêcher de suivre le rythme de sa musique. On aurait presque dit qu'elle était magique par moment. Cela l'avait même forcé à s'isoler lorsqu'il voulait en jouer sous peine d'avoir tout les enfants du village se rassembler autours de son feu pour danser.

Puis, il y eut un second craquement, un peu plus fort cette fois. Donc, certainement pas un animal. Il s'était suffisamment fait suivre par des animaux qui écoutaient sa musique ou qui attendaient pour qu'il en joue.

-Qui va là ? Je vous préviens qui que vous soyez, cette flûte est loin d'être ordinaire et que je sais en jouer ! Menaça-t-il dans le vide dans l'espoir que ce ne soit pas un bandit.

Il détestait menacer de jouer de la musique pour se défendre. Néanmoins, il savait parfaitement que les rumeurs sur lui étant un kidnappeur d'enfant et un musicien magique suffisaient à le mettre à l'abri de n'importe quel bandit des grands-chemin qui oseraient croiser sa route. Personne n'était assez fou pour attaquer quelqu'un qui pouvait vous « envoûter » avec sa flûte après tout.

Pourtant, lorsqu'il vit un jeune garçon couvert de saleté et visiblement très fatigué, son aversion pour les menaces de prétendues magie augmenta encore d'un cran au dessus.

-Oh, tu es… tu es… Excuse-moi petit. Je ne m'attendais pas à rencontrer un enfant dans cette partie de la forêt. Est-ce que je t'ai fait peur ? Lui demanda-t-il avec une inquiétude cachant une forme de soulagement derrière.

Ce n'était qu'un enfant qui l'avait suivit. Un enfant un peu timide si la lenteur de sa réponse et son manque de peur devait indiquer quelque chose

-Non…

-Tant mieux alors ! Me voilà rassurer. Dis-moi, où sont tes parents ? Dit-il en essayant de mettre un sourire sur son visage continuellement neutre. Il n'avait jamais été très bon pour avoir l'air sympathique.

-Ma mère est morte… Dit le garçon après une courte pause comme s'il réfléchissait fortement à la réponse.

-Et ton père ?

-Il est mauvais. Dit le petit garçon avec force comme s'il essayait de se convaincre lui-même plutôt qu'Harold.

-Oh, je suis désolé pour toi.

Et il était sincère. Les rumeurs disaient qu'il était un voleur d'enfant mais il avait remarqué que, le plus souvent, les enfants qui venaient se rassembler autours de sa flûte pour écouter sa musique étaient souvent mal aimé ou à la recherche de réconfort. Et il était très nombreux surtout dans les hameaux tels que Hamelin ou d'autres encore qui avaient subi la guerre des ogres. Peut-être que le garçon venait d'un de ces villages ?

-Alors petit, que fais-tu donc dans ces bois ? Dit Harold en s'asseyant sur les racines d'un arbre.

Après tout, Harold avait l'impression qu'il allait être là pendant un long moment.

-Je… Je voyage monsieur.

Oui, traduction : le garçon avait fugué de chez lui. Cassidy connaissait bien ce genre de regard associé à ce type de réponse. Après tout, il avait lui-même donné cette excuse à de nombreuse reprise lorsqu'il était parti de chez lui.

-Tu voyages ? C'est bien de vouloir voir du pays surtout depuis que la guerre a empêché beaucoup de gens de partir depuis des années. Si tu veux savoir, c'est même ça qui m'à forcé à m'installer à Hamelin.

-Hamelin ? L'interrogea-t-il calmement.

-Oui, tu continue de suivre le sentier battu et lorsque tu arrives devant le vieux chêne, tu verras un village, c'est Hamelin. Par contre, il faut te méfier, dans ce genre de village, les noms sont tout. Si tu n'as rien accompli et que tu n'es personne, tu risques bien vite de te retrouver bloquer avec un seigneur qui t'enverra sur une quête amère de gloriotte insensé ou sur des marchands d'esclaves ou je ne sais quoi d'autre.

Combien de fois n'avait-il pas déjà dû intervenir pour sauver un enfant de se faire kidnapper en se faisant passer pour un voleur qui demandait une rançon ? Combien de fois s'était-il fait passé pour le méchant juste pour que des parents s'inquiètent un peu plus de leur enfant pour que ceux aient une vie meilleure ? Combien de fois les gens avaient tenté de le faire partir à cause de toutes leurs superstitions idiotes ?

-Et c'est ce qu'il vous ait arrivé ? Lui demanda soudainement le garçon en le regardant attentivement comme s'il essayait de juger la pureté de son âme. C'était effrayant.

-On pourrait dire ça. Je m'appelle Harold Cassidy et là-bas, on me surnomme le « joueur de flûte ».

Harold ne fut pas surpris que le jeune homme ne reconnaisse pas son nom. Après tout, le garçon ne savait même pas qu'il se dirigeait vers Hamelin et semblait assez perdu. Un profond silence résonna après cette annonce. Pour être honnête, Harold se sentait mal à l'aise. La forêt avait toujours été son lieu de tranquillité, le seul moment où il était seul et là, il tenait une conversation avec un gosse dont il ne connaissait ni les origines, ni le nom.

-« Neal ». Dit soudainement le garçon.

-Je te demande pardon ?

- Je m'appelle « Neal ». Répéta-t-il attentivement en insistant un peu trop sur le mot « Neal » comme s'il testait un nouveau mot sur sa langue.

Peu importe qui ce garçon était, il semblait déterminer à ne pas se faire retrouver par ces parents. Et s'il était si mauvais que le garçon lui avait dit alors peut-être qu'Harold devait l'aider ? Quitte à passer pour le méchant une fois de plus. Ce ne serait certainement pas la première fois après tout que son cœur le perdra.

-Hé bien, je suis ravi de vous rencontrer monsieur Neal.


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Jusqu'à la prochaine fois!